J'ai divisé le sujet et mis ici ce qui est spécifique de la manière dont s'est terminée la PGM.
Narduccio a écrit :
A mon avis, ce qui a du peser bien plus, c'est la déclaration de Roosevelt et de Churchill proclamant que la guerre ne pouvait se terminer que par la reddition inconditionnelle des armées de l'Axe. Et le fait qu'ils ont rejeté toutes les offres de médiations qui leur furent faites.
Ungern a écrit :
Cette attitude américaine est de prime abord "incompréhensible tant d'un point e vue tactique que stratégique .
Elle soude les allemands derrière leur chef ,et coupe court à toute possibilité de tractation et donc de dissension chez l'adversaire,puisqu'il n'y a plus de monnaie d'échange possible .
Mais on ne fait pas une erreur pareille quand on est quelqu'un de la trempe de Roosevelt,et même si par erreur on l'a faite, on essaye à tout prix de la faire oublier,or jamais il ne l'a tenté.
Narduccio a écrit :
Ungern a écrit :
Cette attitude américaine est de prime abord "incompréhensible tant d'un point de vue tactique que stratégique.
Pas américaine, mais elle est faite au nom des alliés et est donc acceptée par toutes les nations qui participent à la guerre contre l'Axe.
Ensuite, il s'agit d'une décision qui découle d'une analyse de la fin de la PGM.
Le gouvernement allemand et anglais savaient bien qu'en novembre 1918, l'armée allemande était sur les rotules : KO debout. Or, les militaires allemands n'avaient pas voulu d'une reddition et avait exigé que les politiques demandent un armistice. Or, dans les faits, c'étaient les milieux militaires qui gouvernaient l'Allemagne depuis au moins 1916.
Pourtant, dès les premiers mois de 1919, des jeunes officiers de l'État-majors allemands, donc connaissant exactement la réaliste de la situation, lancent la légende du
coup de
poignard dans le
dos.
La conséquence de cela ? 20 ans après, l'Allemagne recommence la guerre et l'une des raisons mises en avant, c'est d'effacer la honte du dictak de Versailles qui fait suite au fameux
coup de
poignard dans le
dos.
Les gouvernants anglais et américains, mais d'autres avaient fait la même analyse, pensaient qu'en 1918, Foch (à moins que ce ne soit Joffre, j'ai un doute) avait raison et qu'il aurait fallu "courser"les Allemands jusqu'à Berlin. Dans ces conditions, les Allemands n'auraient pu donner suite à cette légende.
Donc, cette fois, on ne ferait pas l'erreur de novembre 1918. On ferait la paix quand les militaires allemands reconnaitront qu'ils sont bel et bien battus; militairement battus.
Le but de Churchill et de Roosevelt était de faire en sorte que la SGM soit la vraie "der de der".
Bonjour
Rectification HS:
De Narduccio
Citer :
Les gouvernants anglais et américains, mais d'autres avaient fait la même analyse, pensaient qu'en 1918, Foch (à moins que ce ne soit Joffre, j'ai un doute) avait raison et qu'il aurait fallu "courser"les Allemands jusqu'à Berlin. Dans ces conditions, les Allemands n'auraient pu donner suite à cette légende.
Ce n'est ni Foch, ni Joffre qui voulaient "courser" les Allemands jusqu'à Berlin, encore moins les anglais et Wilson.
C'est le général Pétain, en accord avec le général Perching, par son offensive générale prévue pour être déclenchée le 14 novembre 1918. Cette offensive aurait permis l'entrée des alliés en Allemagne, peut-être à Berlin.
Mais l'auréole de la victoire aurait échappée à Foch...
Bofer/9