Bonjour messieurs dames! Le soleil estival semble rendre
Passion-Histoire un peu stérile. Je ne voulais pas en amenant ce sujet vous voir verser dans la mélancolie et les regrets que cause la stérilité. Parfois la consomation modérée a bien meilleur goût! Et productive de beau destin par surcroît. Angoulême et sa femme y ont goûté je crois.
Au-delà la performance et la longueur du membre royal du Duc, Angoulême et Charlotte ont eu d'autres soucis, dont celui d'apprendre à s'aimer malgré les contraintes et à faire 'la Cour'. Passe-temps, résidences, petits plats, achats et choix de meubles et bibelots, rapports avec des cousins autres que la famille immédiate, des amis, des ennemis-qui-vous pose-un-défi, oeuvres caritatives, mondanités politiques, proximité des appartements aux Tuileries, et quoi d'autre: autant de prétextes pour se rencontrer et partager entre 'cousin-cousine' et discuter, s'exprimer et 'être' à soi et ensemble devant un destin imposé.
Ce sont là les détails de ces menus plaisirs de la vie courante entre ces deux symboles que l'Histoire devrait transmettre et nous pourrions ainsi en tirer (sommes des faits connus à des faits inconnus) un portrait conjugal plus chaleureux et humain que celui ressortant de froides explications médicales à la 'Docteur Cabanès'. Du petit drame doit naître de petite joie.
Les princes du passé ont la grâce d'un caractère, d'une esthétique et d'un art de vivre qui nous charme par delà leur capacité toute 'nation-ale' et paternelle de progéniture.
Les anglais disent avec une philosophie qui s'applique également aux princes stérils:
'Does'nt matter if you reach, but how you enjoy life and share with others!'
Pensons aux pauvres maharadjas qui se présentaient au balcon en divine érection devant une foule béate d'admiration. Difficile à concevoir tout cela pour ne pas dire autre chose! Imaginons le jugement! Ça passe ou ça casse! Attention aux apparences trompeuses!
J'ai découvert dernièrement une photographie authentique nous montrant
tout sourire la reine Victoria (épouse du fameux 'Prince Albert' du reste...
) à l'époque de son jubilé, mais encore et toujours serrée dans ses étoffes de deuil. Révélation! la grand-mère de l'Europe pouvait autre chose que ce que les historiens, les artistes et la mémoire collective nous avait rendu. Elle souriait! Et ne me dite pas 'réminiscence d'Albert!'
A l'heure ou tant de mèches de cheveux se prêtent à l'ADN, nous devrions faire faire un portrait robot
tout sourire d'Angoulême et de Charlotte de France révélant du coup une part d'intimité bien humaine qui nous les ferait mieux connaître. Mousseline a bien sourit une fois dans sa vie même si ce n'est pas au lit!
Merci de vos réflexions et surtout poursuivons nos apports sans oublié le soleil d'été!
(D'ou provient ce beau tableau de Trocadéro fâcheusement lascéré? On me dit que la duchesse d'Angoulême ne s'est pas intéressée à la porcelaine comme son époux. Est-ce possible? Avait-elle peur autant qu'on nous le dit des traces en son sang de l'exubérance de sa maman! Et si dans l'intimité elle était plutôt rose Trianon et bleu de Compiègne? Bas les masques!)
Bonne piscine!