Peut on distinguer dans le mouvement fasciste un courant modéré(Grandi,Balbo,Bottai) qui se distinguait par son opposition à une politique raciale, à la politique culturelle du Duce et à l'alliance avec l'Allemagne?Et dans ce cas, croyez vous comme De Felice que le fascisme comme le communisme soit une idéologie acceptable dans notre système politique?

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L'Histoire, science de l'Homme, tel le miroir de l'Humanité...L'Histoire est le témoin de la recherche de l'Homme par l'Homme...

Cette politiquement est un revirement total du Duce à l'égard de l'Allemagne et de sa propre idéologie, ne datant que de 1936.
A cette date, cela faisait près de 14 ans que Mussolini avait le pouvoir en Italie.
Cette variante "raciste" du fascisme n'est qu'une copie de ce qui se faisait en Allemagne à ce moment. Elle n'était pas présente au départ, ni dans le programme, ni dans les faits dans l'action du parti fasciste.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Certes, et cela ne fait nul doute...Néanmmoins, la problématique de mon post n'est pas celle-ci...Je souhaiterai savoir si il est pertinant de parler de plusieurs courants dans le fascisme...

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Il y a autant de courants qu'ils y a de chefs et d'idéologues. Comme comme le but est de nommer le chef le plus à même à mener le bon programme, il est évident que les courants "divergents" ne peuvent que disparaitre tôt ou tard. C'est une constante de tous les systèmes autoritaires.

Difficile à dire...
Si j'ai rappelé le tournant des années 1936-1938 pour le fascisme italien c'est parce qu'il s'aligne presque totalement sur le national-socialisme allemand (politique raciale et belliqueuse surtout). Donc, c'est à se demander qu'était cette doctrine finalement, puisqu'elle n'a pas su résister à l'attraction germanique...


C'est la forme même du fonctionnement institutionnel de ces régime qui veut cela. Le guide, l'arbitre ou l'homme providentiel est sensé faire une synthèse idéologique et c'est l'application de cette-dernière qui fait foi.

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Alphonse de Lamartine

A part quelques acceptions telles que "des propos modérés", l'emploi du terme "modéré" me paraît souvent paradoxal...
Que serait une tyrannie modérée? une dictature modérée? une justice modérée? une intégrité modérée, etc.,
Quand un système de valeurs s'ébauche, il espère pouvoir un jour s'appliquer intégralement : le rôle du modérateur incombe forcément à un tiers, pas à l'auteur du système...

Je suppose que dans l'emploi du terme "modéré" il ne faut pas comprendre que l'on applique modérément ses idées ou ses valeurs, mais que ce sont ces idées ou valeurs qui sont "modérées".

Ce qui me rappelle une citation (dont j'ai oublié l'auteur et sans doute le texte exact) : "je suis un républicain modéré, mais pas modérément républicain".

Après, qu'est-ce qu'une valeur "modérée", voilà une bonne question...

...qui me rappelle à son tour le titre du remarquable petit ouvrage de Vladimir VOLKOFF Pourquoi je suis moyennement démocrate (éditions du Rocher, 2002).

Il semble assez difficile de parler d'un fascisme ou d'un islamisme "dont les idées ou les valeurs sont modérées" (à moins d'opérer un tri sélectif qui ampute arbitrairement le corpus d'une partie de son intégrité et donc de sa spécificité)...