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Des traces de nicotine et de cocaïne dans des momies égyptiennes
Nous sommes en 1992, au Musée égyptien de Munich. Svetla Balabanova, toxicologue et médecin légiste, examine la momie de Henoubtaoui, une prêtresse de la XXIème dynastie (1085-950 avant J.C.). Avec stupéfaction, elle constate que l’examen révèle des traces de nicotine et de cocaïne. Or, ces deux substances ne seront connues dans l’Ancien monde qu’après l’expédition de Christophe Colomb, soit plus de 2500 ans plus tard ! Leur présence dans une momie égyptienne est donc totalement impossible. Afin d’en avoir le cœur net, elle refait une série d’analyses qui, contre toute attente, confirment la première : il s’agit bien de nicotine et de cocaïne. Persuadée qu’il s’agit d’une erreur de manipulation, Svetla Balabanova envoie des échantillons à d’autres laboratoires. Les nouvelles analyses corroborent les siennes. Cette fois, le doute n’est plus permis : la momie de Henoubtaoui recèle les traces de deux substances qui n’apparaîtront en Égypte que vingt cinq siècles plus tard, au moins
je tiens à signaler que la cocaine pour laisse des traces démontrant une grande consommation doit être sous forme de cristaux.
La cocaïne est utilisée, de manière empirique, de très longue date par les Indiens des Andes qui mâchent les feuilles de coca ou les consomment en infusion pour les aider à résister à la fatigue et à l'altitude.
Donc rien à voir avec une vraie drogue.
Surtout que les traces de cocaine sont beaucoup plus rares que celle de nicotine.
Ensuite le tabac.
Les amérindiens mélangeaient du chanvre pour le fumer. Mais des traces de Haschich ont été détectées sur les momies.
En 1975, Merxmüller et Butler découvrirent en Namibie une variété de nicotiana native (nicotiana africanum), permettant d’envisager l’existence d’un tabac africain, malgré l’absence de traces d’un commerce égypto-namibien en la matière.
ET SURTOUT il faut bien comprendre que nicotine ne veut pas dire tabac!!! Foi d'ingénieur en chimie.
D'autres plantes portent certainement de la nicotine dans leurs feuilles.
j'ajoute encore qu'une extraction médiocre de la nicotine est facile (30 à 50 % de la substance finale).