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Jean-Marc Labat a écrit :
Je parlais pour la Bavière où le KPD fait à peu près la moitié du score national, en 1932, il fait 6.64 % des voix au Landtag pour 15,5 % au niveau national si on fait la moyenne des deux élections au Reichstag.
Oui, ceci me semble comme une évidence.
Ce sont les événements de l'immédiat après conflit mondial qui sont une sorte d'aberration qui ne va pas faire long feu.
Mais comme ceci vous semble étonnant, vous me donnez à réfléchir...
La Bavière me semble avoir une approche politique "viscérale". C'est resté un électron libre avec la cotte qui lui fut taillée.
Ce "patron" avait des avantages qui sur le long terme ne pouvait pas se négocier/se diluer.
AH fait partie de cette Bavière "nouvelle" qui a voulu s'affranchir de l'Eglise etc. sans pour autant se sentir "fédérée/vassale" à une "Allemagne" (peut être trop vite construite).
Si vous grattez AH, vous trouvez un Bavarois "électron libre" et en plein dans les tâtonnements de l'après conflit.
Manifestement, en Bavière, le KPD semble moins "virulent" qu'ailleurs et surtout il va très vite trouver des opposants.
Par ailleurs, j'ai l'impression que le mot "social" n'a pas la même résonance Outre-Rhin. Bismarck fera du "social" ; ce n'est pas le pré-carré d'une gauche et ceci vient -je pense- de la lecture luthérienne des "valeurs".
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