Vous contaterez que les régions qui boivent le plus d'alcool ne sont pas des régions viticoles

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Certes....mais ces régions exportaient beaucoup .
La production de vin connaît une hausse spectaculaire sous le Second Empire et au début de la IIIe République, le record étant atteint en 1875. En millions d’hectolitres, : environ 40 M. en 1860, entre 50 et 70 pendant les 5 années suivantes, jusqu’au record de 1875 : 84,5 M. d’hectolitres. Cette expansion se fait essentiellement aux dépens des céréales. Ensuite, du fait du phylloxéra, c’est la dégringolade : 30 M. en 1880, entre 25 et 30 au long de la décennie qui suit avec une pointe minimale en 1889 ( 23,4). Puis la lente reprise, avec des hauts et des bas, avec une stabilisation autour des 60 M.
(source annuaire statistique de la France)
En doublant la production en 15 ans...il y a bien fallut que de certains "s'alcoolisent" pour écouler les stocks
Question que je me pose: la France exportait-elle, en quantité , du vin vers l'étranger à cette époque ?

Je ne dis pas que le Français ne boit pas de vin, bien sûr, la hausse du niveau de vie explique aussi la hausse de la consommation, et des boissons traditionnelles sont probablement en baisse du fait que le vin est plus facilement transportable, comme le cidre, voire même la bière dans le Nord. Il s'agit probablement des deux.

Mais des raisons sociologiques expliquent aussi certainement cette explosion. L'exode rural et le passage à la vie en usine y ont certainement une part.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Je remarque, par rapport aux cartes fournies par Res publica, un fort taux d'alcoolisme en Normandie. Il y a encore une trentaine d'années, il était courant de mettre quelques gouttes de calvados dans le biberon des bébés pour les faire dormir. Ma mère qui a eu son premier poste de prof dans la région était terrifiée de voir les collégiens avec des dents pourries. C'est un médecin du coin qui lui en avait révélé la cause.

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Ne parlez jamais sèchement à un Numide.

Voilà un sujet qui me semblait peu intéressant au départ, qui se décline bien au final...
Les cartes sont très intéressantes, mais on peut voir que les grandes tendances d'hier se confirment toujours aujourd'hui. L'Ouest et le Sud sont bien enclins à la consommation d'alcool.
L'Alsace, elle, reste sobre... (je sais, elle est allemande à cette date)

Bon, il est clair qu'une forte augmentation régionale de spiritueux est plus inquiétante que celle du "simple" vin. Ce qui rend le cas de la Normandie et de la Provence assez atypique.

Pour en revenir au sujet, je pense que la révolution industrielle en facilitant les transports de marchandises et en augmentant les productions (avec la modernation de la culture de la vigne ) a dû entraîné une hausse de la consommation générale. Mais, je ne pense pas que cela soit dans des proportions si extrêmes que cela.
L'alcool a toujours existé dans toutes les sociétés historiques et cette époque ne marque pas une quelconque nouveauté fondamentale, sauf peut-être dans l'essor de certains spiritueux, mais c'est tout.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

J'aimerais bien savoir quels spiritueux on peut bien produire dans le Sud... Des alcools forts à base de raisin, vous en connaissez beaucoup ? Je n'ose croire à une liqueur de haricots blancs, ou à une liqueur de cassoulet.

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L'histoire, c'est cool - Churchill
L'histoire, c'est tantôt du sucre glace, tantôt de la farine de blé - Citation perso

Une p'tite poire peut-être?

Je ne sais pas à l'époque, mais actuellement ce fruit est pas mal produit dans le sud.

Tous ceux qui sont à base de fruits...


Par exemple

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Alphonse de Lamartine

Le pastis ?

Il y a dans le Midi de la liqueur de chataigne, on a l'impression de boire du marron glacé, sensation des plus plaisantes!

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"On ne construit rien dans le désordre et dans la haine" (La Rocque)

... et de plantes, j'oubliais !

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Alphonse de Lamartine

Il me semble que l'on boit moins d'alcool fort quand il fait chaud

Sinon, tout est bon pour fabriquer de l'alcool, tout ce qui se fermente, depuis les baies de genièvre jusqu'au fruit de l'églantier avec lequel on fabrique le gratte-cul, que le duc de Raguse devrait connaitre, en passant par la patate, le blé, l'orge et bien sur la vigne avec les cognacs, armagnacs, marcs et autres brandys.

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Alors ça doit conserver, parce que si l'on dressait une carte de France du niveau de santé des Français depuis la Belle-Epoque, le Midi toulousain arriverait sans doute dans les catégories de tête. La gastronomie gersoise est tout de même réputée pour être le régime crétois de France. Bon, un régime beaucoup plus carné, je vous l'accorde, mais au niveau des artères, c'est nickel.

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Logiquement oui. Mais ces alcools sont dilués : l'absyhthe et le pastis se boient rarement purs, mais ralongés à l'eau. Il en va de même dans les pays méditerranéens non musulmans : arak et ouzo proviennent des mêmes plantes.


Quelle réputation êtes-vous en train de me faire là Jean-Marc ?
C'est vrai que cet alcool se trouve à l'est du pays...

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Alphonse de Lamartine

Meuh non, duc, c'est parce que cet alcool (délicieux au demeurant), est de l'est de la France

J'ai dû goûter pour des raisons professionnelles, tout ce que la France distille ou vinifie, c'est pourquoi je connais cet alcool

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