Bonjour,
Du point de vu purement militaire, il n'a pas montré grand chose lorsqu'il était commandant en chef de l'armée d'Orient à Salonique en Grece.
Il semblerait, par exemple, qu'il se soit plus occupé des affaires politique de la Grèce que de sa ligne de front. Cependant, il est vrai que le roi de Grèce semblait indécis et l'on lui reprochait une certaine "germanophilie", comment ne pas oublier les marins Français qui furent égorgés sur le port de Salonique par les gardes du Roi ??
L'état des troupes Française et Allié de l'armée d'Orient était lamentable et les lignes défensives assez mal organisée et fortifiées, c'est en tout cas ce que put constater le général de Castelnau lorsqu'il vint les inspecter en 1916. Coté conception des plans de bataille, ce n'était pas, non plus, le grand fort du général Sarrail, il avait deux ans de retards sur les conceptions tactique et stratégique du front de France. Pour exemple, en plein milieu de l'année 1916, il fit attaquer ses troupes dans un secteur montagneux après une petite préparation d'artillerie de 75 mm..alors qu'il aurait fallu la faire avec de nombreuses pièces d'artillerie lourde.
Enfin, oui, comme Joffre, Nivelle, Duchêne (celui du 27 mai 1918), beaucoup de généraux Français durent leur postes de grands commandement plus à leur choix politique qu'à de véritables talents militaire.
Les meilleurs tête pensante de l'armée étaient surtout Pétain, de Castelnau et Franchet d'Esperey. Le général de Castlenau, dont les services pour le salut de la France furent nombreux et sont de nos jours assez méconnus, n'a même pas eu le droit au bâton de maréchal!