Goya a écrit :
Quand je parle des démocracies qui poursuivaient la lutte , ça concerne évidemment d'abord celles qui étaient en mesure de le faire . La France n'est concernée que marginalement . (Même si c'est très important qu'il y ait eu des Forces Françaises Libres) . D'autres ont très bien compris , puisqu'aussi tôt ils sortent les bombardements de Dresde!
J'avais également très bien compris comme vous pourrez vous en apercevoir en relisant attentivement mon précédent message :
Diablophil a écrit :
Les démocraties en question (la France y compris)
En ce qui concerne les renvois de prisonniers soviétiques, les autres démocraties (celles qui ont, nous sommes bien d'accord,
véritablement gagné la guerre) ont fait comme la France. Je n'ai fait que souligner le fait que la France n'avait pas mieux agi que les autres.
Goya a écrit :
De toute façon c'est là le point central : on ne peut juger des faits si l'on n'a pas une échelle de valeurs. Mettre des détails en regard de données importantes en fait douter. Et assimiler les actes des démocracies aggressées qui se défendent avec ceux des ennemis de la civilisation montre que l'échelle des valeurs est très mal construite chez certains.
Permettez moi toutefois de ne pas vous suivre lorsque vous qualifiez de "détails" les centaines de milliers de victimes des bombardements alliés, lesquels étaient souvent dénués du moindre intérêt stratégique. On peut rappeler - comme l'a fait Cuchlainn - qu'il n'est pas raisonnable d'envisager la Seconde Guerre mondiale sous l'angle simpliste d'une guerre entre le Bien et le Mal sans pour autant être incapable de mettre en oeuvre une échelle de valeurs.
Goya a écrit :
Remarque analogue : j'apprécie beaucoup que l'on fasse de la philosophie de l'Histoire . A mon sens c'est même plus intéressant que l'histoire à proprement parler . Mais mélanger des époques très lointaines et des faits contemporains requiert le sens de la nuance...
Croyez bien que mon allusion aux bûchers dans les pays européens où sévissait l'Inquisition n'était là que pour faire un peu d'humour et me moquer gentiment de l'erreur de jean-gabriel.
Goya a écrit :
Il est un fait que dans un monde libre et civilisé on doit pouvoir débattre sans aucun tabou.
Et bien si vous voulez mon avis on est pas prêt de voir un monde libre et civilisé