Jerôme a écrit :
je reconnais aisément ne pas connaître grand chose au IIIè Reich mais enfin je ne vois pas pourquoi la croyance de Hitler en la réalité d'un complot expliquerait son déplacement personnel sur site. Même dans ce cas il aurait pu faire exécuter Roehm par les SS !
C'est ce qu'il a fait. Il a demandé à deux SS d'exécuter Röhm le 2 juilet. Deux jours auparavant Hitler, accompagné de ses sbires, fait irruption à l'hôtel Hanselbauer pour arrêter Röhm et ses adjoints. Quand on est chancelier on ne peut pas faire le sale boulot soi même.
Jerôme a écrit :
la présence dudit Fuhrer n'était elle pas une garantie de ce qu'il assumait ces meurtres ?
Sa présence à l'hôtel Hanselbauer ne l'oblige pas à entrer dans la chambre de Röhm et à lui lancer une accusation de trahison. Tout porte à croire qu'AH était en colère contre son ami (ou ancien ami). Tout porte à croire qu'AH se sentait trahi. Il a cru à l'imminence d'un coup d'état. Peut-être même a-t-il cru qu'il serait exécuté le jour du coup d'état.
CEN_EdG a écrit :
Henri IV, avait systématiquement la diarrhée avant une bataille.
Un roi ou un chef militaire qui a la diarrhée avant une bataille ? C'est le contraire qui serait étonnant.
CEN_EdG a écrit :
Il est vrai qu'il est bête de se mettre la pression, tant c'est du cousu main et que peu est en jeu.
En supposant qu'un chef d'Etat se mette la pression lors d'une épreuve délicate, on peut imaginer qu'il soit anxieux. Qui oserait lui en faire le reproche ? Mais Adlof Hitler ne se contente pas d'être anxieux, il est complètement hystérique pendant la "descente" à l'hôtel Hanselbauer et même quelques heures plus tard quand il prononce un discours. Il est comme fou. Comment expliquez-vous cette hystérie ?
CEN_EdG a écrit :
Bon, et sans rire, vous vous rendez compte de ce qui est en jeu le 30 juin 1934 ?
Rien qui ne puisse justifier une hystérie.