à force d'échanger je viens juste de m'apercevoir qu'ils tirent leur carte du "lexikon der wehrmacht" disponible sur le web
pour les stationnements je crois que j'ai eu des surprises avec le lexikon
Citer :
2) les volontaires orientaux : ils sont certes affectés à des tâches de sécurité, au moins de manière passive, par leur seule présence. Mais les éléments de la Freiwilligen-Stamm Division ont avant tout une mission d'instruction et d'entraînement de leurs unités, et ils représentent quinze des 21 bataillons comptabilisés. Alors certes, comme d'autres unités de l'Ersatzheer, ils participent au système "instruction en occupation", mais dans ce cas pourquoi ne pas mentionner ces autres divisions de l'Ersatzheer, certaines très actives contre les mouvements de résistances (148. Reserve Division autour de Nice, 157. Reserve Division dans les Alpes, 158. Reserve Division dans le secteur de la Rochelle, 159. Reserve Division dans le sud-ouest, 182. Reserve Division en Normandie, 189. Reserve Division dans le centre, ces six divisions représentant des dizaines de bataillons supplémentaires qui ont un rôle souvent actif dans la lutte anti-insurrectionnelle) ? La Freiwilligen-Stamm Division est après tout une division de réserve pour volontaires orientaux.
Je les ai mis en italique pour qu'on puisse plus facilement les identifier et les retrancher, surtout par rapport à ces Ost-Bataillone qui eux contribuent directement à l'occupation.
D'autre part, il y a de nombreuses autres unités de volontaires orientaux qui ne sont pas référencées ici (par exemple l'Ost-Bataillon 618 dans le secteur de Valenciennes, l'Ost-Bataillon 627 en Bretagne, qui se mutine le 1er juillet 1944 ; sans parler de ceux qui sont rattachés aux divisions de campagne, comme l'Ost-Bataillon 629 qui forme le IV./Grenadier Regiment 899 de la 266. Infanterie Division, stationnée en Bretagne).
je ne pense pas que la carte vise le recensement de tous les OstBataillons mais ceux Non-Endivisionnés de l'Intérieur, ceux de Normandie-Bretagne et du littoral Méditérranéen sont logiquement absents, d'ailleurs je cherche le 782 qui était en Picardie
tu évoques le 627 mais plus précocement si le 799 est au camp de Sissonne c'est qu'il s'est mutiné en mai dans le Périgord où il était employé dans des opérations anti-partisans
au sujet de la
Freiwilligen Stamm Division elle est en première ligne contre les Maquis, le deploiement n'est sans doute pas innocent : elle est justement dispersée au coeur de la France des Maquis (Massif Central Morvan Ain Franche-Comté etc...)
d'ailleurs ils oublient le
Régiment 4 sans doute car le lexikon si j'ai bonne mémoire le place en Belgique alors qu'il va se retrouver à Bourg-en-Bresse
d'ailleurs ces localisations sont celles des Etats-Majors comme tu l'as compris, par exemple il manque le Puy pour la Légion des Tartares de la Volga dans le Régiment 2, Roanne, Rodez...etc
même remarque pour d'autres unités le Régiment de Sécurité 95 est dans une douzaine à quinzaine de villes de garnisons du Massif Central, et non concentré par Bataillons dans quatre seulement, remarque qui doit être élargie à tous les régiments de sécurité dans une large mesure sans doute
Citer :
je n'ai pas comptabilisé les leichten Flak Abteilung (Eisenbahn-Transport-Schutz) 958, 959 et 960 qui protègent les convois ferroviaires avec leurs pièces antiaériennes légères, même s'ils ont effectivement un rôle de sûreté pour les mouvements par voie ferrée. Mais dans ce cas autant citer toutes les unités de Flak présentes en France…
oui mais je comprends qu'ils les citent car ces bataillons ont été employés contre le Maquis avec leurs piéces "inefficaces contre les avions" mais bien plus redoutablement comme canons de campagne contre de simples Maquisards
Citer :
3) les six bataillons territoriaux affectés à des tâches de garde de camps de prisonniers n'ont pas un rôle anti-insurrectionnel très important, ils sont repris pour mémoire
là encore j'objecterais que le 690 est envoyé dans le Périgord contre les Maquis il me semble bien