Chère marie, cette discussion tombe très bien je viens de finir il y a quelques semaines un article en italien dont le titre est "la chute de l'empire austro-hongrois etait il inévitable".
Citer :
Évidemment, tout dépend si l'on se place du point de vue Hongrois ou Autrichien. Les Autrichiens crièrent longtemps contre ce compromis, ne voulant pas convenir que, sans lui, la Hongrie aurait probablement fini -au prix de révolutions sans doute sanglantes - par se détacher de l'Empire
plaçons nous du coté des nationalités qui se sont retrouvées sous la couronnes de Saint-Etienne. les slaves, les croates, les slovenes, pensez, les magyars qui ne représentaient que 45% de la population possedeaient 392 sièges sur 413.....
Si on a parlé de prison des peuples en 1918 c'est de la Hongrie qu'il fallait parler.Lorsque en 1905, les hongrois demanderent lors du vote de la loi de finance, que le hongrois soit la seconde langue de l'armée, l'empereur dut brandir la menace du suffrage universel pour les faires reculer.
Citer :
L'Empire autrichien (pardon, austro-hongrois!) n'a pas survécu à la 1ere Guerre Mondiale, et ses provinces de Bohême sont devenues la Tchécoslovaquie. En aurait-il été autrement si l'empire avait été "austro-hongro-tchèque"? La magyarisation à outrance de la Cour, à l'instigation d'Élisabeth, a-t-il contribué, de près ou de loin, à la chute de l'Empire?
Je ne pense pas car après la mort de l'impératrice (et surtout de l'archiduc Rodlphe-voir le nouveau livre de jean des Cars-)l'esprit"Hongrois" disparu de la cour..il ne faut pas oublier que l'archiduc Francois Ferdinand avait en horreur la Hongrie et avait bien l'intention de réduire ses prétentions(notament en coiffant la couronne de Boheme et créer un vrai empire tripartite)
Citer :
Créé grâce à l'implication personnelle de l'Impératrice Élisabeth - dont ce fut le seul acte politique de toute son existence -
Sur ce point on peut meme parler de caprices, l'empereur ne pouvant rien refuser à son épouses.....