bruyerois a écrit :
Le site de la ville de Paris parle de six mois avec un niveau de moins d'un mètre sans le soutien à l'étiage.
http://www.paris.fr/pratique/eau/la-sei ... _port_3142Pour ce qui est de vider la Seine , 13 km parcouru par l'eau à 2 km/h rien que pour la traversée de Paris , cela fait déjà 5 millions de m3 à stocker si on parle de fermer des barrages en amont situés à des dizaines , voir des centaines de kms on arrive à des chiffres astronomiques ( et sans les lacs de retenue)
Comment faites-vous ce calcul ?
Autre question : j'imagine que le but des barrages de réserve est de pouvoir écrêter une crue, en stockant pendant un certain temps tout le débit en surplus, en somme tout ce qui déborderait. Sait-on sur quels objectifs ce système est dimensionné ? (Du style : Absorber 3 jours, ou une semaine, du surplus représenté par une crue centennale comme celle de 1910.)
J'ai déjà vu un reportage sur la préparation par la Prévention Civile de la prochaine crue centennale, qui se produira tôt ou tard, (disons d'ici un à trente ans maxi) elle reprend le périmètre de la crue de 1910, et on s'aperçoit que ça va coûter cher et noyer pas mal d'infrastructures qui n'existaient pas à l'époque : relais téléphoniques de quartier, par exemple, lignes téléphoniques enterrées, systèmes automatisés du métro, voire alimentations électriques souterraines. Au total, une foule de boitiers électroniques ou de PC industriels qu'il faudra remplacer et reprogrammer, ce qui n'est pas une mince affaire. Les exercices portent sur la coupure de l'électricité et des communications sur cette zone, qui inclut ou impacte plusieurs hôpitaux, entre autres problèmes. (même les téléphones portables, qui ne fonctionnent que si les antennes relais peuvent rester connectées au réseau téléphonique classique.)