Jean-Marc Labat a écrit :
........., Pétain qui est au conseil supérieur de la Guerre et qui verrouille une possible évolution des tactiques militaires, ses successeurs qui lui demandent conseil, et tutti-quanti.
Le Front Popu seul responsable non, mais totalement étranger à la débâcle nonplus.
Ah bon
ministre de la Guerre en 34 (certe quelques mois), Pétain, entre autres mesures, fait voter l'augmentation de certains crédits,
malgré l'opposition de la gauche (ahhhh le Socialisme
).
Il s'efforce de coordonner l'action des ministères de la Guerre, de la Marine et de l'Air (ministère nouvellement créé), et porte tous ses efforts au redressement du moral de l'armée et de la nation en combattant la propagande anti-militariste et l'objection de conscience.
Le 6 avril 1935, il prononce un discours prémonitoire :
Citer :
" Il est nécessaire de tenir le plus grand compte des perspectives ouvertes par l'engin blindé et par l'avion. L'automobile, grâce à la chenille et à la cuirasse, met la vitesse au service de la puissance... l'avion fait éclater le cadre de la bataille et modifie les conditions de l'action stratégique. "
En vue d'unifier les forces armées française, il est créé, en 1936, un " Comité permanent de la défense nationale " qui se réunira jusqu'en 1939 ; Pétain assiste régulièrement à ses séances. Il ne cesse de rappeler la nécessité, en temps de guerre, d'un commandement unique :
Citer :
" L'Air doit soit collaborer avec les autres armes, soit agir isolément pour porter la guerre chez l'ennemi ; cependant, les actions des trois armes doivent être coordonnées et il faudra, par conséquent, un commandement unique... Je ne demande pas un chef unique pendant la paix, mais pendant la guerre... "