Skipp a écrit :
archeolandes a écrit :
Il faut savoir que durant une bonne partie du Haut Moyen âge, on ne distingue pas, dans les rares textes évoquant le sud-ouest, les Basques et les Gascons.
Cela signifierait il qu'à l'époque les Gascons ne s'étaient donc pas démarqués par leur langue latinisée ?
Je cherchais pourquoi cette reflexion me génait. Je vais faire de l'ethno-fiction pour présenter mes doutes.
Il y a aujourd'hui, en Alsace, des populations alsaciennes qui parlent couramment l'un des dialectes alsaciens (il y a quelques différences entre l'alsacien du nord de l'Alsace et celui du sud), des populations qui parlent générallement le Français, mais qui recourent parfois au dialecte et des populations qui ne parlent que le français.
On peut imaginer qu'en raisons de divers choix culturels futurs, on se retrouve avec des populations bien individualisés - limitons-les à 2, pour simplifier le propos-, donc une partie de l'Alsace parlant un alsacien qui n'aurait qu'emprunté une faible partie de son vocabulaire au français et une autre partie qui aurait gardé le français comme langue maternelle. Imaginons alors un Skipp futuriste qui poserait une telle question: "Cela signifierait il qu'à l'époque les Franco-alsaciens ne s'étaient donc pas démarqués par leur langue française ?"
Il semble donc qu'il y eut une période transitoire où les Basques et les Gascons eurent conscience d'être le même peuple. Cela même en ayant des langages différents et des différences de cultures. Il y a plusieurs exemples historiques de tels états de faits. Alors qu'aujourd'hui, on essaye de faire coller cet adage:
Un peuple,
une langue,
uneculture, il faut reconnaitre que ce ne fut pas toujours le cas.