Loïc a écrit :
Je ne vois pas du tout pourquoi on devrait l'appeler "Armée de la Collaboration" comme le prétend cette Historienne qui a étudié surtout le cas de l'Armée de l'Air, de par la formule, plus qu'équivoque, on entend que l'Armée Française est un supplétif oustacha version Ouest-Européenne de l'Armée Allemande, inutile de rajouter à la confusion, on est déjà bien servi.
D'autre part le projet de de réduire à 100 000 hommes les Forces Armées Françaises (Terre, Marine, Aviation, Gendarmerie), chiffre qui tient plus de l'ordre de la symbolique, était irréaliste dés le depart, l'Allemagne n'avait plus de colonies en 1919.
C'est l'armée de la Collaboration, car elle est le fruit de la Collaboration et qu'elle ne s'est épanouie avec l'accord des Allemands, que pour lutter contre les Alliés. Même si certains de ses chefs pensaient, à long terme, à la revanche comme c'est le cas pour le général Bergeret.
Sostène, si les derniers travaux des historiens donnent des conclusions défavorables à propos de l'Armée de Vichy et de ses chefs, ce jugement ne doit pas atteindre, et n'atteint pas, la grande majorité des militaires qui la composait.
PS : Cette Historienne, c'est Claude d’Abzac-Epezy, docteur en histoire, chargée de recherches au SHAA.