Zhou Enlai :
Zhou Enlai est né en 1898 à Huai’an dans le Jiangxi. Il est né au sein d’une famille de notables originaires de Shaoxing dans le Zhejiang. Lucien Bianco, dans
Le dictionnaire historique et géopolitique du vingtième siècle nous rappel que Zhou Enlai est le seul responsable du parti communiste chinois qui a appartenu, sans interruption, à la direction du parti, de la période de 1927 à sa mort, en 1976.
Lors de sa vie étudiante, il a pris part aux manifestations de 1904. Après avoir passé une centaines de jours en prison, il est allé étudier en France durant la période de 1920 à 1923. En France, il va gagner une réputation d’excellent organisateur. Il se joint a une organisation : Groupe de la jeunesse socialiste qui va devenir en 1922 : La section française du Parti communiste chinois. Il revient en Chine en 1924 après un séjour en Angleterre et en Allemagne.
De retour en Chine, il sera instructeur et directeur politique adjoint à l’Académie militaire de Whampoa durant la première alliance entre communistes et nationalistes. Lors que le chef du Kuomintang, Jiang Jieshi va effectuer la grande purge des communistes en 1927, Zhou Enlai va échapper de justesse à la mort. Il quitte Shanghai pour aller rejoindre en 1931 la république soviétique chinoise du Jiangxi. Après un période d’opposition à Mao Zedong, il se rallie à celui-ci. Il devient vice-président du conseil militaire révolutionnaire et il va aussi participer à la Longue marche.
En 1931, la guerre entre la Chine et le Japon début suite à l’invasion de la Mandchourie. Les communistes vont réussir à arrêter Jiang Jieshi en décembre 1936. Zhou Enlai est celui qui va négocier une seconde alliance entre le Parti communiste et le Kuomintang.
Après la révolution chinoise, Zhou Enlai va occuper des fonctions importantes au sein du Parti communiste chinois. Membre du Comité permanent du Bureau politique (l’organe suprême du Parti), il sera ministre des Affaires étrangères de 1949 à 1958. Il occupera ensuite le poste de Premier ministre. En 1954, il a dirigé la délégation chinoise à Genève pour mettre un terme à la guerre d’Indochine. Ses nombreux voyages en Afrique, en Asie du Sud-Est et dans les autres pays communistes ont marqué la politique chinoise étrangères.
Durant la révolution culturelle, il sera l’incarnation de la voie modérée et il réhabilitera certaines victimes de la révolution culturelle, Deng Xiaopping. La mort de Lin Biao en 1971 fait de lui le numéro deux du régime. Zhou Enlai meurt 8 janvier 1976 d’un cancer quelques mois avant le grand timonier, Mao.
Bibliographie :
Bianco, Lucien. « Zhou Enlain ». Le dictionnaire historique et géopolitique du vingtième siècle. Paris. Éditions la Découverte. 2003. Page : 732 et 733.
EDMA : Le Chinois. Paris. Éditions Charles-Henri Favrod. 1976. Pages 88 et 89.
Mourre, Michel. « Chou En-lai ». Dictionnaire d’histoire universelle. Paris. Éditions Universitaires. 1968. Pages 422 et 423.