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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 25 Juil 2011 4:09 
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Jean Froissart
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CNE503 a écrit :
Ultérieurement, ces bataillons, autonomes ou placés sous l'autorité temporaire des Feldkommandanturen ou de Landesschützen Regimentsstäbe zbV, sont regroupés en "régiments de sécurité" à compter de janvier-février 1943 (à raison de trois bataillons déjà existants et un bataillon de création récente - octobre 1942 - par régiment). En juin 1944, on aurait donc :
- 325. Sicherungs Division, avec les Sicherungs Regimenter 1, 5, 6 et 190 (à trois bataillons).
- Sicherungs Regiment 56 (à quatre bataillons jusqu'en novembre 1943, à trois bataillons ensuite suite au départ du I./Sicherungs Regiment 56 en URSS).
- Sicherungs Regiment 66 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 95 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 100 (à deux bataillons ; devient Sicherungs Regiment 1000 en février 1944).
- Sicherungs Regiment 191 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 192 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 193 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 194 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 195 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 196 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 197 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 198 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 199 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 200 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 1010 (à deux bataillons ; à partir de juin 1944).
- Landesschützen Bataillone 328, 390, 402, 656, 679, 690, 691, 762, 769, 846 et 907.
- Transport-Sicherungs Regiment "Paris" (à partir de décembre 1943, avec les Transport-Sicherungs Bataillone 357, 365, 569, 687 et 754).
- Infanterie-Sicherungs Bataillon 1 (à partir de l'hiver 1943-1944, devient Sicherungs Bataillon 449 en février 1944).

Soit 83 bataillons en 20 régiments et douze bataillons autonomes (plus de 66 000 hommes si l'on maintient le postulat de bataillons à 800 hommes, auxquels doivent être ajoutés les membres des états-majors régimentaires et ceux des compagnies d'appui de ces régiments, ce qui porte le chiffre à plus de 70 000 à mon sens) , encore une fois sans que je puisse garantir que je suis ici exhaustif.

Loïc Bonal

petits compléments
a) le 1000 de la fameuse Brigade Jesser qui fut envoyée contre les Maquis en Auvergne (moins connue sous sa véritable identité de 74e Brigade de Sécurité) est un Régiment de Sécurité "Motorisé" une distinction à laquelle tenait beaucoup les combattants de cette unité

b) Régiments
on trouve aussi le 35 dans le Nord Pas-de-Calais [LS 485 + Grenadier 1201 unité "magenkrank" personnel souffrant de l'estomac (sic)]
un 634 formé dans la zone sud durant l'été 1944

c) en plus de l'Ordnungspolizei, Feldgendarmerie, Régiments et Bataillons de Sécurité on trouve une autre catégorie de troupes
les "Bataillons de Protection" 2 Ukrainiens venus tardivement à l'été 1944 pour d'ailleurs passés au Maquis en Franche-Comté
le 835 signalé aussi quoi que j'ai un doute qu'il s'agisse vraiment d'un Schutzmannschaft Bataillon

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 25 Juil 2011 6:17 
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Jean Froissart
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je vois que tu avais signalé ces Bataillons de "Protection" mais sous une dénomination différente ("Wach Bataillon")

à titre de curiosité
la carte page 61 de l'Atlas mentionné fait état, aprés récapitulation et sauf erreur de calcul ou oubli de ma part

-de 86 Bataillons de Sécurité & Landesschützen plus 2 de Transport

en outre comme je l'ai dit ils ajoutent
-le Bataillon de Réserve Galicien de Tarbes
-les 5 Régiments de la Freiwilligen Stamm Division
plus
-6 autres Ostbataillons
-3 Bataillons de DCA

auxquels je rajoute les deux formations de l'Ordnungspolizei
-le Régiment de Police n° 19 qui n'était pas encore "SS" et qui a remplacé le 28 Todt (aucun autre : les 4 & 14 étant déjà deployés ailleurs)
-le Bataillon Motorisé de Gendarmerie n° 2 qui n'était pas encore "SS"

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 25 Juil 2011 10:55 
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Loïc a écrit :
petits compléments
a) le 1000 de la fameuse Brigade Jesser qui fut envoyée contre les Maquis en Auvergne (moins connue sous sa véritable identité de 74e Brigade de Sécurité) est un Régiment de Sécurité "Motorisé" une distinction à laquelle tenait beaucoup les combattants de cette unité


Avec le Sicherungs Regiment 1010, lui aussi (motorisiert). La Sicherungs Brigade 74 était sans doute une espèce de QRF des forces anti-insurrectionnelles allemandes en France, vu qu'elle disposait de deux régiments motorisés à structure atypique (seulement deux bataillons chacun). Je ne connais pas aussi bien son histoire que toi, mais son implantation et les opérations auxquelles elle a participé devrait permettre de confirmer ou d'infirmer ce point.

Loïc a écrit :
b) Régiments
on trouve aussi le 35 dans le Nord Pas-de-Calais [LS 485 + Grenadier 1201 unité "magenkrank" personnel souffrant de l'estomac (sic)]
un 634 formé dans la zone sud durant l'été 1944


Vrai, il m'avait échappé, merci de la précision à laquelle j'ajoute un bémol toutefois. Le Sicherungs Regiment 35 n'a été mis sur pied en tant que tel que le 10 juin 1944. Auparavant, il s'agissait du Landesschützen Regimentsstab zbV 35, opérant sous l'autorité de l'Oberfeldkommandantur 670, secteur de Lille.
Le Landesschützen Bataillon (Bahnschutz) 485 était affecté à des tâches de protection des voies ferrées depuis l'été 1940 dans le secteur du Militärbefehlshaber Belgien/Nordfrankreich. Son état-major était par exemple à Charleroi en 1943. Il rejoint Lille en 1944 mais est dissous en Belgique à l'été ou à l'automne.
Pas d'info sur les bataillons de grenadiers (ni le Grenadier Bataillon 1201, ni les Grenadier Bataillone zbV 928 et 929 mis sur pied en France à partir d'unités territoriales), dont je ne connais pas le rôle précis. Etaient-ils affectés à des tâches de sécurité (donc d'occupation) ou bien contre une agression extérieure ?

Loïc a écrit :
c) en plus de l'Ordnungspolizei, Feldgendarmerie, Régiments et Bataillons de Sécurité on trouve une autre catégorie de troupes
les "Bataillons de Protection" 2 Ukrainiens venus tardivement à l'été 1944 pour d'ailleurs passés au Maquis en Franche-Comté
le 835 signalé aussi quoi que j'ai un doute qu'il s'agisse vraiment d'un Schutzmannschaft Bataillon


J'ai effectivement mentionné les Wach Bataillone, même si je n'ai d'exemple de leur existence opérationnelle qu'à l'est, au sein des Sicherungs Divisionen dont ils constituaient un élément (un régiment d'infanterie renforcé en tant que QRF, trois ou quatre bataillons de territoriaux pour les tâches de sécurité et un bataillon de protection à la mission indistincte).
Un Sicherungs Bataillon 835 a opéré en France en 1944. Il est issu du Landesschützen Bataillon 835, déployé dans le secteur du Militärbefehlshaber Belgien/Nordfrankreich à l'été 1940 (secteur de Namur) et renommé en mars 1944. En octobre-novembre 1944, il est sur le Rhin avec la 19. Armee, et il est dissous fin 1944.
Pour les Schutzmannschaft Bataillone, je n'ai aucune info, je ne savais même pas que ça existait...

Une nuance à apporter à mes chiffres (déjà bien fluctuants...) : une bonne partie des bataillons territoriaux présents en France, surtout en 1940-1941, devait être affectée à la garde des camps de prisonniers et pas à la sécurité. Le chiffre des troupes directement impliquées dans la lutte "anti-insurrectionnelle" est donc bien plus faible, et rejoint vraisemblablement l'estimation faite par Thalmann et Paxton (même si au final, cela devient un peu artificiel, puisque toutes les troupes déployées ont au moins un rôle passif, par leur seule présence, sur les actions de résistance).

CNE503

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 25 Juil 2011 18:02 
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passif et même plus quand on voit que jusqu'au personnel d'une simple école de la Luftwaffe peut participer à des rafles ou des opérations contre la Résistance, le postulat de Paxton-Thalmann est trés discutable, d'ailleurs celà a déjà été évoqué sur P-H

sur la 74e Brigade "Jesser", Régiment de Sécurité Motorisé 1000 & Detachement de Reconnaissance 1000 elle est décrite comme une force constituée contre de potentielles opérations parachutistes alliées sur la région Parisienne, stationnée à Montargis Pithiviers
finalement son emploi sera contre les Maquis au vu des rassemblements, elle est envoyée en Auvergne début juin et pénétre aussi en Limousin

Quant à ce curieux Bataillon de "Protection" 835, peut être un probléme de traduction, car il est aussi présenté comme Bataillon de Sécurité 835 comme celui que tu as trouvé, le mien, 300 hommes seulement (dont 85 pour une seule compagnie) était dans l'Indre puis localisé à Montluçon (Allier) à partir du 23 juillet 1944

P.S. et ces curieux Bataillons Techniques, ne seraient-ils pas à rajouter à cette longue liste de forces de sécurité comme bataillons de garde des lignes de communications :wink:
un Ordre de Bataille des forces allemandes en France en dehors des Divisions et du dispositif littoral archiconnus reste à faire

Salutations
Loïc Lilian

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 26 Juil 2011 17:40 
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J'ai finalement acheté l'atlas, et il est vrai que je ne le regrette pas : il est très complet et très clair. Je vais me plonger dans la carto du 17 juin 1944 pour recouper mes éléments initiaux.

Merci du tuyau en tout cas !

Amitiés,

CNE503

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 26 Juil 2011 17:52 
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Et en passant, j'ai retrouvé trace des unités "magenkranken" : une série de 17 Sicherungs Bataillone (M) a été créée entre février et juin 1944 avec des malades de l'estomac. Ces unités ont été envoyées en garnison dans toute l'Europe (on en retrouve ainsi au Danemark, en Norvège, en Italie) et neuf d'entre eux (Sicherungs Bataillone (M) 1203, 1204, 1205, 1206, 1210, 1211, 1212, 1213 et 1214) vont former la 70. Infanterie Division mise sur pied le 17 juillet 1944 et qui défendra Walcheren contre les Canadiens en septembre 1944.

Je n'ai pas de trace du Sicherungs Bataillon (M) 1201, la série s'étendant de 1203 à 1225 ; c'est peut-être donc une erreur pour le Sicherungs Bataillon (M) 1210 par exemple, ou bien tout simplement la liste sur laquelle je m'appuie est incomplète (ce qui ne serait pas étonnant vu qu'il serait bizarre que les Allemands commencent une numérotation à 1203 et pas à 1200 ou 1201...). Quant à la dénomination, il est bien possible qu'elle ait pu être également Grenadier Bataillone (M).

A noter que dans cette série 1203-1225 existent six Sicherungs Bataillone (O) constitués avec des malades... des oreilles (Ohrenkranken) !

CNE503

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 26 Juil 2011 20:42 
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Jean Froissart
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sur la carte le 1201 est présenté comme "Grenadier"

j'en profite pour dire au sujet de la carte suivante sur la Feldgendarmerie page 63

1°) la grosse "boulette" qu'il ne fallait pas faire ils nous l'ont faite : traduire Trupp par Troupe !
ce qui en terminologie militaire française est une absurdité totale : troop (anglais) ou trupp c'est evidemment un PELOTON en bon français, pas une "troupe" ce qui ne veut rien dire et n'existe pas du tout comme unité formant corps

2°) il flotte une certaine confusion dans les numéros, au moins pour la Zone Sud, ce ne sont pas les numéros des pelotons de feldgendarmerie qui apparaissent mais des Verbindungsstab (Etats-Majors de Liaison- equivalents des Kommandanturs de la Zone nord)
les numéros des pelotons de feldgendarmerie n'ont rien à voir
par exemple en Corréze l'EML c'est le 739 - le peloton de feldgendarmes le 1115

à part ces réserves c'est une carte bien intéressante encore que la date de janvier 1943 n'étant peut être pas la plus opportune, puisque on a rien sur le dispositif en Rhône-Alpes Provence encore sous zone Italienne

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 28 Juil 2011 3:05 
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J'ai repris la carte p.61 de l'atlas historique La France pendant la Seconde Guerre mondiale, qui est effectivement passionnante. Elle référence les unités spécifiquement dédiées à des tâches d'occupation et de sûreté, capables de monter des opérations anti-insurrectionnelles plus complexes que les pelotons de Feldgendarmerie ou les membres des Kommandanturen locales ne sont pas à même de mener seuls, présentes en France au 17 juin 1944.

Voici ce que j'ai listé, pour ceux que ça intéresse. Pour les autres (notamment ceux qui peuvent avoir la carte sous les yeux), mes remarques et commentaires sont tout à la fin du message.

Sous l'autorité du Militärbefehlshaber Belgien und Nordfrankreich (pour la partie française seulement) :

Un état-major régimentaire et sept bataillons de sécurité (dont un de protection des voies ferrées).

Sicherungs Regimentsstab 35 : Lille.

Landesschützen Bataillon 327 : Calais.
Landesschützen Bataillon 485 (Bahnschutz) : Lille.
Sicherungs Bataillon 772 : Lens.
Sicherungs Bataillon 863 : Avesnes.
Sicherungs Bataillon 908 : Hazebrouck.
Sicherungs Bataillon 948 : Douai.
Grenadier Bataillon 1201 (Magenkranken) : Lille.

Kommandant von "Gross-Paris" (anciennement Verwaltungsbezirk "Paris") :
Un état-major divisionnaire, deux états-majors régimentaires, dix bataillons de sécurité (dont un d'escorte de transport).

Sicherungs Divisionsstab 325

Sicherungs Regimentsstab 1
Sicherungs Regimentsstab 190

I./Sicherungs Regiment 1
II./Sicherungs Regiment 1
III./Sicherungs Regiment 1
I./Sicherungs Regiment 5
II./Sicherungs Regiment 5
III./Sicherungs Regiment 5
I./Sicherungs Regiment 190
II./Sicherungs Regiment 190
III./Sicherungs Regiment 190
Transport-Sicherungs Bataillon 754

Befehlshaber "Nordwestfrankreich" (anciennement Verwaltungsbezirk "A") :
Un état-major de brigade, cinq états-majors régimentaires, 26 bataillons de sécurité (dont quatre motorisés et deux de volontaires orientaux) et deux bataillons de garde de camps de prisonniers (Kriegsgefangenen Bewachung).

Sicherungs Brigadestab (motorisiert) 74 : Montargis.

Sicherungs Regimentsstab 5 : Dieppe.
Sicherungs Regimentsstab 6 : Houdan.
Sicherungs Regimentsstab 66 : Saint-Germain-en-Laye.
Sicherungs Regimentsstab 191 : Soissons.
Sicherungs Regimentsstab 193 : Alençon.
Sicherungs Regimentsstab (motorisiert) 1010 : Pithiviers.

I./Sicherungs Regiment 6 : Saint-Germain-en-Laye.
II./Sicherungs Regiment 6 : Morainvilliers.
III./Sicherungs Regiment 6 : Breuil-Bois-Robert.
II./Sicherungs Regiment 66 : Incarville.
III./Sicherungs Regiment 66 : Enghien.
IV./Sicherungs Regiment 66 : Clermont-en-Beauvaisis.
II./Sicherungs Regiment 191 : Charleville.
IV./Sicherungs Regiment 191 : Amiens.
II./Sicherungs Regiment : Melun.
III./Sicherungs Regiment 192 : Blois.
IV./Sicherungs Regiment 192 : Garches.
II./Sicherungs Regiment 193 : Saint-Lô.
III./Sicherungs Regiment 193 : Evreux.
IV./Sicherungs Regiment 193 : L'Aigle.
II./Sicherungs Regiment 195 : Thury-Harcourt.
I./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1000 : Briare.
II./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1000 : Montargis.
I./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1010 : Pithiviers.
II./Sicherungs Regiment (motorisiert) 1010 : Fontainebleau.
Grenadier Bataillon zbV 928 : Chauny.
Grenadier Bataillon zbV 929 : Soissons.
Sicherungs Bataillon 449 : Planchy.
Sicherungs Bataillon 521 : Granville.
Sicherungs Bataillon 547 : Elbeuf.
Ost-Bataillon 680 : Mézières.
Georgisches Infanterie Bataillon 799 : Sissonne.

Pour la garde des camps de prisonniers :
Landesschützen Bataillon 581 : Breux-sur-Avre.
Landesschützen Bataillon 846 : Chartres.

Befehlshaber "Südwestfrankreich" (anciennement Verwaltungsbezirke "B" et "Bordeaux") :
Trois états-majors régimentaires, quinze bataillons de sécurité (dont un de volontaires orientaux) et trois bataillons de garde de camps de prisonniers (Kriegsgefangenen Bewachung).

Sicherungs Regimentsstab 56 : Angers.
Sicherungs Regimentsstab 195 : Rennes.
Sicherungs Regimentsstab 197 : Bordeaux.

II./Sicherungs Regiment 56 : Quimper.
III./Sicherungs Regiment 56 : Nantes.
IV./Sicherungs Regiment 56 : Angers.
III./Sicherungs Regiment 191 : Quimper.
I./Sicherungs Regiment 194 : Angers.
III./Sicherungs Regiment 195 : Quintin.
IV./Sicherungs Regiment 195 : Rennes.
II./Sicherungs Regiment 196 : Le Mans.
III./Sicherungs Regiment 196 : Poitiers.
IV./Sicherungs Regiment 196 : Tours.
I./Sicherungs Regiment 197 : Mont-de-Marsan.
II./Sicherungs Regiment 197 : Bordeaux.
III./Sicherungs Regiment 197 : Saintes.
IV./Sicherungs Regiment 197 : Bordeaux.
Wolgafinnisches Infanterie Bataillon 837 : Pissos.

Pour la garde des camps de prisonniers :
Landesschützen Bataillon 690 : Saint-Médard-en-Jalles.
Landesschützen Bataillon 691 : Rion-des-Landes.
Landesschützen Bataillon 907 : Rennes.

Befehlshaber "Nordostfrankreich" (anciennement Verwaltungsbezirk "C", hors zone annexée) :
Trois états-majors régimentaires (dont un de volontaires orientaux), seize bataillons de sécurité (dont un d'escorte de transport et cinq de volontaires orientaux) et un bataillon de garde de camps de prisonniers (Kriegsgefangenen Bewachung).

Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 5 (avec un bataillon d'instruction, un bataillon cycliste et les Ost-Reiter Abteilungen 403 et 454) : Langres.

Sicherungs Regimentsstab 198 : Nancy.
Sicherungs Regimentsstab 199 : Bar-sur-Aube.

I./Sicherungs Regiment 198 : Besançon.
II./Sicherungs Regiment 198 : Verdun.
III./Sicherungs Regiment 198 : Nancy.
IV./Sicherungs Regiment 198 : Vesoul.
I./Sicherungs Regiment 199 : Nevers.
II./Sicherungs Regiment 199 : Troyes.
III./Sicherungs Regiment 199 : Joigny.
IV./Sicherungs Regiment 199 : Châlons-sur-Marne.
Transport-Sicherungs Bataillon 365 : Dijon.
Landesschützen Bataillon 656 : Vesoul.
Sicherungs Bataillon 671 : Bar-sur-Aube.
Ost-Bataillon 615 : Auxerre.

Pour la garde des camps de prisonniers :
Landesschützen Bataillon 769 : Châlons-sur-Marne.

Befehlshaber Heeresgebiet "Südfrankreich" (ancienne zone libre) :
Un état-major divisionnaire de volontaires orientaux, neuf états-majors régimentaires (dont trois de volontaires orientaux), 27 bataillons de sécurité (dont un motorisé et onze de volontaires orientaux).

Freiwilligen-Stamm Divisionsstab : Saint-Cyr-au-Mont-d'Or.

Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 1 (avec les Georgisches Feld-Bataillone II./4 et I./9, et le Turkestanisches Feld-Bataillon I./370) : Castres.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 2 (avec les Aserbeidschanisches Infanterie Bataillone I./73, 804 et 806) : Mende.
Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 3 (avec deux bataillons de remplacement) : Mâcon.

Sicherungs Regimentsstab 95 : Brive-la-Gaillarde.
Sicherungs Regimentsstab 194 : Toulouse.
Sicherungs Regimentsstab 196 : Châteauroux.
Sicherungs Regimentsstab 200 : Lyon.
Sicherungs Regimentsstab 634 : Lyon.
Sicherungs Regimentsstab (motorisiert) 1000 : Clermont-Ferrand.

I./Sicherungs Regiment 95 : Pont-du-Château.
II./Sicherungs Regiment 95 : Limoges.
III./Sicherungs Regiment 95 : Tulle.
IV./Sicherungs Regiment 95 : Aurillac.
II./Sicherungs Regiment 194 : Digne.
III./Sicherungs Regiment 194 : Mondragon.
IV./Sicherungs Regiment 194 : Toulouse.
I./Sicherungs Regiment 200 : Aix-les-Bains.
II./Sicherungs Regiment 200 : Valence.
III./Sicherungs Regiment 200 : Nîmes.
IV./Sicherungs Regiment 200 : Lyon.
Sicherungs Aufklärungs Abteilung (motorisiert) 1000 : Clermont-Ferrand.
Landesschützen Bataillon 625 : Avignon.
Landesschützen Bataillon 685 : le Pont-de-Claix.
Sicherungs Bataillon 698 : Mâcon.
Sicherungs Bataillon 726 : Toulouse.
Ost-Bataillon 406 : Saint-Michel-de-Maurienne.
Ost-Bataillon 654 : Châlon-sur-Saône.
Un Ost-Bataillon de remplacement d'identité douteuse : Castres.



Grand total pour la France : deux états-majors divisionnaires (dont celui de la Freiwilligen-Stamm Division), un état-major de brigade, 23 états-majors régimentaires (dont quatre de volontaires orientaux) et 106 bataillons de sécurité (dont 19 de volontaires orientaux, cinq motorisés, un de protection des voies ferrées, deux d'escorte de transport et six dédiés à la garde de camps de prisonniers).



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Remarques :
1) il y a un doublon sur la carte : le Landesschützen Bataillon 671 apparaît simultanément à Dijon et à Bar-sur-Aube. Il est vraisemblable que ce soit une coquille pour un autre bataillon mais je ne sais pas encore duquel il pourrait s'agir.

2) les volontaires orientaux : ils sont certes affectés à des tâches de sécurité, au moins de manière passive, par leur seule présence. Mais les éléments de la Freiwilligen-Stamm Division ont avant tout une mission d'instruction et d'entraînement de leurs unités, et ils représentent quinze des 21 bataillons comptabilisés. Alors certes, comme d'autres unités de l'Ersatzheer, ils participent au système "instruction en occupation", mais dans ce cas pourquoi ne pas mentionner ces autres divisions de l'Ersatzheer, certaines très actives contre les mouvements de résistances (148. Reserve Division autour de Nice, 157. Reserve Division dans les Alpes, 158. Reserve Division dans le secteur de la Rochelle, 159. Reserve Division dans le sud-ouest, 182. Reserve Division en Normandie, 189. Reserve Division dans le centre, ces six divisions représentant des dizaines de bataillons supplémentaires qui ont un rôle souvent actif dans la lutte anti-insurrectionnelle) ? La Freiwilligen-Stamm Division est après tout une division de réserve pour volontaires orientaux.
Je les ai mis en italique pour qu'on puisse plus facilement les identifier et les retrancher, surtout par rapport à ces Ost-Bataillone qui eux contribuent directement à l'occupation.
D'autre part, il y a de nombreuses autres unités de volontaires orientaux qui ne sont pas référencées ici (par exemple l'Ost-Bataillon 618 dans le secteur de Valenciennes, l'Ost-Bataillon 627 en Bretagne, qui se mutine le 1er juillet 1944 ; sans parler de ceux qui sont rattachés aux divisions de campagne, comme l'Ost-Bataillon 629 qui forme le IV./Grenadier Regiment 899 de la 266. Infanterie Division, stationnée en Bretagne).

3) les unités SS contribuent aussi à l'occupation et à la lutte anti-insurrectionnelle. Sans même parler des "résultats" obtenus par la "Das Reich" dans le Limousin dans ce genre de lutte, les SS-Kampfgruppen 1 et 3 (ultérieurement SS-Panzergrenadier Brigaden 49 et 51) sont déployés en France entre mars et juin 1944, et contribuent par le fait même à l'occupation.

3) les six bataillons territoriaux affectés à des tâches de garde de camps de prisonniers n'ont pas un rôle anti-insurrectionnel très important, ils sont repris pour mémoire.

4) je n'ai pas comptabilisé les leichten Flak Abteilung (Eisenbahn-Transport-Schutz) 958, 959 et 960 qui protègent les convois ferroviaires avec leurs pièces antiaériennes légères, même s'ils ont effectivement un rôle de sûreté pour les mouvements par voie ferrée. Mais dans ce cas autant citer toutes les unités de Flak présentes en France…

5) ne cherchez pas comme je l'ai fait les I./Sicherungs Regiment 56, I./Sicherungs Regiment 66, I./Sicherungs Regiment 191, I./Sicherungs Regiment 195 et I./Sicherungs Regiment 196, ils ont rejoint le Front de l'Est en novembre 1943 ; quant au Sicherungs Regimentsstab 634, il n'a apparemment jamais eu de bataillons organiques.

6) Par contre, une autre source me donne le I./Sicherungs Regiment 193 à Calais.

7) dommage qu'ils aient pris le parti de ne pas reprendre le découpage administratif allemand en incluant la Belgique occupée. Cela aurait permis de dégager des subordinations qu'on ne peut pas voir ici.

CNE503

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 28 Juil 2011 3:48 
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CNE503 a écrit :
Alors certes, comme d'autres unités de l'Ersatzheer, ils participent au système "instruction en occupation", mais dans ce cas pourquoi ne pas mentionner ces autres divisions de l'Ersatzheer, certaines très actives contre les mouvements de résistances (148. Reserve Division autour de Nice, 157. Reserve Division dans les Alpes, 158. Reserve Division dans le secteur de la Rochelle, 159. Reserve Division dans le sud-ouest, 182. Reserve Division en Normandie, 189. Reserve Division dans le centre, ces six divisions représentant des dizaines de bataillons supplémentaires qui ont un rôle souvent actif dans la lutte anti-insurrectionnelle) ? La Freiwilligen-Stamm Division est après tout une division de réserve pour volontaires orientaux.


Divisions de l'Ersatzheer auxquelles j'ai oublié de rajouter la 165. Reserve Division, d'ailleurs, qui stationne autour de Dijon.
Je vais faire un petit récapitulatif de ces unités, pour qu'on y voit plus clair.

CNE503

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 28 Juil 2011 6:11 
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à force d'échanger je viens juste de m'apercevoir qu'ils tirent leur carte du "lexikon der wehrmacht" disponible sur le web
pour les stationnements je crois que j'ai eu des surprises avec le lexikon
Citer :
2) les volontaires orientaux : ils sont certes affectés à des tâches de sécurité, au moins de manière passive, par leur seule présence. Mais les éléments de la Freiwilligen-Stamm Division ont avant tout une mission d'instruction et d'entraînement de leurs unités, et ils représentent quinze des 21 bataillons comptabilisés. Alors certes, comme d'autres unités de l'Ersatzheer, ils participent au système "instruction en occupation", mais dans ce cas pourquoi ne pas mentionner ces autres divisions de l'Ersatzheer, certaines très actives contre les mouvements de résistances (148. Reserve Division autour de Nice, 157. Reserve Division dans les Alpes, 158. Reserve Division dans le secteur de la Rochelle, 159. Reserve Division dans le sud-ouest, 182. Reserve Division en Normandie, 189. Reserve Division dans le centre, ces six divisions représentant des dizaines de bataillons supplémentaires qui ont un rôle souvent actif dans la lutte anti-insurrectionnelle) ? La Freiwilligen-Stamm Division est après tout une division de réserve pour volontaires orientaux.
Je les ai mis en italique pour qu'on puisse plus facilement les identifier et les retrancher, surtout par rapport à ces Ost-Bataillone qui eux contribuent directement à l'occupation.
D'autre part, il y a de nombreuses autres unités de volontaires orientaux qui ne sont pas référencées ici (par exemple l'Ost-Bataillon 618 dans le secteur de Valenciennes, l'Ost-Bataillon 627 en Bretagne, qui se mutine le 1er juillet 1944 ; sans parler de ceux qui sont rattachés aux divisions de campagne, comme l'Ost-Bataillon 629 qui forme le IV./Grenadier Regiment 899 de la 266. Infanterie Division, stationnée en Bretagne).


je ne pense pas que la carte vise le recensement de tous les OstBataillons mais ceux Non-Endivisionnés de l'Intérieur, ceux de Normandie-Bretagne et du littoral Méditérranéen sont logiquement absents, d'ailleurs je cherche le 782 qui était en Picardie
tu évoques le 627 mais plus précocement si le 799 est au camp de Sissonne c'est qu'il s'est mutiné en mai dans le Périgord où il était employé dans des opérations anti-partisans

au sujet de la Freiwilligen Stamm Division elle est en première ligne contre les Maquis, le deploiement n'est sans doute pas innocent : elle est justement dispersée au coeur de la France des Maquis (Massif Central Morvan Ain Franche-Comté etc...)
d'ailleurs ils oublient le Régiment 4 sans doute car le lexikon si j'ai bonne mémoire le place en Belgique alors qu'il va se retrouver à Bourg-en-Bresse
d'ailleurs ces localisations sont celles des Etats-Majors comme tu l'as compris, par exemple il manque le Puy pour la Légion des Tartares de la Volga dans le Régiment 2, Roanne, Rodez...etc
même remarque pour d'autres unités le Régiment de Sécurité 95 est dans une douzaine à quinzaine de villes de garnisons du Massif Central, et non concentré par Bataillons dans quatre seulement, remarque qui doit être élargie à tous les régiments de sécurité dans une large mesure sans doute
Citer :
je n'ai pas comptabilisé les leichten Flak Abteilung (Eisenbahn-Transport-Schutz) 958, 959 et 960 qui protègent les convois ferroviaires avec leurs pièces antiaériennes légères, même s'ils ont effectivement un rôle de sûreté pour les mouvements par voie ferrée. Mais dans ce cas autant citer toutes les unités de Flak présentes en France…

oui mais je comprends qu'ils les citent car ces bataillons ont été employés contre le Maquis avec leurs piéces "inefficaces contre les avions" mais bien plus redoutablement comme canons de campagne contre de simples Maquisards

Citer :
3) les six bataillons territoriaux affectés à des tâches de garde de camps de prisonniers n'ont pas un rôle anti-insurrectionnel très important, ils sont repris pour mémoire

là encore j'objecterais que le 690 est envoyé dans le Périgord contre les Maquis il me semble bien

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 28 Juil 2011 10:48 
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Ton érudition sur le sujet dépasse de loin la mienne, Loïc. Comme disent les Nord-Américains : two thumbs up ! ;)

Je prends tes remarques en compte, mais apporte une nuance : ok pour les bataillons de Flak ferroviaire, ok pour les gardes de camps de prisonniers, mais en ce cas, tu dois comptabiliser l'ensemble des forces militaires présentes en France comme forces anti-insurrectionnelles, de l'état-major de groupe d'armées à la plus infime section d'infanterie déployée dans son nid de résistance côtier, en passant par le bataillon de Flak statique et la compagnie de boulangerie de campagne divisionnaire, sous prétexte qu'ils ont pu être amenés ou auraient pu être amenés ponctuellement à participer à des actions anti-maquis.

Sans même les comptabiliser eux, comment ne pas prendre en compte les divisions de réserve de l'Ersatzheer qui, comme la Freiwilligen-Stamm Division qui en est une, contribuent largement avec leurs Eingreifgruppen aux actions contre les maquis ?

CNE503

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 28 Juil 2011 12:00 
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La pauvreté du déploiement dans le midi m'interrogeait. Après avoir creusé et m'être tourné vers la Luftwaffe, on peut remplir quelques blancs supplémentaires.

Ainsi, le Flieger Regiment 71, une unité "d'infanterie" de la Luftwaffe, est réparti en juillet 1944 entre Carcassonne (PC et II./Flieger Regiment 71), Montpellier (I./Flieger Regiment 71) et Béziers (III./Flieger Regiment 71).
Le Flieger Regiment 32 est en France à partir de 1940-1941. Le 1er juillet 1944, il est articulé comme suit : PC à Angers avec le III./Flieger Regiment 32, I./Flieger Regiment 32 à Brest, Lorient et Vannes, II./Flieger Regiment 32 à Angoulême.
Le Flieger Regiment 63 est en France à partir de 1940-1941 (Toul en octobre 1941). En janvier 1943, il occupe Berre (PC), Cuers (I./Flieger Regiment 63), Istres (II./Flieger Regiment 63) et Toul (III./Flieger Regiment 63) ; en décembre 1943, Montélimar (PC), Cuers (I./Flieger Regiment 63), Berre (II./Flieger Regiment 63, avec une compagnie à Marignane et une compagnie à Saint-Martin-de-Crau) et Blois (III./Flieger Regiment 63) ; en juillet 1944, Nîmes (PC et III./Flieger Regiment 63), Rémoulins (I./Flieger Regiment 63) et Istres (II./Flieger Regiment 63).
Le Flieger Regiment 90, sans état-major régimentaire, est formé en France en avril 1943 : le I./Flieger Regiment 90 occupe successivement Saint-Brieuc (avril 1943 à juin 1944), Saint-Dizier (juin-juillet 1944), Melun (juillet-août 1944), Metz et Pont-à-Mousson (août 1944) et Thiancourt (septembre 1944) ; le II./Flieger Regiment 90 Caen (avril 1943 à juin 1944), Saint-Pierre-Eglise (juin à septembre 1944) et Langres (septembre 1944) ; le III./Flieger Regiment 90 Berre (avril à juillet 1944) et Belfort (juillet 1944) ; le IV./Flieger Regiment 90 Bordeaux (avril 1943 à juillet 1944), Belfort (juillet-septembre 1944) et Lunéville (septembre 1944).
Le Flieger Regiment 91 est mis sur pied à Blois en octobre 1943. D'abord basé à Blois, son PC rejoint Montbéliard en août 1944, tandis que ses bataillons occupent Paris (I./Flieger Regiment 91), Romorantin (II./Flieger Regiment 91) et Orléans (III./Flieger Regiment 91).
Le Flieger Regiment 92 est mis sur pied à Toul en octobre 1943, à trois bataillons, et demeure en Lorraine jusqu'à septembre 1944 (départ pour Belfort).
Le Flieger Regiment 94 est mis sur pied à Auxerre en octobre 1943, à un seul bataillon. Il rejoint l'Allemagne en juillet 1944.

En sus : le Flieger Regiment 22 est en zone d'occupation franco-belge (Gand en avril 1941, Douai en janvier 1943) mais est redésigné Luftgau-Feld Regiment "Belgien und Nordfrankreich" (motorisiert) 22 (à deux bataillons). Le Flieger Regiment 51 suit un parcours un peu identique et est redésigné Luftgau-Feld Regiment "Belgien und Nordfrankreich" (motorisiert) 51 (à deux bataillons également) en juin 1944, avec un secteur d'occupation centré sur Anvers. Idem pour le Flieger Regiment 53, avec un secteur d'occupation centré sur Tongres (1941) et Bruxelles (1944).
Le Flieger Regiment 93 est mis sur pied à Hesdin en octobre 1943, rejoint Metz en août 1944 et assure la protection de site de lancement de V2 ensuite.

Ces unités sont, si je ne m'abuse, chargée de la protection des infrastructures aériennes, ce qui n'est pas neutre dans une optique anti-insurrectionnelle.

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 28 Juil 2011 13:09 
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Pour les Ost-Bataillone en France :
- Ost-Bataillon 406 à compter de septembre 1943 (Saint-Jean-de-Maurienne), jusqu'à août 1944 où il rejoint l'Italie.
- Ost-Bataillon 439 à compter d'octobre 1943 (en tant que IV./Grenadier Regiment 726 de la 716. Infanterie Division en Normandie à compter d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 441 à compter de l'automne 1943 ou de l'hiver 1943-1944 (secteur de la 7. Armee en janvier 1944, secteur de Caen en juillet 1944).
- Ost-Bataillon 561 (secteur de la 709. Infanterie Division à Cherbourg).
- Ost-Bataillon 600 à compter de novembre 1943 (secteur de la 7. Armee).
- Ost-Pionier Brücken Bataillon 601 à compter de novembre 1943.
- Ost-Bataillon 602 à compter de novembre 1943 (7. Armee, secteur de Saint-Malo).
- Ost-Bataillon 615 à compter de fin 1943 (Montbard en mai 1944).
- Kosaken Bataillon 622 à compter d'octobre 1943 (intégré à un régiment non identifié - Festungs-Grenadier Regiment 360 ? - à partir d'avril 1944).
- Kosaken Bataillon 623 à compter d'octobre 1943 (intégré à ce même régiment non identifié à partir d'avril 1944, secteur de Royan).
- Kosaken Bataillon 624 à compter d'octobre 1943 (intégré à ce même régiment non identifié à partir d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 627 (ou Wolga-Tartaren Bataillon 627) à compter d'octobre 1943 (7. Armee, secteur de Saint-Malo).
- Ost-Bataillon 629 à compter de novembre 1943 (IV./Grenadier Regiment 899 de la 266. Infanterie Division en Bretagne à partir d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 630 à compter de novembre 1943 (I./Festungs-Grenadier Regiment 857 de la 346. Infanterie Division en Bretagne à partir d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 633 à compter de novembre 1943 (IV./Festungs-Grenadier Regiment 852 de la 343. Infanterie Division en Bretagne à partir d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 634 à compter de novembre 1943 (III./Festungs-Grenadier Regiment 852 de la 343. Infanterie Division en Bretagne à partir d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 635 à compter de novembre 1943 (7. Armee, Normandie, en juin 1944).
- Ost-Bataillon 636 à compter de novembre 1943 (7. Armee, 266. Infanterie Division en Bretagne, secteur de Lorient).
- Ost-Bataillon 642 à compter de novembre 1943 (IV./Grenadier Regiment 726 de la 716. Infanterie Division en Normandie à compter d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 643 à compter de novembre 1943 (IV./Grenadier Regiment 582 de la 319. Infanterie Division dans les îles anglo-normandes).
- Ost-Bataillon 663 à compter d'octobre 1943 (I./Grenadier Regiment 759 de la 338. Infanterie Division sur la côte méditerranéenne à partir d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 665 à compter d'octobre 1943 (I./Grenadier Regiment 757 de la 338. Infanterie Division sur la côte méditerranéenne à partir d'avril 1944).
- Ost-Bataillon 666 à compter de fin 1943 ou début 1944 (IV./Festungs-Grenadier Regiment 932 de la 244. Infanterie Division à Marseille).
- Ost-Bataillon 681 à compter d'octobre 1943 (IV./Grenadier Regiment 934 de la 244. Infanterie Division sur la côte méditerranéenne à compter d'avril 1944).
- Turkestanisches Infanterie Bataillon 781 à partir d'octobre 1943 (en tant que I./Grenadier Regiment 731 de la 711. Infanterie Division).
- Turkestanisches Infanterie Bataillon 782 à compter de juillet 1943 (parcours inconnu).
- Georgisches Infanterie Bataillon 795 à compter d'octobre 1943 (en tant que IV./Grenadier Regiment 739 de la 709. Infanterie Division dans le Cotentin à partir d'avril 1944).
- Georgisches Infanterie Bataillon 797 à compter de février 1943 (en tant que I./Grenadier Regiment 739 de la 709. Infanterie Division à partir d'avril 1944).
- Georgisches Infanterie Bataillon 798 à compter de février 1943 (secteur de la 7. Armee, vraisemblablement dans les îles anglo-normandes).
- Georgisches Infanterie Bataillon 799 (à Périgueux en novembre 1943, à Sissonne en mai 1944).
- Nordkaukasisches Infanterie Bataillon 800 à compter d'octobre 1943 (I./Festungs-Grenadier Regiment 894 de la 265. Infanterie Division en Bretagne à compter d'avril 1944).
- Aserbeidschanisches Infanterie Bataillon 804 à partir du printemps 1944 (au sein du Freiwilligen-Stamm Regiment 2).
- Aserbeidschanisches Infanterie Bataillon 806 à partir d'avril 1944 (au sein du Freiwilligen-Stamm Regiment 2).
- Aserbeidschanisches Infanterie Bataillon 807 à compter de novembre 1943 (IV./Grenadier Regiment 765 de la 242. Infanterie Division sur la côte méditerranéenne en avril 1944).
- Armenisches Infanterie Bataillon 810 (au sein du Freiwilligen-Stamm Regiment 2).
- Georgisches Infanterie Bataillon 823 à partir d'octobre 1943 (dans les îles anglo-normandes : IV./Grenadier Regiment 583 à partir d'avril 1944).
- Nordkaukasisches Infanterie Bataillon 836 à partir de fin 1943 ou début 1944 (I./Grenadier Regiment 731 de la 711. Infanterie Division à partir d'avril 1944).
- Wolgafinnisches Infanterie Bataillon 837 à compter de novembre 1943 (secteur de Bordeaux).
- Georgisches Feld Bataillon II/4 à partir d'avril 1944 (au sein du Freiwilligen-Stamm Regiment 1).
- Georgisches Feld Bataillon I/9 à partir d'avril 1944 (au sein du Freiwilligen-Stamm Regiment 1).
- Armenisches Feld Bataillon II/9 à partir de fin 1943 ou début 1944 (IV./Grenadier Regiment 917 de la 242. Infanterie Division à Toulon à partir d'avril 1944).
- Aserbeidschanisches Feld Bataillon I/73 (au sein du Freiwilligen-Stamm Regiment 2).
- Armenisches Feld Bataillon I/198 à partir de début 1944 (IV./Grenadier Regiment 918 de la 242. Infanterie Division à Toulon à partir d'avril 1944).
- Turkestanisches Feld Bataillon I/370 à partir d'avril 1944 (au sein du Freiwilligen-Stamm Regiment 1).

En sus :
- Kosaken Bataillon 570 à compter de juin 1944 (secteur de la 15. Armee, Lille).
- Ost-Bataillon 618 à compter de novembre 1943 (15. Armee, secteur de Valenciennes).
- Ost-Bataillon 669 à compter de novembre 1943 (secteur de la 7. Armee, Normandie/Bretagne) puis transféré en zone d'occupation franco-belge en mai 1944 (Leuze).
- Armenisches Infanterie Bataillon 809 en Belgique (secteur de la 15. Armee, III./Grenadier Regiment 128 de la 48. Infanterie Division à partir d'avril 1944).
- Armenisches Infanterie Bataillon 813 (secteur de la 15. Armee, III./Grenadier Regiment 863 de la 348. Infanterie Division).
- Wolgatartarisches Infanterie Bataillon 827 (secteur de Mons à partir de juillet 1943).
- Nordkaukasiches Infanterie Bataillon 835 (secteur de la 15. Armee, III./Jäger Regiment (L) 34 de la 17. Feld Division (L)).

Ca en fait un bon paquet, la grande majorité étant intégrée au sein de régiments réguliers du Heer pour des tâches de défense côtière. J'en compte toutefois au moins six, en dehors de ceux de la Freiwilligen-Stamm Division, qui ne sont pas rattachés de la sorte, et sont vraisemblablement affectés à des tâches d'occupation (bataillons 406, 602, 615, 627, 799, 837).
Plus ceux qui sont dans le nord de la France.

Mais hélas, la liste sur laquelle je m'appuie (recoupement de plusieurs sites dont le lexikon) n'est pas complète (par exemple, je ne trouve rien sur les Ost-Reiter Abteilungen).

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 28 Juil 2011 14:23 
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J'ai par exemple trouvé trace de l'Ost-Reiter Abteilung 281 (en mai 1944 : Locminé, XXV. Armeekorps, en Bretagne), en plus des Ost-Reiter Abteilungen 403 et 454 qui font partie de la Freiwilligen-Stamm Division.

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 Sujet du message : Re: Pourquoi l'Occupation ?
Message Publié : 30 Juil 2011 5:50 
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Jean Froissart
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mon érudition comme tu dis est trés illusoire, le spécialiste en teutonologie on sait bien que c'est toi lol
le dilettante plutôt versé militairement dans le cocardier tricolore que je suis éprouve bien trop de répulsions ataviques pour le feldgrau pour en être un :mrgreen:
sur les OstBataillons je crois bien que j'ai eu une liste avec quelques-uns de plus, à voir, mais plutôt dans l'autre fil maintenant

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