Bonjour à tous,


il est certain que la mort le 21 novembre 1916 de François-Joseph, empereur d'Autriche marque un tournant essentiel dans la politique intérieure et extérieure du pays. La mort d'un souverain dans une période de guerre est toujours un cas particulier.
Dès lors, sait-on comment dans la presse de l'époque (et je parle de toute la presse européenne voire américaine) la nouvelle fut considérée ? De même comment a-t-on vu le nouvel empereur Charles ?

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Pour commencer à me renseigner, je me suis plongé dans les journauxnumérisés sur le site de Gallica.

Deux faits intéressants en ressortent :
- François Joseph meurt le 21 novembre. L'annonce n'est que le 22 au soir. De faux bulletins de santé sont donnés le 21 au soir à la presse. Ainsi les rumeurs d'une corégence avec l'archiduc héritier Charles n'était, selon le journaliste, qu'un moyen de préparer la population autrichienne à la nouvelle.
- La mort de l'empereur ne change en rien la physionomie du conflit. Pour La Croix, l'Autriche n'est que le vassal de l'Allemagne et de son Kaïser lui-même sous la botte de Hindenbourg. Berlin serait d'ailleurs ravi de la mort de l'empereur et se féliciterait de la docilité de son voisin. Cela signerait en outre la fin de l'Autriche comme grande puissance. Pour la Tribuna, dont La Croix livre un extrait, la mort de François-Joseph n'est un réalité qu'un petit évènement.

Que pensez-vous de ces diverses assertions ?

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Sans oublier de jeter un oeil vers la presse des tranchées... Long travail!

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

La mort de François-Joseph est relatée le 23 avril 1916 dans L'Action Française. Dans l'empire d'Autriche, la nouvelle fait l'effet d'une bombe, bien que l'on savait que l'empereur était souffrant depuis quelques jours. Les habitants de Vienne sont tout affolés, à la guerre et à l'assassina quelques semaines auparavant du premier ministre, s'ajoute de fait la mort d'un empereur qui était au pouvoir depuis 68 ans. Plusieurs générations sont donc nées et ont grandi avec l'image de cet empereur et Vienne semble "orpheline".

Si vous avez "Le roman de Vienne" de Jean des Cars, l'écrivain y consacre deux-trois pages. Le cas contraire, je peux les recopier si cela vous intéresse.

NB: Un numéro d'un journal du 23 novembre: http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/PRESS//journal-le-n-8824-du-23-11-1916,6666977.aspx

Le monde d'hier de Stefan Zweig y consacre également quelques pages.

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"Dieu est mort." Nietzsche
"Le barbare est celui qui croit en la barbarie." C. Levi-Strauss