Narduccio a écrit :
Mazeratti, inconnue au bataillon...Et je ne pense pas que ça puisse être la voiture d'un chef d’État.
Je suis d'une nullité crasse. Une voiture doit rouler, c'est tout ce que je demande...
Ce que je voulais "faire passer comme message" est que sur son cheval comme sur tout ce que vous voulez, Mussolini avait toujours un air un peu... lourd et violent.
Jean R a écrit :
Le charisme tout seul ne peut rien faire, il faut une situation et une direction à donner. Après, je ne sais vraiment pas à quoi vous mesurez le charisme, et ce n'est pas le sujet ici...
Je vous l'accorde puisque le charisme ne tient pas de l'apparence physique sur laquelle vous bloquez avec Savonarole. Prendre une personne de la même époque dans un contexte chaotique aurait été plus parlant. Il est évident qu'une personne ne prend pas la parole pour dire : "j'ai du charisme". En général, c'est pour échanger. Echanger sur des idées dans le cadre -au début du moins- d'un débat face à d'autres orateurs plus doués, plus connus, plus intelligents et pourtant c'est le "charisme" qui fait la différence, qui fait que l'on va écouter pas forcément le plus beau (on se fiche de ceci dans un débat d'idées), le plus intelligent (les idées peuvent être captées et rendues de manière "charismatique") par celui qui justement possède cet atout. Ce n'est pas le sujet mais l'apparence ne s'aulne pas simplement à la "beauté" comme un concept total binaire ; du moins ce n'est ainsi que je vois "la beauté" et pas plus l'apparence. Justement, je ne me fie surtout pas à l'apparence telle que bien souvent on l'entend car ceci me semble très réducteur pour l'être humain. Pour certains Napoléon a du charisme. Je dirais (je suis cruellement seule sur ce fil en tant que marqueur féminin
) qu'il a un "certain" charisme essentiellement devant la soldatesque (pour le reste il y eu des courtisans et des intéressés au fil du temps et des victoires). C'est le recul qui me fait dire ceci parce-que je sais qu'il a pas tellement charismé le 18 brumaire. J'emploie l'adjectif "certain" parce-qu'il ne sera pas suivi jusqu'au bout : on ne boira pas la coupe jusqu'à la lie. C'est ce qui s'appelle un "marqueur". Avant le "début de la fin" et malgré le boulonnage et la propagande, le navire prend l'eau et ce dès les premières défaites. Le voile se déchire.
On peut arrêter sur la taille d'Hitler, la couleur des yeux, les vêtements full/point. Le sujet n'aurait pas été bien loin.
Pour moi ce que l'on nomme l'apparence va au-delà surtout lorsque l'on se nomme Hitler avec ce que l'on sait de ce qui sera. Alors oui, je trouve important de traiter de son charisme. Je ne suis pas historienne mais un historien sérieux ferait-il fi de ce paramètre ? Ferait-il un parallèle avec une personne telle Savonarole (un illuminé déjà mort avant d'avoir été enfumé) ? Vous me questionnez sur ce que j'entends par "charisme". Ceci peut participer au charme et nous ne sommes pas plus avancés. Je reviens donc sur un adjectif employé par vous : "
moche" et le filigrane "étonnant d'avoir du "charisme" parce-que l'on est "moche". La définition du Larousse est
"qui est laid" et voici ce qui est écrit pour
"laid" :
- Qui est désagréable à voir (très subjectif)
- Qui s'écarte du beau (idem, où commence la beauté ? il existe des "laids" que l'on s'arrache)
- Qui inspire le dégoût, le mépris (sens figuré).
Un sophisme aisé démonterait votre phrase du style :
Tout les beaux ont du charisme, X est beau, X a du charisme ou bien
X est moche et a du charisme, c'est étonnant
Y est étonnant et beau
X est étonnant et beau...
(syllogisme, merci à certains intervenants qui m'ont appris la différence et même le tout)
Je suis désolée de ce HS double car je me suis de plus écartée de "l'histoire".
Sans ce "
plus" inné chez Hitler, la question de l'apparence se serait-elle posée (Cf. : Winifred Wagner) ? Non ! D'ailleurs vient un moment où H. va devoir comprendre que son apparence ne "colle" plus à ce qu'il est devenu... de par son charisme.
et là je suis dans le sujet.