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Hitler considérait que l'affrontement avec les puissances occidentales était inévitable. Il avait songé à la guerre contre l'Ouest autour de 1943-1945, et contre l'Union soviétique un peu après.
Barbetorte a écrit :
Ce créneau de dates n'est qu'une des trois hypothèses envisagées dans le protocole Hossbach qui n'est en fait qu'une note officieuse rédigée à la suite d'une réunion qui s'est tenue le 5 novembre 1937.
En supposant que cette « hypothèse » soit née en novembre 1937, force est de constater qu'elle est défendue avec force par Hitler lors d'une allocution devant les chefs militaires le 23 mai 1939.
Barbetorte a écrit :
Ce créneau de dates n'est qu'une des trois hypothèses envisagées dans le protocole Hossbach qui n'est en fait qu'une note officieuse rédigée à la suite d'une réunion qui s'est tenue le 5 novembre 1937. [...] Cela n'exclut nullement une entrée en guerre plus tôt si les conditions s'y prêtent. Or, à l'été 1939, Hitler estimait que l'Allemagne était prête..
Comment pouvez-vous affirmer qu'il estimait que l'Allemagne était prête ? Les historiens considèrent qu'il aurait préféré que la Pologne soit abandonnée par les Alliés occidentaux.
Si l'on fait l'hypothèse d'un Hitler qui est optimiste sur les capacités de l'Allemagne à affronter les puissances occidentales le plus tôt possible, alors il n'a pas pris au sérieux les avertissement du général Thomas. C'est votre droit de faire cette hypothèse. Elle me laisse perplexe.
Barbetorte a écrit :
Mais ce qui est indéniable est le choix fait par Hitler lors de la réception des ultimatums. Si vraiment il avait voulu éviter d'entrer en guerre contre le Royaume-Uni et la France, alors il aurait ordonné un retrait immédiat, comme il avait envisagé de le faire lors de la remilitarisation de la Rhénanie en 1936.
Pendant les semaines qui précèdent l'attaque contre la Pologne, Hitler a convoqué plusieurs fois les chefs militaires. Il a souligné qu'il fallait en finir avec la Pologne quelle que soit la réaction de la France et la GB. Mais il a rassuré son auditoire en disant que cette réaction était heureusement très peu probable.