Le dossier de ceete affaire pourrait peut être être consulté par des historiens. N'est ce pas au bout de cent ans que les archives judiciaire sont consultables ?

Bon, je sais, les partisans de l'assassinat diront qu'il a été trafiqué

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Les archives sont ouvertes depuis plus de vingt ans.
Mais l'enquête sur la cause de la mort de l'écrivain, bien que sérieuse, n'a pas été orientée vers l'homicide, devant les évidences.
Ce n'est que bien plus tard, dans les années 70, que la nature criminelle éventuelle de la mort de Zola a été évoquée dans le Journal Libération.

Voir à ce titre l'ouvrage le plus récent sur le sujet : A. PAGES, De J'Accuse...! au Panthéon, Ed. Alain Souny, 2008.

a chaque fois qu'une personne célèbre meurt par accident on cherche toujours a nous croire que c'est un crime. cela doit arriver quelquefois mais c'est quand même assez rare

Dans le cas de Zola, ce qui manque, c'est la preuve. Mais pas le mobile. L'écrivain s'est fait des ennemis mortels en prenant le parti de Dreyfus. N'a-t-on pas trouvé une bombe devant la porte de son immeuble ?


Dans les années 50, quand ce journal publie un article sur les aveux qu'un certain Buronfosse -fumiste de profession- aurait fait en 1928 à un quidam nommé Jean Bedel, qui les a rapportés au journaliste de Libération.

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C'est l'histoire de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours

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Outre l'absence de preuves liées à l'homicide, c'est bien la difficulté de la thèse du meurtre, ce témoignage/aveu (très) indirect.

Je pense, compte tenu de la mentalité de l'époque, qu'un assassin l'aurait révolvérisé en pleine rue et qu'il aurait clamé haut et fort sa joie d'avoir abattu un "salopard".

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Oui d'autant que les jury d'assise de l'époque avaient une propension extraordinaire à l'indulgence envers les anti-dreyfusards, et l'acquittement facile.
Comme ce Grégory, qui, six ans plus tard, a tiré deux balles de révolver sur Alfred Dreyfus au Panthéon, en laissant croire que sa tentative de meurtre n'était qu'un "coup à faire peur", une révolte de braves gens.
Et cela a fonctionné puisqu'il a été acquitté sous les vivats...

Madame Caillaux et Villain furent aussi acquittés. L'assassin politique ne risquait guère de monter à l'échafaud.

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