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Message Publié : 30 Sep 2009 8:00 
bonjour je souhaiterais m'adresser à des passionnés d'histoire
pour avoir des renseignements sur les sacrifices humains dans l'antiquités, à quelle date ont ils cessés.

et dans quels lieux les pratiquaient-on ?

si on peut trouver des monuments et des preuves ?


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Message Publié : 30 Sep 2009 9:48 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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Localisation : Limoges
Le sacrifice humain est un sujet complexe pour l'antiquité, car abandonné par les civilisations méditerranéennes, il reste un sujet d'effroi comme en témoigne un passage de la Germanie de Tacite :

[9] IX. Parmi les dieux, le principal objet de leur culte est Mercure, auquel ils croient devoir à certains jours immoler des victimes humaines. Ils apaisent Hercule et Mars par des offrandes moins barbares. Une partie des Suèves sacrifie aussi à Isis. Je ne trouve ni la cause ni l'origine de ce culte étranger. Seulement la figure d'un vaisseau, qui en est le symbole, annonce qu'il leur est venu d'outre-mer. Emprisonner les dieux dans des murailles, ou les représenter sous une forme humaine, semble aux Germains trop peu digne de la grandeur céleste. Ils consacrent des bois touffus, de sombres forêts ; et, sous les noms de divinités, leur respect adore dans ces mystérieuses solitudes ce que leurs yeux: ne voient pas.

L'importance du sacrifice durant cette époque dans les religions traditionnelles met les mentalités à rude épreuve dans leur refus d'un sacrifice qui leur apparait cruel, donc barbare, et les Romains par exemple leur préféraient le sacrifice animal.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.


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Message Publié : 30 Sep 2009 11:10 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
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Il y a le cas des rituels de sacrifices d'enfants que certains supposent avoir existé chez les Carthaginois, sans preuve déterminante : viewtopic.php?f=41&t=9650&start=0

Sinon il y a également le cas des sacrifices des serviteurs des membres de la famille royale d'Ur en Mésopotamie qui ont été retrouvés dans les impressionnantes tombes royales de cette cité, datées du XXVIIe siècle av. J.-C. Ce cas étant isolé en Mésopotamie, on ne sait pas bien comment l'interpréter, ni comment il était justifié. Il s'agirait plutôt d'une conception selon laquelle les serviteurs du souverain doivent le suivre dans l'au-delà après sa mort pour pouvoir continuer à le servir. Ce type de rituel est peut-être attesté en Égypte pour les premières dynasties. Il y a aussi le cas des substituts royaux en Mésopotamie antique : quand un mauvais présage annonçait la mort du roi, on le remplaçait par un "substitut" qui prenait sur lui le mauvais présage, et était tué, avant que le roi ne reprenne sa place une fois en sécurité contre les forces surnaturelles.

On parle aussi de sacrifices humains dans les cas des Celtes ou Germains de l'Antiquité, mais ce n'est pas mon rayon, donc là-dessu je passe la main à d'autres.


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Message Publié : 30 Sep 2009 18:42 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 11 Juin 2007 19:48
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La Grèce et Rome ne sont pas en reste...
Pour les Hellènes, je songe bien entendu au sacrifice d'Iphigénie à Aulis, ou au sacrifice des jeunes vierges troyennes sur la tombe d'Achille par son fils Pyrrhos. A Athènes, des sacrifices humains sont prescrits par certains rites en relation avec des épidémies, sacrifices "volontaires" qui servent tout bonnement de boucs émissaires.

Pour Rome, il y a le cas célèbres des couples de Grecs et de Gaulois enterrés vifs sur le forum Boarium, de temps à autre en cas de pépin grave. Pline assure qu'ils avaient encore lieu à son époque... Quant au massacre régulier de Vestales après une parodie de procès, je me demande si cela n'entre pas dans la même catégorie...

Pour Carthage, il y a plusieurs cas de figures. Outre les sacrifices d'enfants largement cités et éventuellement exagérés par les sources, sont aussi mentionnés des sacrifices exceptionnels de prisonniers, y compris encore une fois sur la tombe d'Hamilcar, le vaincu de 480, dont Hérodote nous apprends qu'il bénéficiait d'une culte héroïque.

Plusieurs cas de figure donc, tantôt rites de purification suite à un malheur, tantôt au contraire rite propitiatoire en prévision d'un malheur...


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Message Publié : 01 Oct 2009 7:55 
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Plutarque
Plutarque

Inscription : 07 Avr 2008 11:53
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les sacrifices humains ont été pratiqués dans toutes les grandes civilisations antiques (Etusques, Carthage, Rome, Grèce) mais il n'y avait aucune forme rituelle, y compris chez les Carthaginois.


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Message Publié : 01 Oct 2009 9:16 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 22 Août 2008 14:17
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Et y compris les Gaulois où, cependant, il semble que ces sacrifices (très limités sur la fin) aient cessé au 1er siècle avant JC sus l'influence des druides.

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Léon Tolstoï.


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Message Publié : 01 Oct 2009 11:52 
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Fustel de Coulanges
Fustel de Coulanges
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Inscription : 15 Nov 2006 17:43
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jibe a écrit :
Et y compris les Gaulois où, cependant, il semble que ces sacrifices (très limités sur la fin) aient cessé au 1er siècle avant JC sus l'influence des druides.



Euh, cela n'est pas très clair tout de même, il semblerait qu'il se soit plus agit d'exécutions ritualisées de prisonniers que de sacrifices humains. Mais la frontière est mince. Et il est difficile de dire si cela a décliné sous l'influence des druides ou de façon concomittante à la baisse de ladite influence druidique.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."


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Message Publié : 01 Oct 2009 12:03 
hier, j'ai trouvé ça sur le net.

LEVITIQUE 27.1 L'Éternel parla à Moïse, et dit: 27.2 Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras: Lorsqu'on fera des voeux, s'il s'agit de personnes, elles seront à l'Éternel d'après ton estimation. 27.3 Si tu as à faire l'estimation d'un mâle de vingt à soixante ans, ton estimation sera de cinquante sicles d'argent, selon le sicle du sanctuaire; 27.4 si c'est une femme, ton estimation sera de trente sicles. 27.5 De cinq à vingt ans, ton estimation sera de vingt sicles pour un mâle, et de dix sicles pour une fille. 27.6 D'un mois à cinq ans, ton estimation sera de cinq sicles d'argent pour un mâle, et de trois sicles d'argent pour une fille. 27.7 De soixante ans et au-dessus, ton estimation sera de quinze sicles pour un mâle, et de dix sicles pour une femme. 27.8 Si celui qui a fait le voeu est trop pauvre pour payer ton estimation, on le présentera au sacrificateur, qui le taxera, et le sacrificateur fera une estimation en rapport avec les ressources de cet homme.
27.28 Tout ce qu'un homme dévouera par interdit à l'Éternel, dans ce qui lui appartient, ne pourra ni se vendre, ni se racheter, que ce soit une personne, un animal, ou un champ de sa propriété; tout ce qui sera dévoué par interdit sera entièrement consacré à l'Éternel.

27.29 Aucune personne dévouée par interdit ne pourra être rachetée, elle sera mise à mort.

BIBLE trad L. SEGOND

Il me semble qu'il s'agit de sacrifices humains

aussi avez des renseignements sur l'autel de Marseille, où etaient inscrit ce genre de grille de tarifs ?


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Message Publié : 01 Oct 2009 13:10 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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Maharbal a écrit :
les sacrifices humains ont été pratiqués dans toutes les grandes civilisations antiques (Etusques, Carthage, Rome, Grèce) mais il n'y avait aucune forme rituelle, y compris chez les Carthaginois.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire Maharbal. Si c'est un sacrifice par définition à vocation religieuse, c'est forcément rituel, non ?


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Message Publié : 01 Oct 2009 20:27 
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Plutarque
Plutarque

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Thersite a écrit :
Maharbal a écrit :
les sacrifices humains ont été pratiqués dans toutes les grandes civilisations antiques (Etusques, Carthage, Rome, Grèce) mais il n'y avait aucune forme rituelle, y compris chez les Carthaginois.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire Maharbal. Si c'est un sacrifice par définition à vocation religieuse, c'est forcément rituel, non ?


ce que je voulais dire Thersite, c'est que cette pratique n'avait aucun caractère organique dans le temps notamment. La definition qu'en donne Wikipedia est d'ailleurs assez explicite : "Un rite ou rituel est une séquence d'actions stéréotypées, chargées de signification (action « symbolique »), et organisées dans le temps", ce qui n'est pas du tt le cas des sacrifices humains dans les civilisations antiques mediteranéennes, celle carthaginoise comprise.


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Message Publié : 01 Oct 2009 23:19 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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Je ne comprends pas mieux.

Si on prend le cas romain : le sacrifice est édicté par les livres sibyllins, qui fixent un cérémoniel précis, définit les victimes (pas n’importe quoi, mais un couple de grecs et un de gaulois), précise le lieu (le forum boarium, le plus ancien)… C’est tout à fait codifié, et lorsque d’autres occasions se présentent, le même cérémonial recommence (mentionné explicitement deux fois, mais Pline sous-entend une pratique moins exceptionnel que l’on pense. Évidemment, le clergé encadre le tout, et se porte garant du respect des règles assurant l’efficacité du schmiblick. Il ne s’agit pas d’un massacre aveugle et improvisé n’importe comment.
Idem pour les sacrifices humains carthaginois, du moins pour les plus connus, ceux consacrés à Cronos/Saturne/Baal. Les victimes sont choisies avec soin, le cérémonial précis. L’objectif recherché est connu, le respect du rite est la garantie du résultat. Justement, d’après Diodore, c’est l’abandon ou la négligence envers ces instructions traditionnelles qui provoqua la colère des dieux, ce qui entraîne un raidissement et un rétablissement des vieilles pratiques, ou considérées comme telles.

Ces pratiques ont beau être exceptionnelles, elles n'en sont pas moins destinées à être répétées à l'identique à chaque occasion.
Pour compléter ta citation de Wiki, « il est réglé, fixé, codifié, et le respect de la règle garantit l'efficacité du rituel. »


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Message Publié : 02 Oct 2009 8:31 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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Je partage le point de vue de Thersite ; allez voir la définition très complète donné par le Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie de Pierre Bonte et Michel Izard. Le sacrifice n'est jamais une manière simple de faire passer une créature de vie à trépas...

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Message Publié : 02 Oct 2009 9:22 
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Plutarque
Plutarque

Inscription : 07 Avr 2008 11:53
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Thersite a écrit :
Je ne comprends pas mieux.

Si on prend le cas romain : le sacrifice est édicté par les livres sibyllins, qui fixent un cérémoniel précis, définit les victimes (pas n’importe quoi, mais un couple de grecs et un de gaulois), précise le lieu (le forum boarium, le plus ancien)… C’est tout à fait codifié, et lorsque d’autres occasions se présentent, le même cérémonial recommence (mentionné explicitement deux fois, mais Pline sous-entend une pratique moins exceptionnel que l’on pense. Évidemment, le clergé encadre le tout, et se porte garant du respect des règles assurant l’efficacité du schmiblick. Il ne s’agit pas d’un massacre aveugle et improvisé n’importe comment.
Idem pour les sacrifices humains carthaginois, du moins pour les plus connus, ceux consacrés à Cronos/Saturne/Baal. Les victimes sont choisies avec soin, le cérémonial précis. L’objectif recherché est connu, le respect du rite est la garantie du résultat. Justement, d’après Diodore, c’est l’abandon ou la négligence envers ces instructions traditionnelles qui provoqua la colère des dieux, ce qui entraîne un raidissement et un rétablissement des vieilles pratiques, ou considérées comme telles.

Ces pratiques ont beau être exceptionnelles, elles n'en sont pas moins destinées à être répétées à l'identique à chaque occasion.
Pour compléter ta citation de Wiki, « il est réglé, fixé, codifié, et le respect de la règle garantit l'efficacité du rituel. »


bien Thersite, tu viens de lancer deux scoops :

-le 1er est que le sacrifice humain serait organique à la religion romaine puisque "édicté" par les livres sybillins IoI ; que Pline l'Ancien sous-entend une pratique moins exceptionnel que l'on pense"

Dans le même temps, tu dis "lorsque d’autres occasions se présentent", ce qui veut dire dire finalement que ce n'est pas organique. Ces sacrifices sont en effet occasionnels, devant un cas de force majeur (comme le lendemain du desastre de Trasimene)
Si ces sacrifices sont occasionnels, liés à des évenements majeurs, donc qu'on ne peut pas prevoir, c'est qu'ils ne peuvent être organisés dans le temps.

-2e scoop , "le cérémonial précis" su sacrifice carthaginois. Je te défies de me le trouver, Benichou Safar en personne ayant avoué son incapacité à le prouver étant donné le peu d'informations sur le sujet. Elle a juste confirmé justement que le sacrifice humain à carthage "n'avait rien de rituel".

Pour en finir avec la forme, lorsqu'on evoque le rite, les actions rituelles, ce sont actions religieuses qui se font de maniere saisonniere, fixées dans le temps, à une date précise ce qui n'est pas du tout le cas des sacrifices religieux.


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Message Publié : 02 Oct 2009 14:05 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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Localisation : Limoges
Occasionnel et dans certaines circonstances signifie que c'est un acte faisant parti du culte, donc "règlementé", ritualisé... On ne fait des choses de manières aléatoires dès lors où on entre en communication avec le sacré ; il y a des ordres, des pratiques à respecter, tout comme avec un sacrifice traditionnel. Un sacrifice animal n'est pas non plus obligatoirement cyclique mais très souvent dicté par les circonstances, que ce soit au niveau de l'État que de la sphère privée. Donc cela implique une organisation très rigoureuse de l'acte.
Il n'y a guère de textes effectivement, mais comme le dictionnaire que j'ai cité précédemment le stipule ; le sacrifice est un acte universel que l'on retrouve dans toutes les cultures traditionnelles. A chaque fois l'organisation des sacrifices apparait selon des cérémonials précis. J'ai vu récemment un documentaire où des chasseurs d'amazonie font une libation, donc un acte ponctuel, qui est extrêmement codifié... Cela donne à réfléchir. Jamais les actes sacrés n'ont été des actes anodins et séparés de la sphère rituelle.

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Message Publié : 02 Oct 2009 16:05 
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Eginhard
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Localisation : Vosges
Pensez vous qu'on puisse accorder quelque crédit aux auteurs chrétiens évoquant des sacrifices humains à Rome ?
Tertullien : "Voyez : dans cette très religieuse cité des pieux descendants d'Énée, il y a un certain Jupiter, que dans ses jeux on arrose de sang humain. « Mais c'est le sang d'un bestiaire », direz-vous. Apparemment, c'est là moins que de l'arroser du sang d'un homme ! Est-ce que donc la chose n'est pas plus honteuse, parce que c'est le sang d'un malfaiteur? Ce qui est sûr du moins, c'est qu'il est versé par suite d'un homicide."
source

Minucius felix :"Les Romains enterraient tout vifs en de certaines cérémonies un Grec et une Grecque, un Gaulois et un Gauloise. Encore aujourd'hui on adore Jupiter Latiaris en lui égorgeant un homme;"
source

Seraient-ce, ces auteurs qui auraient influencé Porphyre qui nous décrit un sacrifice humain à Rome : "Qui ne sait que présentement à Rome même, à la fête de Jupiter Latialis, on immole un homme?"
source


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