Voila qui contredit votre point de vu, ce que je crois plus realiste...
Enlisement du conflit
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_si ... (1937-1945)
Les Japonais n’avaient ni l’intention ni la capacité d’administrer directement la partie de la Chine qu’ils occupaient. Leur but était de mettre en place des gouvernements locaux favorables aux intérêts japonais. Cependant, la brutalité de leurs méthodes les rendit très impopulaires et empêcha les administrations pro-japonaises d'apparaître comme autre chose que des instruments de propagande. Après leurs succès initiaux, et bien que leur domination militaire ne soit pas remise en question, les Japonais ne parvinrent pas comme ils l'espéraient à mettre un terme au conflit, échouant à anéantir les places-fortes nationalistes malgré des offensives répétées. En 1938, la bataille de Wuhan dura quatre mois, les Japonais échouant finalement dans leur objectif d'anéantissement du gros des troupes chinoises. Pour stopper l'avance japonaise, les nationalistes détruisirent les digues du fleuve Jaune, provoquant une crue qui causa plusieurs centaines de milliers de morts civils4. Les Japonais durent, dans les années suivantes, compter avec les actions de résistance de la part des nationalistes et avec celles, plus modestes, des communistes. Chocs de forces conventionnelles et actions de guérilla se succédèrent tandis que le conflit s'éternisait.
En mars 1940, afin de renforcer l'efficacité de l'administration chinoise pro-japonaise, les Japonais créèrent un gouvernement central chinois en fusionnant les différents gouvernements collaborateurs régionaux. Wang Jingwei, ancien chef du Kuomintang et ancien Premier ministre, en prit la tête en se présentant comme le seul dirigeant légitime de la République de Chine.
Mais, malgré de nouvelles offensives japonaises, la résistance chinoise continuait. En août 1940, les troupes communistes surprirent les Japonais par une offensive de grande ampleur dans le Nord de la Chine, qui se traduisit par des combats jusqu'à la fin de l'année. Mais cette victoire chinoise n'aboutit qu'à renforcer la répression exercée par les Japonais, et les communistes préférèrent en revenir ensuite aux actions de guérilla. En septembre 1940, afin de couper l'une des voies de ravitaillement des nationalistes, les Japonais réalisèrent une invasion de l'Indochine française, où ils stationnèrent ensuite leurs troupes jusqu'en 1945.
Le gouvernement nationaliste de Tchang Kaï-chek avait installé sa capitale à Chongqing, qui fit l'objet de bombardements intensifs de la part des Japonais. Malgré son alliance avec le Parti communiste, Tchang cherchait à préserver son armée et à éviter une grande bataille avec les Japonais, dans l’espoir de battre les communistes une fois les Japonais partis. De plus, Tchang ne pouvait pas encore risquer une guerre totale contre des armées japonaises bien entraînées, équipées et organisées. De son côté, Mao Zedong privilégiait les actions de guérilla, dans l'objectif d'épargner et de consolider ses troupes et de remporter à moyen terme la victoire finale contre les nationalistes. La coopération entre troupes nationalistes et communistes fut difficile, et en 1941 la Nouvelle Quatrième armée et les troupes nationalistes s'affrontèrent ouvertement, mettant à mal le deuxième front uni. Les communistes et les nationalistes, théoriquement alliés, passèrent l'essentiel du conflit à mener leurs propres opérations militaires en parallèle. Après la chute du Shanxi, la guérilla communiste demeura active dans le nord-est, alors que les nationalistes concentraient leurs activités dans le sud-ouest.