Antonnet a écrit :
René Fonck a écrit :
Almayrac, ta photo n'est pas celle de la Seine vidée par les allemands pendant l'occupation ?
J'ai lu que les allemands avaient vidé la Seine à Paris en 43 pour rechercher des armes dissimulées dans son lit.
Il ne s'agissait en fait que d'une rumeur, quelqu'un en sait-il plus sur cet évènement ?
Qu'on-t-ils fait des 15 milliards de litres d'eau que la Seine charrie en moyenne par jours à Paris par temps sec ?
Ils l'on embouteillée et envoyée en Allemagne ?
Dans le même ordre d'idée lors de la crue de la Somme il y a quelques années, les habitants d'Abbeville avaient été sinistrés et certain ont fait courir le bruit que les autorités avaient détourné les eaux de la Seine sur la Somme pour éviter d'innonder Paris.
Malheureusement techniquement on ne peut pas faire ce genre de chose. Les canaux d'interconnexions entre les bassins versants des rivières françaises ont un débit nominal trop réduit pour que cela ait le moindre impact sur la gestion des cours d'eau.
Seuls la gestion des bassins réservoir situés en amont (forêt d'orient) permet un peu de réguler jusqu'à un certain point. Seuite à la crue 1910, en 1949, fut mis en service le premier « grand lac de Seine », le lac de Pannecière, sur l'Yonne. En 1966, alors que le lac-réservoir Marne était en cours de construction, le lac d'Orient ou lac-réservoir Seine fut inauguré à proximité de Troyes, en Champagne humide. L'année 1974 fut marquée par l'inauguration du lac du Der-Chantecoq (lac-réservoir Marne), qui devint le plus grand lac artificiel de France. Entre 1989 et 1990, le lac Amance et le lac du Temple, en dérivation de l'Aube, furent mis en eau.
Crée en 1969 l'« Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » (IIBRBS). Il a pour vocation de renforcer les débits de la Seine et de ses affluents lors de l'étiage (pour assurer les ressources en eau nécessaires à l'agglomération parisienne) et de protéger l'Île-de-France des inondations au moyen de lacs-réservoirs, dont il s'occupe. Mais ce jusqu'à un certain point. Si la crue de 1910 avait lieue demain, on aurait quand même le métro et le RER à évacuer.