Bonjour,
Aigle a écrit :
Nombre de réactions d'hommes politiques français étaient très positives face à la révolution russe de février 1917 et n'envisageaient guère possible la défection générale des armées qui s'ensuivra.
Auriez-vous des sources autres que "nombre de réactions" ? Merci.
Citer :
On pense aussi que les soldats russes peu motivés par le tsarisme vont être galvanisés par la Révolution et vont remùporter autant de victoires que les Français à partir de 1792
là encore, le "
on pense"... Vous avez des extraits ? Des sources ?
Pour la gauche républicaine (les rad-soc notamment) soutenir l'alliance russe a toujours été un peu gênant : être allié de al nouvelle républqiue russe est plus facile à assumer idéologiquement.
Pas de chance, le plaisir fut de courte durée.
Citer :
A noter aussi que la peur de voir naître un Bonaparte russe a beaucoup joué pour exclure Trotsky de la succession de Lénine, Staline mettant en avant sa qualité de "politique".
Pourquoi ? Parce-que dès que l'on pense Trotsky, on pense "
fondateur Armée Rouge" -ce qui est assez réducteur et très commun- ? Qui a eu l'heureuse idée de comparer Trostky à un "
Bonaparte russe", existe-t-il des sources employant un terme aussi caricatural ?
La peur de Trotsky comme successeur de Lénine ? La peur de qui au sein de l'appareil du moment ? Boukharine ? Rykov ? Kirov (je n'ose le croire) ?
Staline a vraiment dû mettre ses qualités de "
politique" en avant ?
Qu'est-ce que vous entendez par "politique" car chacun connait la fameuse phrase de Zinoviev à celui qui n'était encore que Koba ? Là encore des sources seraient bienvenues.
Staline avait-il vraiment besoin de mettre des qualités en avant ? Peut être face à Boukharine ou Rykov, et encore...
Ou alors voulez-vous -par une périphrase- montrer comment il mettra ses qualités de "politique" en avant face à Boukharine aidé par Zinoviev et Khamenev essentiellement pour ensuite démontrer ses qualités de rebondissements lors dès grands procès ?
Sur la longueur, j'ai un peu de mal à croire en la crainte de certains vis à vis de Trotsky qui avait sa propre idée de la révolution, idée qui à long terme ne pouvait s'appliquer à la Russie. De plus Trotsky et sa ligne de pensée seront souvent en opposition ouverte à Lénine avant comme après la révolution.
Si j'osais, je dirais que Trotsky n'est pas un homme d'appareil comme on l'entend concernant cette révolution, pas sur la durée, pas un homme attaché aux manettes du pouvoir sur la longueur.
Les SD voient arriver le premier conflit mondial avec un certain enthousiasme que Trotsky est loin de partager et lors de l'organisation de l'Armée Rouge, il me semble que le nettoiement interne l'occupe plus (Blancs et autres). L'entente avec Lénine se situe au niveau des théoriciens qui quoique n'ayant pas les mêmes visions à terme possèdent la même analyse des évenements à certains moments.
Trotsky est un électron trop libre au niveau des théories pour s'entraver de la bureaucratie qui a contrario semble plaire à Staline -l'homme au parcours sans faute- qui l'aurait pensé au début ?...
Je serais heureuse de lire vos sources car Trotsky tout comme Staline ont un parcours atypique et fascinant.
Merci
Cdt.
g