Snape31 a écrit :
c'est limité comme raisonnement... Il peut être intéressant d'en appeler a l'enfance de personnalité mais ce n'est pas une preuve suffisante, ni d'un coté ni de l'autre...
Je vous l'accorde mais ces paramètres sont pris en considération pour les notions évoquées par le duc de Raguse : responsabilité et culpabilité.
Ceci est d'importance pour approcher un être humain et répondre à un sujet tel celui-ci.
C'est nous qui posons la question, Guillaume II serait certainement étonné par la forme.
On pourrait faire facile : Guillaume II est source des malheurs du XXème siècle dans la mesure où le traité de Versailles entraîne la WW2. Si pas de premier conflit -Guillaume II en est la cause-, pas de second et par extension Hitler est un avatar suscité par Guillaume II.
C'est oublier un peu vite le souverain autrichien et sa rigidité. Cependant dans l'imagerie, Guillaume II est le "méchant" (décrypter : l'Allemagne). Voyez combien en montrant une entité au doigt, on peut biaiser le fond et l'essentiel.
En lâchant les chiens pour la curée, qui est responsable de cette image peu ragoûtante ? Celui qui lâche où les chiens qui y voient une récompense ? Celui qui lâche s'inscrit dans un procédé. C'est ainsi : il n'est ni directement responsable et ne peut -par là- se sentir coupable. Il est un maillon d'un procédé. C'est ainsi que l'on dilue les notions évoquées par le Duc de Raguse. Le sujet implique plus une réponse s'appuyant sur le ressenti que sur les faits. Si l'on s'appuie seulement sur les faits, la question n'a pas lieu d'être, elle devient "caricature".
Citer :
Voilà la triste réalité de sa piteuse ascension contre sa propre famille.
Je suis d'accord sur l'essentiel mais pas la conclusion.
On pourrait croire en vous lisant que Guillaume II met l'Europe à feu et à sang dans le simple but d'une réaction contre l'Angleterre. La plus grande partie de sa famille est continentale et rien ne l'attache à la France.
On retient -pour l'Autriche- le "vieil empereur" et puis il est absent à la fin, "la légende noire des Habsbourg" (un peu plus, un peu moins), l'attitude de son petit neveu et de son épouse (la recherche d'une paix séparée, le martyre de cette famille exilée etc.) ou combien image et l'histoire véhiculées sont importantes.
Ce conflit est le fruit d'un contexte. Poser une telle question est déjà chercher un coupable en ayant manifestement le nom en tête. L'introduire sous le biais d'une interrogation fait toute la différence. La question est donc biaisée au départ.