Ungern a écrit :
Désolé,mais la manoeuvre en 18 consistait à amener le maximum de soldats et de matériels sur un point,n'importe le quel, et de tapper dessus jusqu'à ce que le front adverse cède par manque de force de remplacement .
Euh... Je pense que c'était plutôt avant, ça. En 15, 16 et 17... D'un côté comme de l'autre !
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Ce n'est plus une guerre de génies militaires,c'est une guerre de chefs de gare .
En 18, Ludendorff attaque à la jointure des fronts anglais et français. Il veut séparer les 2 armées, prendre Amiens et rejeter les Anglais vers la Manche et les Français sur Paris. Peut-être pas génial, mais il y a une pensée stratégique. Seulement, il ne s'y tiendra pas, parce que son offensive de diversion sur le chemin des Dames réussit au-delà de toute espérance. Le voilà donc qui se met en tête de passer la Marne et de déborder Paris par l'Est !
De notre côté, on réplique par une gestion judicieuse des réserves et l'engagement sans cesse accru des chars. Peut-être pas de la grande stratégie, mais de la bonne tactique. Et quand l'ennemi attaque encore en Champagne, on s'est replié sagement sur une seconde position très forte !
Après quoi, les Allemands étant saignés à blanc, ils n'ont plus la force de recommencer, ni de s'opposer durablement à nos contre-attaques locales
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Désolé de présenter les choses "ainsi,mais c'est "ainsi" qu'il faut les voir .
Je passe sous silence l'offensive du Chemin des Dames dont la conception et l'exécution tient plus de la psychanalyse que de l'incompétence .
Au total un très très sombre tableau .
Sûr. Mais encore une fois, ceci vaut pour 15, 16 et 17. Les années sanglantes...
Evidemment, à l'Est, Hindenburg et Ludendorff font du meilleur travail. Mais les conditions ne sont pas tout à fait les mêmes.