Jean R a écrit :
HEKTOR a écrit :
Vous pensez que Hitler n'a aucune part de responsabilité dans le déclenchement de la Seconde guerre mondiale ?
Relisez-moi s'il vous plait ! Je n'ai fait que poser une question pour essayer de comprendre votre assertion sur la décision de faire la guerre qui aurait été partagée.
Je vous prie de me relire aussi.
Je n'ai jamais parlé de partage de décision, mais de partage de responsabilité.
Ce n'est pas la même chose.
Alain.g a écrit :
HEKTOR a écrit :
Pour ma part je constate que le droit de Nüremberg et l'historiographie constatent une responsabilité partagée entre Hitler et le haut commandement allemand.
Je ne crois pas. Chacun est responsable à son niveau et il n'y a pas de partage. Hitler est bien responsable comme chef et concepteur à 100 % et les autres nazis et généraux à 100 % également ou à un degré moindre, selon leur implication personnelle et leur engagement. La notion de partage est étrangère au droit pénal qui pèse le cas de chacun d'une manière autonome et pas collective.
Votre réflexion est quelque peu alambiquée, je trouve.
La notion de complicité n'est-elle pas un partage de responsabilité dans un crime ?
Je crois que si.
Cette complicité des plus hauts responsables de l'armée allemande dans le déclenchement de la Seconde guerre mondiale a été reconnue dès 1946, au procès de Nüremberg et constamment précisée depuis par l'historiographie.
C'est cette notion de co-responsabilité qui a été l'un des points marquants de ce procès, alors que les militaires accusés, Jodl et Keitel les premiers, cherchaient à se dégager de toute responsabilité du cadres des quatre chefs d'inculpation, surtout le "crime contre la paix", "les crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité".
En aucun cas, cette notion de co-responsabilité n'atténue de la moindre manière la responsabilité d'Hitler, de Himmler, de Goebels, de tous ceux qui ont choisi le suicide pour échapper justement à leurs responsabilités.
Cette responsabilité est entière.
Mais sans la complicité de l'armée, et notamment de ses plus hauts responsables, rien n'eût été possible pour Hitler.