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Vous tournez depuis le début autour du pot en insistant sur des aspects qui sont déconnectés de votre propos initial (établir que le Blitzkrieg est un mythe)
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Je sais, c'est compliqué, vous avez une série ininterrompue de succès face aux principales puissances militaires d'Europe qui affirme le contraire, documentée par des historiens et abondamment commentée par des spécialistes de la chose militaire qui disent tous que c'est bien par des méthodes révolutionnaires que les Allemands ont résolu l'impossible équation de 1914 et ont mis l'Europe à genoux. Mais je suis prêt à enfin entendre vos arguments sur ce sujet.
??? Les forumeurs savent que je ne tourne pas autour du pot et vous avez déjà entendu pas mal d'arguments qui vous ont fait changer sensiblement votre point de vue, puisque vous etes déjà nettement moins prolixe sur "l'esprit de riga" et la soit disant exception allemande dans l'elaboration et la pertinence des concepts stratégiques et tactique de l'arme blindée, il y a de votre part un changement de ton manifeste. Ne seriez vous pas d'une très, très légére mauvaise foi? Mais ce n'est pas fini. Donc puisque nous avons decouvert l'existence d'intéressantes doctrines soviétiques qui font quelques peus palirent le mythe convenue et magnifié de la blitzkrieg.
VISION PLUS REALISTE DE LA CAMPAGNE D'ETE ET D'AUTOMNE SUR LE FRONT DE L'EST EN 1941 QUI REMET EN QUESTION LE MYTHE
C'est une illusion de s'imaginer que l'armée allemande aurait soit disant "atomisée" une armée rouge depassée durant l'été 1941, ce qui en démontrerait l'incontestable superiorité.
Cette illusion est due, principalement, a 3 facteurs:
1/ Fossé culturel profond entre le mode de pensée Russe et occidental.
2/Sous estimation de "l'antisovietisme" latent de l'ecriture occidentale de l'histoire conventionnelle de la 2de GM au temps de la guerre froide.
3/ Des décennies de clichés qui prédisposent les esprits a accepter le mythe de la blitzkrieg.
En effet, ce n'est en realité pas ce qui s'est passé.
Après avoir du gerer et subir l'enorme erreur de Staline qui refusa, malgré les demandes pressantes de ses généraux(Timochenko, Joukov), de mettre ses armées en etat d'alerte, les généraux soviétiques (du moins les meilleurs), commencèrent a faire prévaloir la superiorité de leur vision stratégique de la guerre totale sur celle des allemands.
LA OU LES ALLEMANDS FAISAIENT DU KRIEGSPIEL EUX JOUAIENT AUX ECHECS, n'ayant plus le choix (erreur de Staline de juin), ils ont sacrifiés volontairement 2,2 millions de "pions" dans les 5 immense et cruels "gambits" que représentent les batailles de Smolensk et surtout de Kiev, ainsi que plus tard : Viazma, Orel, Briansk (sans tenir compte des autres pertes du front qui se montent en tout aux environ 5 à 5,5 millions d'hommes pour l'année 1941). La bataille de Kiev faillit leur couter "2 pièces maitresses", Timochenko et Kroutchev.
Les généraux soviétiques savaient ce qu'ils faisaient( d'où l'image de la perte de ses enfants), et il n'a jamais été question de repousser les allemands seulement de les retarder, les affaiblir, car il savait qu'on n'aneantit pas un ennnemi comme l'allemand en une campagne d'été, il etaient plus lucides que leurs ennemis.
Les allemands , n'y ont vus que du feux , ils n'ont jamais realisés que s'ils se sont retrouvés dans la boue et la neige de l'automne /hiver 1941/1942 (exceptionnellement précoce et féroce cette année là ) c'est parce que les russes les y ont methodiquements menés en payant "le prix fort".
Les 2 victoires sovietiques de Rostov sur le Don et de Moscou, ne sont pas le fruit du hasard, les choix pertinents dans le positionnement des troupes soviétiques et dans le timing du déclenchement des contre attaques est impressionnant, d'autant plus, qu'ils disposaient , a peine des moyens nécessaires. A noter que la défense de Moscou n'était pas une priorité absolue.
Les allemands n'etaient, déjà plus a la hauteur....
Ensuite pour faire bref,le jeu d'echec des généraux sovietique fut perturbé a nouveau par les interventions innoportunes de Staline dans la disperssion des axes des offensives soviétiques de l'hiver et dans la malheureuse et inutile offensive ayant precedée le "plan bleu".
Ensuite Staline se mit relativement en retrait, demanda sans cesse aux occidentaux l'ouverture d'un 2° front et les généraux soviétiques reprirent leur partie d'echec, ils placérent méthodiquement leurs pièces, jouérent leur coups ("Uranus" ou "Bagration" par exemple) et....pour faire court "echec et mat" en mai 45 à Berlin.
ON EST TRES, TRES, LOIN DU MYTHE DES MAGISTRALES VICTOIRES DE LA BLITZKRIEG A L'ETE ET AUTOMNE 1941
En realité, dès juillet ou plutôt aout 1941, les allemands n'etaient déjà plus a la hauteur, ils etaient depassés par la superiorité de la pensée militaire sovietique qui relégue le mythe de la blitzkrieg a sa juste place.
Dans un autre post j'aborderai la superiorité du concept sovietique de l'utilisation de l'arme blindée dans son aspect doctrinal et dans son application sur les champs de bataille.
Une autre facette du mythe convenu.
A plus tard