Alain.g a écrit :
Je le crois aussi et j'ai même compris que c'est par anti-judéo-christianisme (sens du dogme), que les nazis ont déduit principalement leur culte de la nature. Il s'agit de revenir à la nature d'avant l'ancien et le nouveau testament. Le christianisme est pris à parti pour avoir abaissé le statut de l'animal dans le texte précité. Les textes pris pour humaniser l'abattage, assez rapidement, sont des textes de réaction contre l'abattage cacher jugé inhumain par les nazis.
Cette construction paradoxale d'un culte de la nature, sur de telles bases, semble bien artificielle. Elle n'en a pas moins été suivie d'effets et a rejoint un vieil amour des allemands pour la nature assis sur des bases différentes, sans exclure un vieux fond de paganisme germanique.
On pourrait donc penser que dans l'éventualité (peu probable, mais enfin...) où les Nazis se seraient imposés durablement en Europe, ils auraient finalement tenté d'éradiquer toutes les branches du christianisme (catholicisme, protestantisme, etc) ?
Il me semble que leur but final n'était pas seulement d'assurer « la suprématie de la race aryenne , mais carrément d'imposer un nouveau type de civilisation (ou un retour à certaines valeurs d'anciennes civilisations). Impliquant donc l'abandon d'us et coutumes qui s'étaient imposés dans l'Europe chrétienne.
Reste à voir comment la chose aurait été acceptée chez certains alliés (entre autres l'Italie, qui ne semblait pas près de tourner le dos au catholicisme)...