Damien Gire a écrit :
M. Roy-Henry, vos affections, je le crains, vous égarent…
Du tout... Je ne suis d'ailleurs pas un idolâtre de Napoléon. Je ne méconnais pas ses fautes.
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Qu’auraient d’ailleurs fait l’Empereur, ou les ministres de Napoléon II, si le régime impérial était resté en place ? Ils auraient bien dû signer une paix qui aurait sans doute été plus cruelle que celle de 1814 où le prestige des Bourbons, la « légitimité » à la sauce Talleyrand, et son habileté ont quand même sauvé bien des choses.
Justement, c'est bien parce qu'il ne voulait pas signer cette paix-là, ce diktat qu'il a perdu son trône... S'il l'avait acceptée, les coalisés s'en seraient retournés chez eux, tout guillerets !
Quant à Talleyrand, je n'y reviens pas, sa réputation était grandement usurpée: il n'a rien sauvé du tout, puisqu'il a toujours fait ce que les Anglais attendaient de lui...
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Pour le traité de 1815, sensiblement plus dur, ne pouvons-nous dire que nous le « devons » bien plutôt à Napoléon qu’à Louis XVIII ? L’épisode des 100 jours n’a pas été une grande réussite et, à la fin, c’est la France qui a été punie et non seulement Napoléon écarté.
La France a été "punie", en effet, pour avoir eu le front de choisir son gouvernement... Alors même que les coalisés persévéraient à soutenir qu'ils ne faisaient pas la guerre à la France, mais à Napoléon ! Et il y en a qui continuent de croire ces bons apôtres...
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Mais je n’espère pas vous convaincre, et cette discussion déjà eu lieu plusieurs fois. Vous aimez Napoléon, c’est bien votre droit. On ne discute pas avec l’amour…
Ce sont des formules à l'emporte-pièce. Mais votre analyse des faits est inexacte.