Alain.g a écrit :
OK mais en oct. 1941, il y a déjà plus de 3 mois que Roosevelt a tenu un propos volontairement général pour apporter "toute l'aide que nous pourrons" à "la Russie" (sic)
En octobre 1941, il y a déjà plus de 3 mois que Roosevelt a tenu des propos volontaristes, ce qui n'empêchera pas Staline de négocier avec l'Allemagne si le besoin s'en fait sortir. Il faut envoyer lord Beaverbrook et Averell Harriman à Moscou pour encourager Staline à continuer la guerre.
Alain.g a écrit :
Puis Hopkins, l'ami du Président, rencontre Staline le 30 juillet à Moscou. Il rassure Roosevelt à son retour sur la capacité de l'URSS à résister.
Oui, c'est ce que disent les historiens, par exemple Henri Dunajewski.
Harry Hopkins, l'un des plus proches conseillers du président Roosevelt, conjecture que l'Union soviétique est capable de résister. Cela ressemble tout de même à la méthode Coué. Qui peut affirmer avec certitude que l'Armée rouge ne va pas capituler avant la fin de l'été ?
Alain.g a écrit :
Certains conseillers étaient réticents parce qu'ils pensaient que la cause russe était perdue et que l'aide ne servirait à rien.
C'était un risque à prendre. Si l'Armée rouge avait capitulé avant la fin de l'été, personne n'aurait été étonné. Il fallait donc toucher du bois en espérant que la Russie ne soit pas vaincue.
Alain.g a écrit :
On voit donc la lenteur avec laquelle l'aide s'est mise en place. Elle traduit probablement combien les américains craignaient de fournir du matériel qui serait récupéré par les Allemands. Peut-être davantage, d'attendre un peu pour voir ?
Je ne suis pas tellement convaincu. L'invasion de la Russie n'a pas été anticipée par les Occidentaux. Elle n'était qu'une hypothèse, et aucunement une certitude.
On voit la lenteur avec laquelle l'aide s'est mise en place. On était pas encore prêt. C'est peut-être l'industrie américaine qui n'est pas encore capable d'augmenter sa capacité de production. Quant aux transports maritimes, ils ne sont peut-être pas encore suffisants en 1941. Le défi à relever est immense. Il faut ravitailler la Russie sans négliger la GB.
Alain.g a écrit :
Peut-être davantage, d'attendre un peu pour voir ?
Attendre que l'Armée rouge capitule parce que les Russes ont cru que l'Amérique n'était pas disposée à fournir une aide massive ? Non, je ne crois pas. Roosevelt et Hopkins sont trop intelligents pour prendre un tel risque.
La première impression d'Hopkins, exprimée dans son télégramme câblé le 30 juillet 1941 à la Maison Blanche, fut celle-ci :
« Je suis profondément convaincu par ce front (russe)... Le moral du peuple soviétique est très élevé. Ici, la volonté de vaincre est très ferme ».
Alain.g a écrit :
Fin septembre, se tient le sommet des représentants des trois alliés. Le premier accord de matériel a lieu le 1er octobre.
Je pense que Roosevelt ne voulait aucun accord (protocole) avant le sommet.