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Comment la République de Weimar s'est-elle effondrée ?
Les Allemands avaient un désir de revanche militaire. 10%  10%  [ 5 ]
Le pays était secoué par une crise économique et sociale. 48%  48%  [ 24 ]
Les Allemands ont eu peur des communistes. 8%  8%  [ 4 ]
Il y a une tradition du pouvoir autoritaire en Allemagne. 8%  8%  [ 4 ]
Il n' y avait que des faibles face à Hitler. 16%  16%  [ 8 ]
Autres ( à préciser ) 10%  10%  [ 5 ]
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Message Publié : 14 Mars 2009 14:17 
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Localisation : Athènes (en exil)
J'ai lu ce long sujet qui remonte à 2003 et qui a été réactivé judicieusment par Duc de Raguse.
Vous parliez de "militarisme prussien" et je m'étonne que vous n'ayez (sauf mauvaise lecture de ma part) cité le meilleur écrivain de cet "prussianité" fondamentalement antidémocratique et militariste : Ernst von Salomon.
Pour ceux qui sont intéressés par l'Allemagne de l'entre-deux guerres, von Salomon à travers ses témoignages (Les Cadets qui est le récit de son enfance, de ses 11 ans [il est né en 1902] à la fin de la Grande guerre au sein de l'école des cadets, Les Réprouvés sur son engagement au sein des Corps-francs) est, je trouve, idéal pour comprendre la vision de l'Allemagne qu'a un nationaliste. Ses livres sont consistants (allez voir le Questionnaire, autre témoignage qu'il fait en utilisant les questions du questionnaire que les Américains distribuèrent en 1945 et dont le retour conditionnait l'aide alimentaire!) et intéressants.
Authentique nationaliste, de ceux qui ont été peiné de ne pouvoir se battre en 1914-1918 et qui ont combattu les Spartakistes, il a fait 5 années de prison pour complicité dans l'Assassinat de W. Rathenau. Ce dernier, personnage extraordinaire, suscitait à la fois admiration et répulsion de la part de l'organisation Consul à laquelle von Salomon faisait partie. il va progressivement prendre ses distances avec les nazis qu'il juge un peu trop démagogiques, bruyants et violents à son goût pour verser vers le pacifisme après 1945 (et un emprisonnement de quelques temps chez les Alliés). Il meurt en 1972.
Un témoignage qui n'hésite pas à montrer cette "prussianité" jusqu'à la caricature ("vous-êtes ici pour apprendre à mourir" disait l'école des Cadets de Karlsruhe à ces jeunes de 11 ans...) et où il n'hésite pas à se moquer de lui-même.

Grâce à lui, j'ai pu comprendre beaucoup de choses sur le milieu des nationaux-conservateurs de l'entre-deux guerres. Et sur la richesse du nationalisme allemand qui est loin d'être séduit par les ritournelles de A. Hitler.

Bien sûr, comme SAS le Duc de Raguse et son interlocuteur de 2003 le disaient, les causes de l'arrivée au pouvoir de 1933 sont complexes et ne sauraient se résumer à un point plus déterminant qu'un autre. Mais quand vous entendez à la radio, à la télévision, des journalistes, des économistes ou des hommes politiques hisser le drapeau noir en disant : "attention avec la crise de 2009 parce que celle de 1929 à donné Hitler", vous comprenez qu'il y a encore du boulot (de la part des professeurs!) pour faire lutter contre les schémas du genre :
_Si B est arrivé parce que A est venu, il faut que H ne fasse pas que B revienne.

;)
_

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Message Publié : 14 Mars 2009 21:05 
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Localisation : Provinces illyriennes
Il est vrai que le personnage de von Salomon est des plus intéressants pour comprendre cette période en Allemagne. Je ne sais pas trop si son parcours illustre véritablement le militarisme prussien ou plutôt celui d'un personnage désaxé, qui ne comprend pas vraiment pourquoi l'Allemagne est sur le banc des accusés en 1918, emputée et humiliée alors que la victoire était si proche... (selon le "bourrage de crâne" du haut commandemant ! :wink: )
L'expérience du combat et sa fascination pour la lutte armée souligne aussi cette incapacité pour certains hommes à reprendre une vie normale après l'expérience du feu dans un contexte si brutalisant.
Je conseille aussi la lecture de ses ouvrages - assez faciles à lire en plus ! :wink:

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Message Publié : 14 Mars 2009 21:14 
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Localisation : Athènes (en exil)
Si on met de côté Les Cadets où il est bien jeune, Les réprouvés montrent surtout, en effet, que ces jeunes gens étaient paumés dans une Allemagne qu'ils ne comprenaient plus guère. Et von Salomon va bien se "calmer" après 1945 quand les événements vont lui montrer jusqu'où l'idéal prussien (dont il était imprégné) peut conduire.
Il faut lire les cadets pour comprendre la fascination pour la guerre dès le plus jeune âge. Au point que de jeunes cadets de 12-13 ans se glorifient quand un frère, un père meurent au combat et rejettent comme un planqué ou un suspect un soldat qui monte en grade pour actes de courage et une jolie croix de fer sur le poitrail. La honte les envahie presque quand le père revient vivant des combats. C'est saisissant comme témoignage et comme le dit J. Rovan dans la présentation de ses oeuvres, on se demande comment von Salomon n'est pas fini par adhérer au nazisme.
La guerre, "y'en a des qui aiment ça" et des Ludendorff ou des Göring étaient incapables de vivre par temps de paix. La sensation de virilité et de supériorité sur l'ennemi, le plaisir du port de l'uniforme, le commandement pour les plus gradés, tout ça à de quoi fanatiser de jeunes enfants et adultes.
D'ailleurs, connaissez-vous une bonne biographie (en français of course!) de Walther Rathenau? Un homme d'une intelligence remarquable d'après ce que j'ai pu lire sur lui. Von Salomon a participé à son assassinat (il avait 20 ans, ce qui montre sa détermination) mais était fasciné par lui et j'aimerai mieux le connaitre. Merci.

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Message Publié : 15 Mars 2009 9:40 
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Marc Bloch
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Localisation : Allemagne
Pour tenter d'y voir clair ans cette période riche et confuse, il faut lire l'ouvrage qui est une somme sur la question :
"La révolution conservatrice en Allemagne 1918-1932 " par Armin Mohler - Edition Pardès.

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Message Publié : 16 Mars 2009 11:26 
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Polycrate de Samos a écrit :
D'ailleurs, connaissez-vous une bonne biographie (en français of course!) de Walther Rathenau? .


Hélas, la seule que je connaisse est en allemand, très bonne parait il, mais qui n'a pas été traduite en français.

Christian Schölzel, Walther Rathenau. Eine Biographie, Paderborn (FerdinandSchöningh) 2006, 652 p

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 16 Mars 2009 11:47 
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Localisation : Athènes (en exil)
Ma méconnaissance de l'allemand me joue des tours!
S'il y avait bien un homme passionnant au lendemain de la première guerre mondial, c'est bien lui. Dommage...

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Message Publié : 16 Mars 2009 15:55 
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Thucydide
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Inscription : 22 Avr 2008 15:31
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Je me permets de vous indiquer en passant l'existence d'un (très bon) film de Sam Peckinpah, Croix de Fer (1977), qui illustre en partie ce que dit Polycrate de Samos à partir de von Salomon sur l'esprit militaire prussien, la recherche de l'honneur dans le combat, etc. Il contient probablement des éléments historiques erronés, mais le film raconte l'histoire de l'opposition, sur le front russe en 1943, entre un capitaine prussien, aristocrate (joué par James Mason), qui cherche à tout prix à obtenir la fameuse croix de fer pour pouvoir revenir la tête haute dans sa famille, et un sergent de la Wehrmacht (James Coburn), désabusé, qui a déjà la croix mais qui refuse les honneurs et ne se bat plus que pour survivre. Le film est à mon avis un des premiers à rompre avec l'image héroïque ou une vision épurée des combats donnée par le cinéma de la Seconde Guerre (type Le Jour le plus long) en montrant la guerre dans toute son horreur, sa brutalité, son absurdité, qui plus est en se plaçant du côté allemand!! Ce n'est sûrement pas le lieu pour discuter du film, en tout cas il montre notamment cette mentalité de l'honneur prussien et la pression sociale qui pesait alors sur certains.

http://www.imdb.com/title/tt0074695/


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Message Publié : 16 Mars 2009 20:17 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
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Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
S'il y avait bien un homme passionnant au lendemain de la première guerre mondial, c'est bien lui. Dommage...

C'est exact. Pour autant, un autre est aussi intéressant concernant cette période, il s'agit de G. Stresemann. (et là une excellente biographie existe en français ! :wink: )

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Message Publié : 13 Déc 2015 21:14 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 13 Jan 2013 13:11
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Pierma a écrit :
Dans cette Allemagne très agitée, il est frappant de remarquer à quel point les militaires gardent le contrôle des choses. En 1918 ils forcent l'empereur à l'abdication

Ha? Pourriez vous m’éclaircir sur les détails de cette abdication forcée? S'est il agit d'une véritable mise au pied du mur avec des menaces ou d'une abdication "à la Napoléon" (pression indirecte des maréchaux). Sait on quelle en ont été les circonstances précises? Car jusqu’alors je m'imaginais Guillaume II abdiquant devant l'ampleur de la révolution et le délitement de l’armée mais pas sous la pression directe de l'état major.

Cordialement.


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Message Publié : 13 Déc 2015 22:22 
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C'est très simple : alors que le désordre grandissait en Allemagne, Guillaume II a demandé s'il pouvait compter sur les militaires, et ceux-ci lui ont répondu que non.
-l'armée n'a-t-elle pas prêté serment de fidélité ?
- c'est une fiction qui ne tient pas dans les circonstances présentes.
J'ai le souvenir de ce dialogue, mais je ne sais plus qui étaient les militaires présents.
Il y a aussi cette réponse célèbre à l'empereur désirant se rendre sur le front pour y faire une belle fin :"patientez, majesté, le front ne va pas tarder à arriver jusqu'à vous."
L'état-major pousse l'empereur à l'abdication mais refuse d'aller signer l'armistice et en laisse le soin aux civils, pour ne pas en porter la responsabilité.

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Message Publié : 13 Déc 2015 22:44 
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Inscription : 20 Déc 2008 14:01
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Localisation : Bourgogne
Il semblerait que la question de la fidélité de l'armée ait été posée lorsque l'un des plantons de service à l'entrée que GQG de Spa a "oublié" de saluer au passage du véhicule de "Seine Majestät". L'unité de service était un des bataillons d'assaut les plus considérés (le Sturm-Bataillon Nr.5 "Rohr" si ma mémoire est bonne), et ce manquement à la discipline la plus élémentaire dans une unité censée être d'une fidélité éprouvée a poussé l'entourage du Kaiser à questionner la loyauté de l'ensemble du Feldheer. La réponse d'Hindenburg (et de Groener) fut tout sauf plaisante, puisqu'ils ne purent assurer l'empereur, lui, le "seigneur suprême de la guerre", de la fidélité de son armée. En conséquence de quoi, Guillaume II décida de s'exiler aux Pays-Bas, et il n'y abdiqua que là-bas, vers le 28 novembre 1918 de tête.

Le manque de foi de l'armée en son empereur a donc considérablement réduit les options de ce dernier. L'armée espérait qu'un rejeton impérial, le Kronprinz ou plutôt un autre membre de la famille des Hohenzollern moins déconsidéré, serait un compromis suffisant pour maintenir les institutions à flot et préserver les équilibres antérieurs (c'était d'ailleurs aussi le souhait des leaders du SPD tels que Ebert et même Scheidemann), mais tout ce beau monde fut pris de court par la proclamation inopinée de la république le 9 novembre 1918. Le maintien de la dynastie des Hohenzollern n'était dès lors plus une option envisageable, et il fallait faire preuve d'intelligence.

Le pacte Ebert-Groener en est une marque, puisque les militaires cèdent sur tout à cette occasion, sauf sur l'essentiel. Et en étant décisive dans la reprise en mains de l'Allemagne révolutionnaire tout au long de l'année 1919 (cela commence à Berlin en janvier et s'achève à Hambourg en septembre, en passant par Berlin à nouveau en mars, la "Saxe rouge" en avril-mai, etc, etc), puis en refusant de s'engager dans la réaction en mars 1920 à l'occasion du putsch Kapp-Lüttwitz, l'armée a confirmé une prééminence qui était tout sauf acquise en novembre et surtout en décembre 1918 (voir l'épisode des "Weihnachtskämpfe" de Berlin).
Elle sera donc l'arbitre des querelles de la république de Weimar. Avant de se faire manoeuvrer, comme tout le monde, en 1932-1933.

CNE EMB

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Message Publié : 14 Déc 2015 0:07 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 13 Jan 2013 13:11
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Merci de vos contributions.
Il n'y a donc pas eu de véritables menaces de la part de l'armée pour contraindre Guillaume II à abdiquer. Il a tout simplement compris (où on lui a fait comprendre) qu'il n'avait guère le choix car privé de moyens pour retrouver son autorité.
Dans la même optique j'ai souvenir que face à un Guillaume II voulant marcher sur Berlin avec son armée le générale Grœner aurait déclaré "mais vous n'avez plus d'armée..."

En rapport avec le sujet je notifierais la très grande jeunesse du régime de Weimar, après tout le régime républicain ne s'enracine définitivement en France qu'après trois tentatives, l'une mouvementé, l'autre éphémère, deux empereurs et des expériences avortées de monarchies constitutionnelles, sans compter Vichy.
Une république s'inscrit rarement dans la mentalité d'un peuple en une génération, particulièrement après une longue période de régime autoritaire. La république (comme tout régime politique se voulant durable) c'est avant tout une tradition, un idéale, une mentalité à inscrire dans la conscience d'un peuple.

La république de Weimar est née juste après une défaite humiliante, elle doit affronter une crise économique sans précédent, des désordres politiques sans fin. Pour moi elle est morte avant tout par indifférence et manque d’intérêt de ses citoyens. Au lieu d'être un facteur de rassemblement et d'unité au moment critique elle cristallise frustrations et nostalgie des uns et des autre, tout les facteurs évoqués dans le sondage du sujet constituant autant de griefs à lui mettre sur le dos en tant que bouc émissaire idéale, à tort ou à raison. Je dis cela et pourtant je ne suis pas particulièrement défenseur du système républicain. :wink:


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Message Publié : 14 Déc 2015 6:04 
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Théodare a écrit :
Il n'y a donc pas eu de véritables menaces de la part de l'armée pour contraindre Guillaume II à abdiquer. Il a tout simplement compris (où on lui a fait comprendre) qu'il n'avait guère le choix car privé de moyens pour retrouver son autorité.
Dans la même optique j'ai souvenir que face à un Guillaume II voulant marcher sur Berlin avec son armée le générale Grœner aurait déclaré "mais vous n'avez plus d'armée..."

Oui, l'armée n'a pas besoin de faire pression ; il lui suffit de laisser tomber l'empereur.

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Message Publié : 14 Déc 2015 11:46 
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Grégoire de Tours
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La scène se passe à Spa en Belgique:le kaiser soutient que l'Armée lui a prété serment et Groener réponds" non sire l'armée a juré fidélité au drapeau et non à l'empereur".


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Message Publié : 14 Déc 2015 11:55 
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Localisation : Bourgogne
Les officiers prêtaient un serment personnel à l'empereur...

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