Barbetorte a écrit :
Le débarquement en Afrique du nord avait eu un précédent à Madagascar. Anglais et Américains savaient à peu près à quoi s’en tenir et les choses se sont passées de façon à peu près similaire.
J’ai déjà fait allusion à la conversation entre Darlan et son fils dans le courant de l’année 1942 (je ne me souviens pas de la date exacte). Darlan se représente les Américains comme des « amis ». Les Anglais c’est autre chose !
Darlan n’était pas l’ami des Anglais.
Le débarquement à Madagascar n’a pas été fait par les « amis » américains. Par ailleurs c’est une opération qui ne permet pas d’envisager à terme une libération de la France.
La perspective d’un débarquement en AFN (et peut-être sur les côtes provençales) est évoquée lors de la conversation entre l’amiral et son fils. Le Maghreb peut servir de tremplin pour une libération de la France (et de l’Europe).
Ceci étant dit, il faudrait que je me replonge dans les bouquins pour voir plus précisément les paroles de Darlan lors de cette conversation.
Jean R a écrit :
Le risque que les Allemands soient mis au courant (à supposer que ce ne soit qu'une "hypothèse") était me semble-t-il beaucoup plus grand que celui d'une résistance de forces françaises en position de faiblesse (ce qui s'est vérifié).
Je n'ai pas d'avis sur la question. Je disais simplement que les organisateurs de l'opération Torch ne pouvaient pas avoir à la fois le beurre et l'argent du beurre. On serait même tenté de paraphraser une expression courante en Amérique et en Angleterre : on ne peut pas avoir un repas gratuit (there's no free lunch).