Narduccio a écrit :
C'est habituel d'Hitler. Il rencontre pas mal de personnes et il n'y a aucun compte-rendu.
Il ne faut pas généraliser. Quelque fois les rencontres font l'objet d'un compte rendu.
Hitler et Mussolini se sont rencontrés plusieurs fois pendant la guerre. Hitler a rencontré Darlan au moins une fois. On a des comptes rendus.
CNE503 a écrit :
Tout ce qu'ils se sont dits à cette occasion n'est que conjecture.
Est-ce que vous soupçonnez l'historien Dirks d'avoir conté la conversation entre B et H en se basant uniquement sur des conjectures ?
CNE503 a écrit :
On ne peut donc pas défendre la théorie de Klink/Lemay en s'appuyant sur une rencontre entre Brauschitsch et Hitler en date du 21 juillet 1940.
Il est possible de défendre la théorie de Klink/Lemay/Dirks. Cette théorie repose sur un faisceau de présomptions.
CNE503 a écrit :
Quant aux éléments qui militeraient pour un plan secret de l'OKH pour attaquer l'URSS à l'été 1940, ils se limitent à : une entrevue "fatidique" entre Brauschitsch et Hitler ; des archives soviétiques non identifiées mentionnées par Lemay ; et c'est tout.
Vous oubliez de parler de l'ébauche d'un plan évoqué par Gorodetsky. C'est déjà un indice.
Nous supposons que les archives soviétiques sont parfaitement identifiées par Dirks, auteur d'un livre publié en 1999.
CNE503 a écrit :
La 18. Armee est fortement constituée à l'issue de sa mise en place mais n'a pas un potentiel offensif avéré. Le 22 juillet, elle comprend huit corps d'armée et équivalents, dont un motorisé. Mais si cette armée est une force respectable pour museler une agression soviétique et en tout cas pour gagner du temps afin d'y réagir, elle n'apparaît pas constituée comme une force offensive : trop peu de divisions mécanisées, aucune division d'active, etc.
Brauchitsch rencontre Hitler à Berlin. Brauchitsch mentionne à Hitler que la Wehrmacht pourra entreprendre une guerre éclair contre l'URSS vers la fin de l'été 1940.
Encore faut-il que Brauchitsch parvienne à obtenir l’autorisation du Führer. C’est l’enjeu de la rencontre du 21 juillet.
Si Brauchitsch se heurte à un refus du Führer, il n'a aucune raison d'accélérer le renforcement de la 18. Armee dans les jours et les semaines qui suivent le 21 juillet. Dans ces conditions, les forces dont dispose cette armée resteront assez modestes.