Duc de Raguse a écrit :
Difficile de vous suivre, on peut s'y méprendre...
Pardon.
Duc de Raguse a écrit :
Pourquoi la mobilisation est essentielle pour eux (les Allemands) ? Ils n'avaient aucune raison de mobiliser puisque personne ne souhaitait leur déclarer la guerre à cette date.
Ils n'avaient aucune raison de mobiliser de 1870 et 1894, mais ils auraient pu faire cela, si on en avait besoin. Le fait, que les allemands n'étaient plus capables à mobiliser, est révélateur des circonstances changées.
Duc de Raguse a écrit :
Depuis quand des vaisseaux de guerre sont nécessaires à transporter des denrées alimentaires ?
C'est de l'ironie, hein?
Duc de Raguse a écrit :
Ils (les politiques et généraux français et russes) connaissaient ce plan (le plan Schlieffen) depuis 1904 et tous les historiens spécialistes - que j'ai cité plus haut - de la période le savent.
Et lorsqu'en 1904 le ministre des Affaires étrangères français fait état du "plan jaune" (ou Schlieffen) dans sa correspondance, c'est qu'il connait ce plan.
Le plan jaune (Fall Gelb) regardait l'invasion allemande de la deuxième Guerre du monde.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_jauneCiter :
Ce mythe (de l'isolation allemande) est d'ailleurs véhiculé largement après le conflit dans la société allemande.
Le combat des historiens allemands regarde la deuxième guerre mondiale, pas la première.
http://fr.wikipedia.org/wiki/HistorikerstreitPoldertijger a écrit :
Est-ce que le Duc peut m'expliquer qu'il soit plus capable à deviner les mobiles des politiques allemands?
Duc de Raguse a écrit :
Je ne devine rien. Encore une fois, ce sont des historiens comme Duroselle, Poitevin, Baechler, voire Figes qui l'affirment et non moi.
On ne peut pas trouver Poitevin à la toile.
Figes est un historien de l'histoire de la Russie, qui est mêlé d'une affaire sale au présent.
Des causes de la première Guerre mondiale, Duroselle a écrit :
Pour la guerre de 1914, la question (des causes de la guerre) est infinitivement plus complexe et a été passionnément contestée...
Passée la période de fièvre et de lutte, tous les historiens ont admis que la responsabilité volontaire et consciente d'une guerre générale n'appartenait à aucun des deux camps, et qu'une mécanisme avait joué, plus puissant que les hommes...
L'Allemagne se sentait isolée et menacée si elle perdait l'appui austro-hongrois...
La Russe a en effet trouvé vital - ce qui est discutable - de ne pas laisser écraser la Serbie, la France, de même, de ne pas abandonner son allié russe. Comme le dit Isaac: "Les Empires centraux ont offert délibérément, sinon imposé la guerre", mais l'Entente "l'a acceptée avec une promptitude dont l'adversaire même fut surpris."
J.-B Duroselle: L'Europe de 1815 à nos jours, 4e édition 1975, Presse universitaire de France, p. 309.
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