Ungern, vous éludez toujours ma question et votre dernière réponse est pour le moins sybilline (et vous faites une telle consommation de guillemets qu'on ne sait plus quoi croire !
).
Nous pouvons continuer ce point par MP pour ne pas y consacrer entièrement le sujet, mais je ne comprends toujours pas pourquoi vous semblez persister à voir un je ne sais quoi de malsain dans le fait d'aller visiter les sites de la PGM même lorsqu'on ne peut y rattacher aucun fait familial.
Du reste, je doute que pour les Français de 1919, saoulés d'horreurs, il y ait eu dans des proportions importantes une véritable envie morbide d'aller mater du squelette dans les tranchées vides.
Mais faute de documents nous en restons à des impressions et nous allons bientôt en être réduits à des propos de comptoir, je le crains, et le sujet mérite mieux.
Récapépètons :
Ce tourisme existe et il est important (apparition d'hôtels, publication de guides ). Il est divers :
- anciens combattants
- proches à la recherche des lieux de vie (ou de mort) d'un soldat, voire de son corps
- autres personnes désireuses de voir de leurs yeux ces sites pour des raisons au sujet desquelles nous débattons : "morbidité", patriotisme comme dit Savinien, simple volonté de visualiser ces lieux d'histoire tragique.
On avait même des Américains venant "rendre hommage au combat pour la civilisation", comme celui qui a découvert ce qu'il a interprété comme la Tranchée des Baïonnettes par exemple.
Mais tout cela pour quel total ?
Quelles proportions pour chaque catégorie ? sachant qu'elles ont dû considérablement évoluer de 1919 à, mettons, 1939 (a fortiori à nos jours) avec un événement important, le nettoyage des champs de bataille.
Le guide Michelin vers lequel je vous ai donné un lien permet de suivre pas à pas les phases de la bataille (celle de la Marne en l'occurence), de comprendre son déroulement (choix de panoramas d'où l'on voit les points clés) mais aussi de retrouver chaque petit signe de combats sur la terre de France (indication d'un arbre mutilé par un obus...) sans oublier les stèles diverses, et les tombes qui étaient encore éparpillées dans la campagne.
Pouvons-nous en déduire un ou plusieurs types de public visés à la vue de ces choix rédactionnels ?