Bonjour à tous,

Dans le cadre d'un projet multimédia sur le thème du krach boursier de 1929, je recherche des sources pouvant indiquer le déroulement précis de la journée du mardi 29 octobre 1929, souvent surnommée "Mardi Noir".

J'ai pu trouver des données chiffrées des volumes de transactions, des pertes, des cours de certaines actions, etc. L'article du New York Times du lendemain est aussi très instructif. Cependant, hormis une ouverture désastreuse et une heure de fermeture tardive, impossible d'avoir accès à un timing plus précis des évènements.

Le but au final est de pouvoir créer une œuvre de fiction dont les "noeuds" dramatiques correspondent à la réalité de cette journée.

Quelqu'un pourrait m'aider sur ce point (peut-être trop précis je l'accorde) ?

La journée n'a pas était forcement percue comme dramatique .La bourse n'arrêtait pas d'augmenter de façon exubérente depuis de nombreuses semaines , elle corrige brutalement en une journée . Mais personne ne pouvait imaginer que cette journée était le 1er jour d'une trés grave et longue crise économique.
Est ce que les bourses avaient connues auparavant des krach aussi brutaux ? je ne crois pas , ce qui n'a pas empécher de connaitre des crises économiques plus ou moins cyclique , au 19è siècle. Par contre la hantise du krach boursier date bien de ce mardi noir. ( je croyais que c'était un jeudi ?)

Le déclenchement du krach s'est déroulé sur plusieurs jours entre le jeudi 24 et le mardi 29 (black thursday, black monday, black tuesday). mais ce n'était que le début, puisque, après une éphémère remontée des cours, la plongée des cours se poursuit jusqu'en 1932.

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Tous les désespoirs sont permis

Par "nœud dramatique" j'entends une étape clef dans la narration, comme dans un drame au théâtre ou au cinéma.

Et bien qu'on ait pas forcément saisi toutes les conséquences du krach sur le moment, ce qui est bien normal, je pense que le désespoir devait exister chez pas mal de gens qui s'étaient engagés en bourse ou qui travaillaient à Wall Street.

J' ai plus en tête, l'expression "jeudi noir", le jeudi 24 octobre , 1er jour du krach .
La spéculation en bourse était semble t-il assez courante, tout le monde, jusqu'au garçon de café y plaçait son argent . C'est comme toujours les moins informés, qui arrivent avec leurs économies les derniers et qui sont les derniers à retirer leur argent ,qui sont les grands perdants. Des trés riches, comme des trés modestes se sont trouvés ruinés par le krach de 1929 , sans compter la grande période de chomage qui a suivi , mais plusieurs mois plus tard.

Le jeudi 24 ,on assiste à un effondrement des cours dans la première partie de la journée , mais à la faveur de l'intervention de grandes banques , ils se rattrapent en deuxième partie de séance , avec une baisse à la clôture fort modeste de l'ordre de 2%. Les deux journées suivantes , il ne se passe rien de notable jusqu'au lundi où c'est la dégringolade , qui se poursuivra le mardi 29 : ce mardi noir confirme la tendance de la veille ; s'il y a un noeud dramatique à chercher , c'est peut être dans l'impossibilité des grandes banques à venir sauver la situation , comme celà avait été le cas le jeudi 24.

Ce qui est mythique dans le krack de 29, c'est par exemple les banquiers ruinés qui se jettent par les fenêtres des buildings, ou la panique et les queues devant les banques pour retirer son argent.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Il me semble que pour les banquiers c'était effectivement "mythique", et qu'en pratique il n'y a eu que très peu de suicides.

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« Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis ; ce n'est pas le manœuvre qu'il faut instruire, c'est le bon bourgeois. »
Voltaire, 1766.