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Bonsoir Liber,
Citer :
...L'Etat "statique" , rigide, manquant de souplesse ne peut , selon eux, accompagner les initiatives et au contraire les entrave...
J'avais donc bien compris. Là-dessus au moins c'est explicite.
J'ai passé le chapitre "
Faut-il en finir avec l'Etat" ; il va de soi que l'on ne peut résumer ou trancher sans nuances.
Je suis un peu déçue, il semble que ce qui va de soi -entre personnes qui sont à l'aise avec le sujet- et n'a nul besoin d'être exprimé a été couché sur papier.
Au début, l'abondance de lignes (et qualificatifs) pour rappeler ce que fut le NS est un peu éprouvant : on le sait alors soit on plonge soit on reste sur le bord.
C'est un "Essai" cependant j'ai trouvé des incohérences surtout dans le traitement de "
La liberté germanique" et une sorte de vague comparaison avec "l'Empire" qu'il a fallu traduire par le Saint ERG et là, pour le coup, c'est à côté à moins de s'en tenir aux Staufen, ce qui est riche d'événements mais pauvre quant à leur optimisation par le NS et un poil naïf.
Il faudrait déjà s'entendre avec le sens donné à "
liberté" puis à "
germanique" et ensuite à l'ensemble. J'ai un peu l'impression d'un flou voire d'approximations (on se balade à Rome, en France, au Royaume-Uni) afin que de ce tout sorte le profil d'une "
liberté germanique" un brin "écolo" avant l'heure mais dans la régréssion : retour à Sol invictus mais sans les paysans, très absents dans cette "Germanie" vu qu'en général ils sont la courroie de transmission conservatrice (en Bavière surtout) des vieux mythes.
Ceci me gêne. Tout comme s'exonérer des balises temporelles annoncées.
Sans doute suis-je passée à côté mais avant même de lire, je m'attendais aux traumas (et remonter le temps -pourquoi pas ?-) ainsi qu'aux exemples historiques avancés. J'apprécie qu'un livre m'étonne.
Je ne peux non plus cautionner la vision d'un immense fouillis où chacun tire à hue et à dia. Rien qui ne puisse se lire depuis la nuit des temps lorsque l'on adhère à une idéologie quelle qu'elle soit. Là encore la vision de Chapoutot me semble un peu naïve quant à la capacité humaine de sombrer. C'est binaire alors que le NS est fait de multiples facettes alors se perdre à opposer les belles chorégraphies bien symétriques des grands messes et les ordres démultipliés : c'est un parallèle un peu juste (pour moi). C'est un poil plus complexe.
Certaines choses ne tiennent pas : on se projette -d'après Chapoutot- tout en agissant au jour le jour et en voulant rattraper le temps perdu (à savoir extirper les "ballasts"). Les réponses apportées sont tout sauf pragmatiques et les questions que se posent les élites NS semblent "à côté". Pourquoi projeter un aménagement de territoires vastes avec un peuple germanique qui semble plus vaste encore ? Où trouver les ressources ? Elles sont sur place et l'exploitation des peuples fera son oeuvre : il y a donc tout le temps - 2 générations au moins- pour assurer une transition. Jusqu'à fin (évidemment la Germanie gagne) il vaut mieux essorer ce qui est optimisable.
Je ne connaissais pas Höhn. Encourager à lire Höhn avec quelques notes de Chapoutot en marge eut suffi.
Je ne suis qu'à la p. 71. Quelque part, je me sens "baladée" et ceci me gêne toujours un peu.
J'ai visionné Chapoutot durant la fameuse émission et il est vrai que les questions posées (un moment, il tourne la tête et semble désespéré) ne lui ont pas permis d'offrir une bonne prestation.
Il faut avoir en tête que le mot "
managing", s'il est récent d'emploi en France, est bien antérieur -en tant que construction et adaptation à un système quel qu'il soit - au 2nd conflit mondial, au NS etc.
A partir du moment où l'un travaille et l'autre vit de ce travail -pour partie- il faut trouver un moyen d'optimiser cet autre et le bâton ne donne rien à moins d'avoir une réserve assez immense de remplaçants. C'est toujours "gâcher" ce qui sert de logistique, le "matériau" de base pour ce régime et d'autres, le tout depuis des lustres (ne nous voilons pas la face).
Merci de vos explications.
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