Pour revenir sur deux sujets :
Archiduchesse Sophie :
L'archiduchesse Sophie n'était d'une branche cadette de Bavière mais unes des filles du Roi de Bavière, Maximilien Ier. Maximilien, en qualité de duc des Deux-Ponts était effectivement issu d'une branche cadette mais il était le seul héritier du dernier duc de Bavière mais qui lui-même n'était pas de la branche aînée, dite Electorale ou de Simmern, éteinte en 1685. Les Wittelsbach se sont divisés en beaucoup de branches - Paltinat, Simmern, Neubourg, Sulzbach, Deux-Ponts etc...Ils ont toujours eu des alliances brillantes. Il est extrêmement difficile de dénombrer les unions Wittelsbach-Habsbourg-Bourbon-Saxe-Brunswick.
L'archiduchesse Ludovika, mère de l'Impératrice Elisabeth et soeur de l'archiduchesse Sophie avait épousé son lointain cousin Maximilien, duc en Bavière, descendant de la branche Birkenfeld, cadette à partir de Jean-Charles Ier ( + 1654) duc des Deux-Ponts-Birkenfeld.
L'Archiduchesse Sophie n'était pas la femme autoritaire que l'on présente habituellement. Bien au contraire elle était une femme aimante, aimée et admirée. Très consciente des devoirs de sa charge, elle a essayé d'en faire prendre conscience à sa nièce et belle-fille, Elisabeth, qu'elle avait accueillie comme une fille. Le caractère d'Elisabeth était hélas incompatible avec les devoirs de la charge impériale. Elle ne s'en est pas moins comportée en impératrice quand il s'agissait de tirer les bénéfices de la fonction. Et gare à qui oubliait qui elle était !
Quant aux Wittelsbach, Son Altesse Royale de duc de Bavière conserve en son pays le premier rang et dispose d'une fortune qui lui peremt de le tenir. Il exerce de nombreuses activités caritatives. Il préside, entre autres, avec S.A.I.& R. l'Archiduchesse Rodolphe d'Autriche, "Aider Autrui, oeuvre qui a pour objet d'aider les plus démunis, orphelins, malades, handicapés, personnes âgées, dans les anciens territoires de l'Empire Austro-Hongrois, l'ancienne Europe de l'Est. Leur tâche est immense, à la hauteur des besoins. Ils s'en montrent dignes, aidés en cela par une armée de bénévoles.
Impératrice Marie-Thérèse :
De par la Pragmatique Sanction de 1713, acte de droit internatinal, reconnu par les puissances de l'époque, les couronnes d'Autriche, Hongrie et Bohême étaient indefectiblement unies au sein de la famille de Habsbourg et devaient être dévolues à l'héritier du chef de famille, même de sexe féminin, à déafut de descendant mâle par les mâles. En réalité, l'Empereurs Joseph Ier ( 1678-1711) et son frère Charles VI (1685-1740) ont eu chacun deux filles. Charles VI étant le dernier mâle Habsbourg, sa fille aînée Marie-Thérèse est devenue Reine de Hongrie, de Bohême etc...Elle n'a jamais été impératrice régnante. Seul son mari, François-Etienne de Lorraine, qui pour pouvoir l'épouser, a dû renoncer à son duché, trop près de la France, et accepter le Grand-duché de Toscane, alors sans titlaire, le dernier Médicis, Jean-Gaston étant décédé sans héritier. François-Etienne a été élu empereur. Et leurs enfants ont constitué la dynastie de Habsbourg-Lorraine. Marie-Thérèse à l'époque était d'ailleurs appelée la Reine de Hongrie et non l'Impératrice Marie-Thérèse. La dignité impériale étant élective - même fictivement puisque pendant quatre siècles, depuis 1437, la couronne a été dévolue aux Habsbourg. A la mort de Charles VI, la fiction a cédé le pas à la réalité de l'élection, car la Pragmatique Sanction ne pouvait s'appliquer au Saint Empire Romain Germanique. Malgré leur accord en 1713, la Prusse, la Saxe, l'Espagne, la Bavière, puis la France contestérent son héritage à Marie-Thérèse, à laquelle seule l'Angleterre apporta, son soutien. D'où la guerre de Succession d'Autriche ( 1740-1748) dont Marie-Thérèse sortit vainqueur. Elle sut administrer ses Etats avec une intelligence et une rigueur remarquables, sucitant l'admiration de tous ses anciens ennemis.
Il est à noter que la prolifique famille de Habsbourg s'est éteinte dans les mâles presque en même temps en Autriche et en Allemagne.
Aujourd'hui on compte plus de trois cents descendants de Marie-Thérèse de Habsbourg et François de Lorraine, actuellement vivant...
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