Merci pour ces rappels concernant la pratique constitutionnelle et l'évolution des prérogatives du présidents sous la IIIème République (j'avoue ne pas avoir eu le temps hier de développer).
Cette crise du 16 mai fut vraiment fondatrice !
La crainte existe cependant toujours qu'un retour en arrière soit possible (puisque, comme vous le rappelez, c'est davantage la pratique qui a évolué que les textes, qui n'ont pas été révisés) et qu'un président "trop" fort ne revienne en arrière (Jean Casimir-Périer préféra démissionner que de se voir cantonner à pareil rôle), mais les événements prouveront surtout le contraire (votons pour le plus bête ?
).