A l'été 1936 la France fait le choix de la non intervention en Espagne et veut y entraîner les autres puissances européennes , en proposant la création d'un Comité de non-intervention. Le Comité, mis en place à Londres le 9 septembre 1936 par 26 pays ,dont l'Allemagne, puis le Portugal (27, donc) à la fin du mois. Ce Comité a pour objectif dedéfinir une liste de produits interdits à l'exportation vers l'Espagne et de faire respecter cet-embargo par les pays signataires. Si le dispositif de contrôle du premier plan est effectivement mis en place par exemple à la frontière française, ce n'est pas le cas à la frontière du Portugal, qui jouxte pourtant l'Espagne: on voit donc qu'il y a inégalité des contrôle entre les deux camps. Ainsi les patrouilleurs italiens et allemands étant chargés du contrôle naval en Méditerranée ont-ils effectué de plus en plus leur contrôle sur les navires ravitaillant les ré-publicains... Ce Comité se trouve vite paralysé par l'antagonisme des motivations des signataires. Ce Comité se trouve vite paralysé par l'antagonisme des motivations des signataires et il a en définitive plutôt servi le gouvernement de Burgos, d'une part en contribuant de façon décisive, en 1937, à l'isolement et à la défaite des forces républicaines et bas-ques coupées de tout approvisionnement dans les provinces de la zone atlantiques.
Alors pourquoi ce choix du "je n'interviens pas , mais la partie adverse non plus" , choix à l'origine duquel on trouverait le chef de cabinet du quai d'Orsay , Alexis Léger ( St-John-Perse en littérature ) ? Etait-il empreint de naïveté pour croire à la réelle non intervention de l'italie et de L'Allemagne , ou de cynisme , sous l'influence britanique ?
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Je crois qu'aprés la défaite des républicains en espagne, ces derniers ont essayés de passer en france en nombre, et se sont fait arrêtés, puis mettre dans des camps de prisonniers
belle initiative de la part d'un pays sensé être républicain
Cela mériterait l'ouverture sur le forum d'un sujet dédié , mais en faisant court , il faut rappeler qu'il s'est agit de l'arrivée de près d'un demi million de réfugiés espagnols , et que ce nombre suffit à expliquer la grande difficulté de gérer un tel afflux ; oui les réfugiés ont été "parqués" dans des camps , que l'administration française a appelés " camps de concentration" , mais il ne faudrait tout de même pas les comparer à leurs homonymes allemands.