Je connais, vaguement, les uniformes de l'armée "kuk", si je peux vous aider...
Pour en revenir au sujet de la marine austro-hongroise ( cf, par exemple, la reédition du Jane's datant des années 1990, " Fighting Ships of WWI", ou les éditions originales de "Flottes de Combat" disponibles au Musée de la Marine à Paris), classée au 7 ou 8° rang européen/mondiale, la flotte AH est une une arme uniquement défensive, chargée de protéger le millier de kms de côte de l'Empire, allant de la frontière italienne à la frontière albanaise et de tenir l'Adriatique.
Sans aucun appui ( point de ravitaillement/ base) en Méditerannée, cette flotte est strictement limitée à ce "bras de mer, surtout avec l'entrée en guerre de l'Italie, en 1915, aux cotés de l'Entente.
Donc, stratégiquement, elle était condamnée à l'immobilisme, les ports alliés les plus proches étant Constantinople ou les ports belges...
Au point de vue matériels, elle disposait de dreadnoughts ultra modernes ( Viribus Unitis, Tegethoff, Szent Istvan et le dernier dont je ne me souviens plus du nom ..), équivalent aux Courbet français lancés à la fin de la guerre, en deuxième ligne, des bâtiments datant des années 1890, deux tourelles mono calibre, de la même génération que les Bouvet ou Charlemagne français, coulés aux Dardanelles.
Les croiseurs-cuirassés ( croiseurs lourds) étaient obsolètes ( années 1890), par contre, elle disposait de 4 croiseurs légers ( croiseurs protégés), du type Novara, Heligoland, sous licence allemande, des plus modernes, il en va de même pour les contre-torpilleurs, une vingtaine, tous modernes, les torpilleurs, par contre, dataients de la fin du siècle précédant, début du siècle, adaptés à l'Adriatique, par beau temps... les sous-marins, modernes, renforcés par des unités allemandes et un sm français capturé, ont représenté une menace permanente pour les forces alliées pendant toute la guerre ( y compris la perte d'un croiseur français).
Tout ceci pour dire que si la flotte KuK n'a pas bougé pendant 4 années, c'est qu'elle n'avait pas où aller, ni de mission offensive, la principale affaire, celle d'Otrante, en 1917, a été pour deux croiseurs légers et quelques destroyers, sous les ordres de Horty, d'éliminer des chalutiers anglais en train de dresser un barrage de filets anti-sousmarins dans le détroit d'Otrante, ce qui a été fait!
Il faut, d'ailleurs, noter, que l'une des rares sorties des grands bâtiments de combat a été soldée par la perte de l'un d'entre-eux, le Szent Istvan, coulé par deux microscopiques vedettes lance torpilles italiennes..
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