... qui doivent être trouvables partout, mais si ça peut aider...
Le bombardement de Haiphong par les Français, en novembre 1946, poussa Hô Chi Minh à la rupture: un mois plus tard, les forces viêt-minh donnaient le signal de l'insurrection générale, tandis que le gouvernement de Hô Chi Minh entrait dans la clandestinité. La France tenta de canaliser le fait national devenu irréversible en s'appuyant sur l'ex-empereur d'Annam, Bao-Dai (accords de la baie d'Along, en juin 1948, reconnaissant l'indépendance du Viêt-nam, «État associé» à l'Union française). Cependant, le Viêt-minh ne désarma pas, d'autant que la victoire des communistes en Chine (1949) lui permit de recevoir de l'aide par la frontière du haut Tonkin. La France, de son côté, bénéficia de l'appui des États-Unis après le déclenchement de la guerre de Corée (juin 1950). Elle dut néanmoins évacuer Cao Bang et Lang Son, au Tonkin, en octobre 1950. Le général de Lattre de Tassigny redressa la situation en 1951 et son successeur, le général Salan, réussit à contenir les offensives du Viêt-minh à la fin de 1952 et au début de 1953. Mais le corps expéditionnaire français recommença ensuite à perdre du terrain face aux forces commandées par le général Giap. Le camp retranché de Diên Biên Phu (haut Tonkin), que le général Navarre, successeur de Salan, avait créé en novembre 1953 et dans lequel il avait concentré une garnison de 10 000 hommes, fut attaqué par Giap en mars 1954 et tomba le 7 mai après 55 jours de violents combats. Cette sanglante défaite conduisit la France à signer les accords de Genève (21 juillet 1954), aux termes desquels elle devait évacuer le Viêt-nam. V. aussi Viêt-nam.
Ooops, ça risque de ne pas être très lisible tout ça...