CNE503 a écrit :
Deux voire trois corps d'armée, ce n'est pas une "légère" différence. C'est, dans une bataille aussi disputée que la contre-offensive de la Marne, la différence entre la victoire et la défaite.
Au vue de l'ensemble des forces présentent lors de la bataille de la marne c'est pas non plus extraordinaire. Mais vous avez raison c'est ce qui fait la différence.
CNE503 a écrit :
Il y a bien sûr une autre analyse complémentaire : notamment, les Allemands ont une aile refusée, à gauche (en Alsace-Moselle), bien trop conséquente, qu'ils auraient mieux fait de dégarnir au profit de l'aile marchante, à droite. Que les Français pénètrent en Alsace-Moselle auraient dû être un des piliers de la manoeuvre allemande, plutôt que de s'échiner à les en repousser coûte que coûte. Qu'importait de perdre Mulhouse et Colmar, et de laisser Metz et Strasbourg assiégées pendant quelques jours, tant que l'armée française donnait dans le piège, engluait ses divisions dans la nasse et était dès lors incapable de faire face à l'irruption du gros du Kaiserheer depuis la Belgique ?
Oui, le fait de mettre le Kronprinz dans ce secteur y est pour beaucoup.
CNE503 a écrit :
Retirer deux à trois corps d'armée au profit du front oriental, défendre avec des moyens trop importants l'Alsace-Moselle où les Français ne peuvent pas ne pas attaquer : voilà les deux erreurs allemandes qui conduisent au "miracle de la Marne".
Je dirais également leur trop grande confiance en eux : ils croient que c'est plié à l'ouest, d'ou la décision de retirer les corps d'armée.