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Message Publié : 24 Mai 2016 14:09 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

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Borsig a écrit :
F.G. Dreyfus est l'auteur de la préface du livre de Limore Yagil.

Tome-1 : http://www.editionsducerf.fr/librairie/ ... 944-tome-1

Dans la préface, cette petite phrase : « Les déclarations de soutien aux juifs émanant des mouvements de résistance sont d'ailleurs extrêmement rares. »


et...?


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Message Publié : 24 Mai 2016 14:52 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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On ne s'engageait pas dans la Résistance pour faire des déclarations mais pour agir.

Dans la présentation des ouvrages de Limore Yagil donnée par l'éditeur, il est mentionné plusieurs types de soutien :

- la contribution des médecins, des assistantes sociales, des infirmières, des enseignants, des scientifiques et des artistes,
- celle des préfets et des « serviteurs de l'État », maires, gendarmes et policiers,
- celle des prêtres, des pasteurs, des religieuses,
- celle des résistants.

La Résistance ne s'est pas occupé que d'opérations militaires mais aussi d'une assistance aux Juifs et d'une la préparation politique de l'après-guerre.


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Message Publié : 24 Mai 2016 15:13 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

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et oui, à moi aussi il me semblait que le sauvetage des Juifs, Tziganes ou autres populations promises à la mort était en soi un acte de résistance...


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Message Publié : 24 Mai 2016 16:45 
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Salluste
Salluste

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LY met en évidence ce qu'elle appelle la "désobéissance civile", c’est-à-dire la capacité des Français à désobéir aux lois. L’aide concrète aux juifs a, ainsi, été souvent individuelle. Elle a, d’ailleurs, été rarement le fait des membres des mouvements de la Résistance, car leurs missions étaient autres. Sur ce point je suis d'accord avec LY.

Comme le dit LY : "L’histoire du sauvetage des juifs est composée de faits individuels, de milliers d’histoires personnelles, sans lesquelles elle n’aurait même pas eu lieu. Le lien commun à toutes ces histoires est avant tout une certaine capacité de désobéissance, qui ne caractérisait pas les autres gens en période de guerre et d’occupation."

Dans son étude publiée en 2010 LY évoque plusieurs thèmes. Lorsqu'elle évoque les réseaux de Résistance c'est pour souligner le rôle modeste qu'ils ont joué dans le sauvetage des Juifs. Cela revient à dire qu'ils ont quand même joué un rôle.

Quelques uns des principaux mouvements de la Résistance :

- Ceux de la Libération : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ceux_de_l ... 3%A9ration
- Franc-Tireur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-Tireur
- FTP : https://fr.wikipedia.org/wiki/Francs-ti ... _partisans
- Ceux de la Résistance : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ceux_de_l ... A9sistance
- Organisation civile et militaire (OCM) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisat ... _militaire
- Libération-Nord : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration-Nord
- Libération-Sud : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration-SudCombat : https://fr.wikipedia.org/wiki/Combat_(r%C3%A9sistance)
- Front national de la résistance : https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_nat ... istance%29

LY affirme qu’un grand nombre de Juifs a échappé à la déportation grâce à l’aide de ceux qui ont désobéi en venant en aide aux Juifs. La grande majorité de ces personnes courageuses n'appartenaient pas à l'un des mouvements ou réseaux de la Résistance.


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Message Publié : 25 Mai 2016 20:27 
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Borsig a écrit :
F.G. Dreyfus est l'auteur de la préface du livre de Limore Yagil.

Tome-1 : http://www.editionsducerf.fr/librairie/ ... 944-tome-1

Dans la préface, cette petite phrase : « Les déclarations de soutien aux juifs émanant des mouvements de résistance sont d'ailleurs extrêmement rares. »


Votre intervention me gène beaucoup. Vous semblez être quelqu'un de sensé, mais de temps en temps, vous nous semez une perle...

D'ailleurs, souvent, de manière fort judicieuse, vos propos sont interprétables. Très ambigus, on peut y lire ce que l'on veut. Un constat ? Une critique des mouvements résistants ? Une accusation que ces mouvements seraient antisémites ? Bref, on peut comprendre ce que l'on désire et vous ne vous engagez pas trop.

Continuez à semer de telles perles, et c'est ailleurs que vous pourrez aller les semer. Et, je vous prie de noter que mes propos ne sont pas ambigus.

_________________
Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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Message Publié : 04 Juin 2016 6:16 
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Salluste
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Barbetorte a écrit :
On ne s'engageait pas dans la Résistance pour faire des déclarations mais pour agir.

Vous négligez l'importance des journaux clandestins et des tracts.

Prenons l'exemple du mouvement "Combat".
Le Mouvement de Libération nationale (MLN) est créé par Henri Frenay et Berty Albrecht en 1940. Il prendra ensuite le nom de Combat. C'est le plus important des huit grands mouvements de Résistance membres du CNR à partir de 1943.
Selon Wikipedia, la presse clandestine était une des activités principales du mouvement Combat :
Citer :
Activités du mouvement :
- La presse clandestine
- Le renseignement
- Les groupes de choc
- Les groupes francs
- Le service Maquis

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Combat_%2 ... istance%29


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Message Publié : 30 Juin 2016 17:57 
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Salluste
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Inscription : 03 Avr 2016 0:35
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Un petit mot sur MOISSAC.

Moissac figure dans la liste des villes et villages refuges publiée par Limore Yagile en annexe de "La France terre de refuge et de désobéissance civile".

Le magazine Marianne a consacré récemment un article au sauvetage des Juifs à Moissac pendant la guerre. Je ferai un petit compte rendu la semaine prochaine.

Dans l'immédiat je vous donne les informations que j'ai trouvées sur le net.
Moissac est situé dans le département de Tarn-et-Garonne.
Entre 500 et 600 enfants juifs sont passés par Moissac pendant la Seconde Guerre Mondiale. Tous ont été sauvés. http://www.des-villes-et-des-justes.com ... resse/2016

"Les enfants de Moissac 1939-1945" est un livre de Catherine Lewertowski avec une préface Boris Cyrulnik. Il est publié en 2009 aux éditions Flammarion. La quatrième de couverture :
Citer :
Moissac, Tarn-et-Garonne. Sur le quai du Port, face au pont Napoléon, s'élève une grande bâtisse aux épais volets de bois. Aujourd'hui, quel promeneur sait que des enfants juifs près de cinq cents, y furent accueillis pendant la guerre ? Qui se souvient que tous furent sauvés, que tous échappèrent à la déportation ? En 1941, Moyshe, Henri, Sarah et les autres avaient deux, dix ou dix-huit ans ; ils étaient français, polonais, allemands. Certains venaient d'être arrachés à des camps d'internement du sud de la France, d'autres avaient été envoyés là par leur famille en détresse. Beaucoup ne parlaient pas le français. Ils avaient tout perdu, ou presque ? Et, sur leur chemin, il y eut la Maison de Moissac. Un refuge ouvert par les Eclaireurs israélites de France en décembre 1939, et dirigé par un couple hors du commun, Shatta et Bouli Simon, assistés de chefs scouts qui n'avaient pas vingt ans. Pendant quatre ans, alors que l'antisémitisme devient politique d'Etat, alors que la terreur nazie étend son empire, un mot d'ordre soude cette communauté : vivre ! Pour les enfants brisés qui arrivent là, cela veut dire étudier, jouer, chanter, danser, célébrer les fêtes juives et le Shabbat. Vivre et rester juif, coûte que coûte.


Serge Klarsfeld et son épouse Beate, étaient à Moissac pour une conférence le dimanche 29 mai 2016.
http://www.des-villes-et-des-justes.com ... ants-juifs
Citer :
Trois lieux d’étude en France : Le Chambon s/Lignon, Dieulefit et Moissac.
Sur une idée de l’association "Moissac, ville de Justes oubliée", une rencontre va se dérouler les 27, 28 et 29 mai 2016 à Moissac, en partenariat avec le Réseau Mémorha, et avec le soutien scientifique du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA).
Son programme comprend : un colloque, des tables rondes (avec témoignages), une grande conférence, une pièce de théâtre « Le petit chaperon uf » de Jean Claude Grumberg, une lecture théâtralisée, des visites, des expositions photographiques, des projections de films et une cérémonie en l’honneur des Justes (distingués par Yad Vashem).
Les trois lieux inscrits au programme ont été choisis pour des raisons humaines (convergence d’études historiques et de témoignages vivants) et méthodologiques. En effet, ces trois lieux peuvent être considérés comme des cases-studies. Chacun des trois offre une situation à la fois originale (mentionnée dans le déroulement du programme) et explicable, simultanément, par recours à des analyses plus générales. Autrement dit, Le Chambon, Dieulefit et Moissac sont interrogés comme représentatifs, chacun à sa manière, de situations qui se rencontrent en grand nombre ailleurs. Ils offrent l’opportunité de se risquer dans la micro-histoire, une démarche recommandée par les historiens spécialistes de la période et de la problématique (Tal Bruttmann). Passer de l’histoire locale à la micro-histoire, c’est une échelle d’observation qui autorise ensuite d’aborder les thèmes centraux de l’histoire de la Deuxième Guerre (camps, maquis, solidarités, persécution, déportation, répression, délation, résistance).


http://www.des-villes-et-des-justes.com/
Citer :
En avril 2013, l'association "Moissac, ville de Justes oubliée" avait organisé une première rencontre qui s'était conclue par l'inauguration de l'esplanade des Justes parmi les Nations, située face à la maison du 18 quai du Vieux Port où Shata et Bouli Simon ont recueilli 500 enfants juifs privés de leurs parents déportés dans les camps d'extermination nazis. Elle prolonge le parvis du moulin de Moissac, aujourd'hui aménagé en hôtel.
C'est dans ce vaste bâtiment, qu'ensuite, de 1944 à 1953, ont vécu les enfants dont les parents ne rentreraient plus jamais.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Moissac
Dans Wikipedia :
Citer :
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Moissac est un refuge pour l'importante communauté des éclaireurs israélites de France (EIF). Ces derniers, hébergés au Moulin de Moissac, ou pour les plus jeunes à la Maison des enfants de Moissac, y demeurent durant la guerre grâce, entre autres, à la bienveillance des autorités municipales et de la population. Cependant, l'occupation de la zone Sud en novembre 1942 rend la situation beaucoup plus difficile et les enfants sont dispersés dans des familles d'accueil jusqu'à la Libération (19 août 1944). Une des responsables de ces refuges est Herta Cohn-Bendit, la mère de Daniel (qui naît en 1945 à Montauban).


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Message Publié : 30 Juin 2016 18:11 
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Pierre de L'Estoile
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Merci de ce message émouvant.
:P
Pour situer les choses, Moissac avait 12 564 habitants en 2013 et 8 105 en 1936.
:wink:

_________________
Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais


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Message Publié : 28 Juil 2016 8:28 
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Salluste
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Jusqu'au 9 mai 2004 les Moissagais reconnus "Justes parmi les Nations" étaient au nombre de quatre :

    Manuel Darrac : secrétaire de mairie. Il a été l’artisan d’un véritable atelier de fabrication de fausses cartes pour les enfants de la maison.

    Alice Pelous : elle était l’assistante de Manuel Darrac à la mairie. Elle fabriquait avec lui de fausses cartes d’alimentation et d’identité pour les enfants de la maison.

    Jean Gainard : il était charbonnier à Moissac. Il a caché des enfants et donné son identité à certains responsables de la maison.

    Henriette Ducom : elle a donné son identité à Elisabeth Hirsch, lui permettant ainsi de faire sortir de nombreux enfants des camps de Gurs et de Rivesaltes.

Jusqu'au 9 mai 2004 les Moissagais reconnus "Justes parmi les Nations" étaient au nombre de quatre. Moissac compte depuis cette date deux nouvelles étoiles avec le couple Ernestine (née Desmazels) et Albini Ginisty : http://www.des-villes-et-des-justes.com ... es-oubliee


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Message Publié : 28 Juil 2016 9:08 
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La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation se déroule chaque année le dernier dimanche d’avril. Plusieurs commémorations ont eu lieu dimanche 28 avril 2013. À Moissac, une « esplanade des Justes parmi les nations » a été inaugurée en présence de plusieurs anciens enfants juifs qui furent sauvés grâce à l’aide de la population. Ces derniers survivants du groupe d’enfants ont plus de 80 ans. Certains d’entre eux ont fait le voyage depuis les États-Unis, le Canada ou Israël.

Le lien ci-dessous permet de visionner vingt photos et de lire la chronique de cette journée du souvenir :
http://www.shalam.fr/moissac-la-ville-d ... -lhonneur/

Dans La Croix : http://www.la-croix.com/Actualite/Franc ... -26-952934


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Message Publié : 28 Juil 2016 9:42 
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Voyons de plus près cette maison du 18 quai du Vieux Port qui été gérée par les Eclaireurs Israélites de France (EIF). Comme le dit Catherine Lewertowski, c'est une grande bâtisse aux épais volets de bois.

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Message Publié : 28 Juil 2016 11:37 
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En avril 2014 France culture a réalisé un documentaire audio de Brigitte Stora et Véronique Samouiloff :
http://www.franceculture.fr/emissions/l ... antheon-24
Citer :
De 1939 à la fin de la guerre, Moissac, une petite ville du Sud Ouest de la France, (9 000 habitants) a abrité une maison d’enfants juifs. 500 enfants venus de tous les coins d’Europe y ont été recueillis. Tous ont échappé à la déportation. Grâce au courage de Shatta et Bouli Simon, un jeune couple membre des éclaireurs israélites de France qui la dirigeaient et surtout grâce à la complicité de toute la ville, cette maison située sur les bords du Tarn a échappé à la barbarie nazie. C’est le maire de l’époque, Roger Delthil qui avait mis à leur disposition cette maison, il avait donné le ton en demandant à toute la population d’accueillir les réfugiés. Les enfants allaient à l’école communale avec les enfants moissagais, jouaient dehors, nageaient dans le Tarn, pratiquaient leur religion. Et ce au vu et au su de toute une ville. Et quand en 1943 la zone libre ne l’a plus été, les enfants ont tous été cachés dans des failles alentour. Certains bien sûr à Moissac ont été reconnus « Justes parmi les nations ». Mais le plus extraordinaire reste la complicité silencieuse et bienveillante de toute une ville. L’ensemble de la municipalité, les habitants, les professeurs, les paysans, tous ont participé au sauvetage de ces enfants. Cette histoire exemplaire et porteuse d’espoir permet aussi un éclairage sur l’attitude de nombreux Français, résistants et justes anonymes.


D'une durée de 53 minutes, ce documentaire est très émouvant. Je vous encourage à l'écouter : http://www.des-villes-et-des-justes.com ... %202_4.mp3
Vous pouvez aisément télécharger le fichier mp3.


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Message Publié : 28 Juil 2016 13:12 
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Pierre de L'Estoile
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Cet exemple vient tempérer le scepticisme que vous manifestiez précédemment : LY pense que l'action courageuse des personnes secourables a permis de sauver un très grand nombre de Juifs. Tout cela me semble exagéré.


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Message Publié : 28 Juil 2016 16:16 
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Salluste
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http://www.des-villes-et-des-justes.com ... 202013.pdf
C'est un document de 37 pages. A la page 8 on trouve une dépêche AFP du 26 avril 2013 avec le titre "Moissac ravive la mémoire de ses Justes".

Un extrait de cette dépêche :
Citer :
Moissac célèbre les Justes oubliés qui, pendant la seconde guerre mondiale, permirent à 500 enfants juifs d'échapper à la déportation avec le concours de la population.
"Nous voulons remettre l'histoire de Moissac dans la Grande Histoire, et la mémoire collective de la France" revendique Jean-Claude Simon, 77 ans, président de l'association "Moissac, ville de Justes oubliée", qui veut maintenir le souvenir de ce haut fait méconnu.
Un épisode d'autant plus surprenant que la "maison des enfants" ouverte au début de la guerre au bord du Tarn par les Eclaireurs israélites (EI) sous la conduite de Bouli et Shatta Simon a été subventionnée par le régime de Vichy...
[...]
Mais avec la fin de la zone libre en 1943, la situation des enfants de la "maison" change radicalement : ils doivent se fondre dans la population, changer d'identité, avec de fausses cartes fournies notamment par le secrétaire de mairie Manuel Darrac, un des quatre "Justes parmi les nations" de la ville. Beaucoup prennent le nom de leur famille d'adoption, certains sont cachés chez des paysans, par les soeurs de la Miséricorde...


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Message Publié : 11 Août 2016 23:38 
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Salluste
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Inscription : 03 Avr 2016 0:35
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Le magazine Marianne a consacré récemment un article au sauvetage des Juifs à Moissac pendant la guerre.
Écrit par Anne Rosencher, l'article est intitulé "Le miracle oublié de Moissac" (Marianne N° 1003 du 24 juin 2016). Il est illustré par plusieurs photos, notamment une très belle photo où l'on voit des fillettes jouer dans une rue de Moissac.
Comme le dit Anne Rosencher, l'histoire a retenu les sauvetages collectifs de Chambon-sur-Lignon, de Dieulefit, mais semble avoir oublié le cas de Moissac.


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