En échos au présent débat, « le Quotidien d’Oran » (journal modéré) de ce jour publie l’article suivant issu d’une étude universitaire.
Les premières élections algériennes (1919-1925)
par Benhamouda Kamel-Eddine *
La loi du 4 février 1919, par l'augmentation du nombre des élus musulmans dans les assemblés et la création de nouvelles catégories d'électeurs, marqua pour l'Algérie, l'entrée officielle des Musulmans dans la vie politique.
Pour la première fois, se déroulèrent des campagnes électorales, avec professions de foi, réunions, discours, articles de presse, etc. Et pour la première fois également, participèrent à la compétition non seulement des bourgeois d'origine mais des inconnus qui commençaient à se hisser au premier rang.
LES KHALIDISTES :
UNE ELITE MINORITAIRE CONSCIENTE
Les Khalidistes, adeptes de l'Emir Khaled, petit-fils de l'Emir Abdelkader, faisaient appel, dans ces élections, aux « compétences et non à l'ambition », au réalisme et non aux grandes envolées et aux thématiques abstraites. Les Khalidistes insistaient dans leur programme qui défendait la cause des « Indigènes », sur la nécessité de répondre à leurs préoccupations et à leurs attentes immédiates par rapport à l'instruction, à la vie chère, au travail, à la justice sociale, etc. Selon l'Ikdam, porte-parole des Jeunes Algériens, les élections municipales du 30 novembre 1919, auxquelles avait pris part un corps électoral indigène élargi, étaient très significatives, car d'une part le nouveau collège électoral s'était montré à la hauteur d'une tâche à laquelle il n'avait pas été préparé; d'autre part, les représentants n'avaient été choisis que parmi les personnalités connues pour leur compétence et surtout pour leur indépendance. La deuxième caractéristique, selon le journal, était la mise à l'écart dans de nombreux centres de l'élément des « vieux turbans », plus connus sous le sobriquet des « Béni-oui-oui », et dont le rôle était plus « décoratif qu'utile ». Le succès des Khalidistes dans certains centres, les nouvelles idées qu'ils diffusaient dans leur campagne électorale ainsi que certaines attitudes « déviationnistes » dans les régions rurales ont surpris brutalement l'administration, et sans attendre, celle-ci a mis en oeuvre ses « outils » et ses « recettes » prêtes à utiliser pour faire échec à toute « innovation » en matière de politique algérienne.
L'INTERVENTION DE L'ADMINISTRATION
L'intervention de l'administration se faisait soit directement soit indirectement par l'intermédiaire de ses agents qui étaient généralement des marabouts ou des caïds. Dans certaines villes comme Alger, Constantine, Bône (Annaba), Sétif, Guelma, Aïn-Beïda, Djidjelli (Jijel) où on commençait juste à se détacher de l'esprit maraboutique de l'époque, certains Khalidistes triomphèrent aux élections au Conseil Général et aux Délégations Financières, tels que l'Emir Khaled (Alger), Ahmed El-Kolhi (Sétif), Dr Moussa (Constantine), Amar Ben Yacoub (Guelma), Allaoua Lounissi (Aïn-Beïda), etc. Le succès de ce dernier au Conseil Général, laissa une certaine amertume au sein de l'administration départementale qui qualifia son envoi d'un télégramme « provocateur » au préfet et à certains administrateurs de « geste insolite », et son attitude de « manque total d'éducation et de déférence à l'égard des chefs de l'Administration ». Cependant, dans son télégramme diffusé aussi par certaine presse, Lounissi n'a fait que dévoiler clairement l'interventionnisme des autorités officielles dans ces élections, en soulignant: « Malgré toute mauvaise volonté, malgré toute mauvaise grâce, malgré toute pression malveillante, malgré tout attentat à la liberté, malgré toute parole manquée et tout manque de conscience et par la seule bonne volonté de mes braves électeurs, suis élu Conseiller Général ».
Le lobby de la finance et les « technocrates » de l'administration partaient tous du même principe : toute réforme politique en faveur des Musulmans devait entraîner nécessairement une diminution des prérogatives des « seigneurs » de l'Algérie. Entraver leur politique devient alors un choix, tant pour l'administration que pour les forces colonialistes et leur presse. En effet, les attaques constantes de cette dernière rendaient plus polémique la question de l'activité politique des Jeunes Algériens. Beaucoup de journaux demandaient alors l'arrestation de l'amir al muta amir [émir conspirateur] Khaled, l'abrogation de la loi Jonnart et surtout, dans un premier temps, la remise en vigueur de l'indigénat. Le Républicain d'Emile Morinaud, se mit à publier des lettres de notables désavouant « l'agitateur », L'Action Française répercuta les accusations en Métropole. En février-mars 1923, ce journal le traita d'« agent communiste ».
En 1923, le mouvement de Jeunes Algériens était au creux de la vague et les anciennes familles bourgeoises avec l'aide de l'administration dominèrent quasiment les élections de cette année. Dans la 1ère circonscription à Constantine, Ben Badis (père du chef ouléma) succéda au « Khalidiste intransigeant » qui était, selon les autorités, « complètement disqualifié aux yeux des électeurs ». Le docteur Moussa, considéré avec Kaïd Hammoud comme l'une des trois personnalités les plus en vue en Algérie et « le porte-drapeau de la jeunesse intellectuelle », remporta une majorité moyenne de 300 voix. A cause des pressions que les Khalidistes subissaient, «l'émancipateur» Moussa déclara avec ses compagnons être partisans d'une « politique française d'ordre et de travail ». La versatilité du docteur le fit ensuite perdre successivement. Selon les autorités, il avait des habitudes d'intempérance, ce qui le faisait tenir en médiocre estime par le groupe orthodoxe des « vieux turbans ». En 1925, un autre disciple de Khaled, Ahmed El-Kolhi, en campagne avec ses fils, n'hésitait pas à se targuer d'être soutenu ouvertement par le sous-préfet. A Djidjelli, un comité dit « de propagande électorale » s'était constitué en vue de provoquer des candidatures et d'arrêter un programme réclamant le retour de Khaled Ben El-Hachemi, la suppression de l'indigénat et les tribunaux répressifs et l'extension des droits politiques accordés aux Musulmans. Finalement, ce programme n'a pas été retenu par les candidats. Ce changement d'attitude n'était que le résultat de la pression administrative; à Sétif, par exemple, les conseillers municipaux réclamèrent en 1923 « qu'à l'avenir les élections musulmanes ne soient l'objet d'aucune intimidation, pression qui pourrait les empêcher d'indiquer librement leur préférence ». Exaspéré par la non-application des réformes, Khaled avant son départ en exil, écrivait une longue étude intitulée « la réalité », où il critiqua l'attitude officielle quant à la loi du 4 février 1919 en soulignant : « Cette loi n'est qu'un leurre, un trompe-l'oeil, une machine à faire croire au monde civilisé que les indigènes algériens ont les droits politiques... »
CAÏDS ET MARABOUTS
AU SERVICE DE L'ADMINISTRATION
Dans la plupart des douars, les rapports indiquent que deux listes se disputèrent les voix. L'une plus au moins ouvertement patronnée par le caïd et son allié marabout, l'autre par ses adversaires déclarés. Les électeurs accordèrent leurs suffrages aux personnages connus pour leur hostilité à l'égard des caïds. La liste patronnée par ces auxiliaires échoua dans divers endroits, montrant ainsi, d'une part, un échec de l'administration et, d'autre part, la recherche par les Musulmans de l'indépendance de toute tutelle administrative.
Par vengeance contre les caïds ou par mauvais calcul, les Musulmans, en votant pour le candidat de l'opposition, pensaient s'affranchir complètement de leur autorité; beaucoup d'entre eux croyaient, en effet, que le président de la djemaa serait le chef du douar. A El-Milia, par exemple, des manifestations bruyantes s'étaient produites dans les douars Ouled Kacem et M'chatt; dans ce dernier, le mouvement fomenté par le parti hostile au caïd aurait pu avoir des suites tragiques sans l'intervention des forces de l'ordre. Plusieurs membres de djemaa, aussitôt après l'élection des présidents, posèrent à l'administrateur de la commune mixte la question suivante : « N'est-il pas entendu qu'à partir de ce jour, c'est nous qui commandons et que le caïd doit nous obéir ? » L'administrateur d'El-Milia écrit à ce sujet : « Les indigènes n'ont à peu près rien compris au mécanisme du vote, ni à sa portée, mais beaucoup ont trouvé là l'occasion de lutter contre leurs adversaires, pensant que leurs élus auraient pleins pouvoirs et pourraient contrecarrer efficacement l'autorité de l'adjoint indigène ». A Souk-Ahras également, le droit de vote donnait à croire aux Musulmans que leurs élus seraient désormais tout puissants dans le douar, que la qualité d'électeur devait les soustraire à l'observation des lois et qu'ils ne seraient tenus d'obéir aux ordres des administrateurs et des caïds.
Dans beaucoup de régions, les éléments religieux, chefs de confréries et moqadems locaux ne demeuraient pas indifférents aux compétitions électorales; en effet, peu d'entre eux se firent élire personnellement, mais ils eurent à peu près partout une liste dont la tête était souvent un membre de leur famille. Dans l'ensemble, l'intervention de ces personnages religieux s'est exercée dans un sens favorable à l'administration. Dans la commune mixte d'Aïn-Touta, le moqadem Si Mohamed Sahraoui, dont l'intervention à côté de l'administration au cours des événements insurrectionnels de 1916 avait été récompensée par une médaille d'honneur, tenta une démarche auprès de l'administrateur en faveur d'un ex-caïd du douar, qu'il désirait faire élire comme président de la djemaa. Dans la même CM au douar Branis, le nommé Remdana Saddok, personnage religieux très vénéré des Rahmania, constitua une liste de candidats; cette liste fut élue entièrement grâce à son patronage et il devint lui-même le président de la djemaa. Dans la même circonscription administrative, mais pour les élections départementales, Si Amira Ben Ali, marabout de Tolga, et Si Abdessemed Seghir, autre marabout influent, sont intervenus personnellement et efficacement pour faire triompher le candidat, bien-aimé de l'administration, Si Ali Ben Gana.
Dans l'arrondissement de Bougie, les élections au Conseil Général eurent un caractère très nettement religieux, animées par Benalycherif et l'agha Ourabah, tous deux, fidèles alliés de l'administration dans la Soummam. Dans ces élections, le premier fut élu contre le second en raison de son origine maraboutique, et Ourabah dut lui-même, à défaut de « baraka personnelle », appeler à son aide d'autres marabouts locaux que Benalycherif, lequel, à la veille même de l'élection, put les délier du serment qu'ils avaient fait à Ourabah de voter pour lui. Le sous-préfet de Bougie évoquait à ce propos dans son rapport, que Ourabah aurait rassemblé les drapeaux des diverses zaouïas et fait promettre sous leurs plis, aux fidèles, de voter en sa faveur. Ce dernier, cependant, fut accusé par son adversaire d'avoir « vendu les enfants des Musulmans à la France» et fut traité de « M'tourni », de «vendeur de l'Islam » et de « fabricant de vin ».
Dans ces mascarades électorales, lorsque le victorieux appartenait au mouvement Jeunes Algériens, l'administration, suivie par l'armada de la presse, criait au scandale de la montée du « fanatisme », de la « xénophobie » et du « panislamisme ». Alors que lorsque des marabouts ou des muphtis accompagnaient et soutenaient les candidats adverses, cela faisait partie de la campagne électorale et du maintien de l'ordre. Lorsque, selon le journal l'Action Française, « l'agitateur Khaled » osa prononcer la Fatiha dans un discours, là se posa un monumental problème et l'Ikdam écrivit : « L'éloignement des choses de l'Islam, et la mauvaise foi » du rapporteur des faits, cela a permis à l'Action Française « de prendre un acte religieux anodin pour une manifestation de guerre sainte ».
L'ESPRIT DU ÇOFF
Dans les campagnes, comme la grande majorité des électeurs étaient complètement inconscients du fait de l'illettrisme et de l'ignorance, l'esprit de çoff, ou l'Assabia, selon le terme d'Ibn Khaldoun, l'intrigue, le souci des intérêts privés et la tentative des autorités traditionnelles (Djouads et confréries) en vue de maintenir leur influence historique et sociale dominaient incontestablement dans les élections. Dans beaucoup de communes, le recours à la force était la règle : ici, le çoff armé refusa l'accès de l'urne à son rival; là, les candidats expulsèrent le bureau; plus loin, un caïd fut assiégé par la foule dans un bâtiment et ne dut son salut qu'à l'intervention de la troupe.
Au douar Zemmoura, aux Bibans, les électeurs divisés en deux camps étaient animés de la plus vive hostilité, jusqu'à l'utilisation des armes à feu provoquant la blessure de cinq d'entre eux dont un grièvement et mettant un moment la vie du caïd en danger. Ce n'est qu'après l'intervention des autorités locales et de diverses personnalités influentes, que le calme revint. Cette situation était presque identique à El-Milia. Dans d'autres douars, tels Tassameurt et Ouled Dahmane, les élections furent tout simplement annulées par crainte de l'éclatement d'incidents. Ces élections ravivèrent aussi l'Assabia, entraînant des rivalités intimes et des dissensions héréditaires. A Ouled Askeur (CM de Taher), le moqadem a été pour les autorités « un précieux auxiliaire » pour son action, empêchant la création de çoffs. Les élections départementales de la circonscription de Bougie, qui mettaient en présence les représentants des deux grandes familles Benalycherif et Ourabah, furent assurément les plus caractéristiques de cette lutte violente. La politique de la balance utilisée par l'administration ne réussit pas cette fois-ci. Les Benalycherif voulurent avoir leur candidat contre l'agha Ourabah, conseiller sortant, et celui-ci fut battu, après une campagne où les pires haines furent soulevées. Pour éviter de graves incidents, des mesures furent prises par les autorités locales. L'agha Ourabah parcourut sa circonscription accompagné d'une « véritable garde armée ». Le sous-préfet de Bougie dut, le jour de l'élection, faire désarmer les électeurs kabyles à leur entrée dans la ville, tant les esprits lui semblaient surchauffés. Dans d'autres régions également, les vieux çoffs s'affrontèrent dans leurs intransigeances violentes.
Cette lutte fut plus ardente à Béni-Mansour, Collo, Châteaudun du Rhumel (Chelghoum El-Aïd), Souk-Ahras, Fort National (Larbâa Nath Irathen), Djurdjura, Draa El-Mizan, La Soummam, Edough, etc. La réapparition des çoffs donna ultérieurement l'occasion à quelques voix d'avertir la haute administration sur l'opportunité de regarder la question sous un autre angle, celui d'une « ébauche d'un néo-berbérisme » en se basant, comme le suggère Augustin Berque, sur « l'obscur poète » Mohand ou Mohand et même sur les écrits historiques de M'barek El-Mili, dans le but de créer un « particularisme de race et, peut-être de nationalité », « de dissocier l'Islam de l'arabisme » et de séparer « le spirituel et du temporel ». A l'époque, cette « ébauche » n'était qu'une idée « encore incertaine et obscure ».
L'ACHAT DES VOIX
Du fait de l'ignorance et aussi de la pauvreté, l'achat des voix apparaît au grand jour : à Sétif, la campagne faite par Djaballah, candidat khalidiste, s'était déroulée contre l'intervention des marabouts et l'esprit des çoffs à base de clientélisme. Les préoccupations économiques étaient la cause principale du marchandage des bulletins de vote. Les conséquences furent à Sétif l'achat des électeurs et la défaite de Djaballah. Dans la même ville, le candidat Ameur Tahar, battu par le bachagha Boudiaf, aurait dépensé plus de 50.000 F. A Bougie, le duel Ourabah - Benalycherif aurait coûté 300.000 F pour l'achat des voix, alors que le salaire journalier d'un ouvrier dépassait rarement les 2 F pour 12 à 14 heures de travail. L'enjeu était moindre pour les élections des djemaas; de l'argent fut également distribué, mais le plus souvent, il suffisait à quelques candidats de régaler de couscous et de méchouis les nouveaux électeurs pour s'assurer leurs suffrages.
L'existence d'un véritable malaise, dû en grand partie à une situation chaotique dans laquelle vivait la majorité des Musulmans, est mal vue, ou perçue uniquement comme un trouble d'imagination. Pour Augustin Berque, l'Arabo-Berbère est un « bovaryste » qui « s'imagine beaucoup plus malheureux qu'il ne l'est » ou encore : « Ici plus qu'ailleurs, si l'on pleure parce qu'on est triste, le plus souvent on est triste parce qu'on pleure ».
Finalement, après ces élections, tous les maux étaient attachés à la « réforme de Jonnart », qualifiée de « scélérate », « d'anodine » ou de « dangereuse ». « Scélérate », pour la plupart des politiciens et gros colons qui supposaient dès les débuts de sa mise en vigueur, qu'elle allait porter atteinte à leur prestige et à leur influence dans ce pays. « Anodine », disaient les intellectuels, parce qu'ils avaient constaté qu'elle n'opérait aucun changement notable dans leur situation sociale. « Dangereuse », disait un intellectuel, « parce que le candidat bourgeois, toujours soutenu par les marabouts influents, fait prévaloir à la masse ignorante que les candidats intellectuels, ces « M'tournis », menacent sa foi religieuse et visent à faire d'eux, par les droits qu'ils réclament, des libres penseurs ou des mécréants. « Dangereuse » également, parce que des intellectuels prêchent à la masse que les « Béni-oui-oui », pour un avantage personnel, pour une décoration, les livrent pieds et poings liés à ces «Roumis», leurs ennemis avérés.
Finalement, ces élections ont fait basculer l'ancien système démocratique spécifiquement local et millénaire, qui se basait sur le Consensus et la primauté du groupe sur l'individu, en un système de compétition qui encourage l'individualisme et l'exalte.
Le refus de l'autre et les pratiques archaïques dans des élections qui se disent libres et démocratiques, tels que l'interventionnisme, l'exclusion des forces montantes, le truquage - comme il se pratiquera plus tard dans les années 1940-1950 -, l'achat des voix et l'imposition de candidats qui ne représentent qu'eux-mêmes, vont créer les premiers germes de la disparition d'un régime policier en donnant aux marginalisés, aux exploités et aux « damnés de la terre », une voix contestataire et un coeur révolutionnaire qui mettront en péril le colonialisme. C'est ainsi que chaque régime qui se contente de vieilles recettes à bon compte et d'un mimétisme irrationnel, se prépare à une fin aussi dramatique que celle de tous les régimes inhumains à travers l'histoire.
* Université Lyon 2
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Sources:
Archives nationales d'Outre-mer (Aix-en-Provence): 11 H 46, 11 H 47,
B3/148, B3/351, B3/455, B3/457, B3/498. L'Ikdam, 27 novembre 1919, 12-19 mars 1920, 9-15 avril 1920, 16 et 23 mars 1923. L'Impartial, 2 janvier 1929.
Ahmed. Koulaksis, Gilbert Meynier,
L'Emir Khaled : premier za'ïm : identité algérienne et colonialisme français, Harmattan, Paris, p. 284.
Augustin Berque, Ecrits sur l'Algérie, Edisud, Aix-en-Provence, 1986, p. 165 et s. Charles Robert Ageron, Politiques coloniales au Maghreb, P.U.F. Paris, 1973. Gilbert Meynier, L'Algérie révélée,
Droz, Genève, 1981, p. 730.
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