Un ami vient de dactylographier le journal de guerre de son grand père rédigé au jour le jour de juillet 14 à mai 15 - date à laquelle il a été blessé grièvement. Il a servi comme lieutenant au 5è chasseurs d'Afrique puis comme capitaine au 19è BCP (infanterie donc à partir d'avril 15).
J'en retiens la confirmation de quelques idées répandues : à l'armée ordres et contre ordres sont les deux mamelles du commandement
...la cavalerie à cheval n'a cessé de se déplacer du sud vers le nord puis du nord vers le sud sans vraiment combattre et finir à pied ... Et puis l'idée qu'à partir de la Marne il ne fallut plus céder un pouce de terrain - fut-ce au prix de pertes déraisonnables : l'auteur n'hésite pas à traiter de "la^ches" des soldats qui ont perdu la première ligne de tranchées et estime légitime de lancer une contre-attaque pour reprendre cete ligne ...
E,n revanche j'ai noté avec étonnement que plus que les mitrailleuses c'était la puissance de feu de l'artillerie allemande qui désorganisait les troupes françaises ... même si sa dangerosité était faible : de l'orde de 5 obus pour arriver à tuer un français !
et aussi que très raisonnablement les cavaliers se déplaçaient à cheval .. mais combattaient à pied à coups de carabines.
Egalement il semble que les français n'aient guère eu l'idée au cours de la retraite de s'enfermer dans des villages ou des fermes pour opposer des obstacles à l'avance allemande et ainsi la ralentir : peut-être pensaient ils que l'artillerie ennemie était trop forte et de nature à balayer toute fortification sommaire ?? j'aimarais savoir ...
Des lecteurs plus compétents que moi peuvent ils commenter ces analyses (faites à chaud par un cavalier - militaire de carrière - sorti de StCyr en 1912) ??
PS : ce message est peut être mal situé et pourrait relever de la rubrique d'histoire militaire ... désolé.