Léonard59 a écrit :
Que les nationalistes de l'époque aient pu utiliser cet argument fallacieux, est une chose, je suis choqué de le voir utiliser de nos jours...
Moi aussi.
Oliviert a écrit :
Darwin1859 a écrit :
Si l'affaire Dreyfus est surtout l'histoire d'un innocent injustement condamné et d'un dossier monté de toutes pièces, il y a bien aussi une affaire d'espionnage au départ, dont le coupable est Esterhazy (l'"affaire Esterhazy").
"Si". Restons dans l'hypothétique,
Encore faut-il bien lire. Sous cette forme, le "si" n'est pas hypothétique, il a au contraire une valeur
affirmative comparative, à l'instar de "comme" ou "alors que". Rien d'hypothétique dans l'innocence de Dreyfus. Votre formulation est soit très maladroite, soit en retard d'un bon siècle, si vous suggérez qu'il est peut-être coupable.
Vous faites également un contresens sur la volonté de Zola en publiant "J'accuse". Il sait qu'il ne démontre rien: il se rend susceptible de poursuites, où la charge de la preuve serait à ceux qu'il accuse. C'est brillant.
Pour le reste, le "frère allemand", Leonard a répondu. La maîtresse, on aimerait des détails.
Oliviert a écrit :
Esterhazy était un escroc, qui mentait facilement. Ses aveux tardifs sont douteux
Doutez-vous de la culpabilité d'Esterhazy? Scoop.
Oliviert a écrit :
Il y a eu effectivement "un dossier monté", présentant un peu plus d'indices qu'il n'y en avait en réalité, ce qui ne devrait pas invalider ceux qui étaient solides, ci-dessus.
Si (si affirmatif!), justement, cela a invalidé, à raison, sa condamnation. Ce que vous appelez des "indices solides" (sic!) ne sont pas des
preuves, la seule chose qui compte.
Le propos de votre post est-il de revisiter l'affaire,
à charge contre Dreyfus?