Pierma a écrit :
Là où on ne comprend plus Roosevelt, c'est lorsqu'ils mettent à la tête des Français de l'extérieur l'amiral Darlan, le même qui a fait ouvrir le feu sur les troupes américaines qui débarquaient, le même qui a proposé à Hitler une collaboration militaire.
Darlan ne soulève d'ailleurs pas l'enthousiasme ni d'Eisenhower, ni des journalistes anglo-saxons, et c'est un euphémisme.
Realpolitik, tout simplement.
Dès lors qu'on sent, côté américain, que Darlan est prêt à tourner casaque pour se rallier (plus docilement que ne le fait de Gaulle), on lui pardonne ses péchés du passé, car il peut apporter tout ce que peut apporter un grand chef militaire respecté et obéi par l'armée d'Afrique du Nord (contrairement à de Gaulle).