C'est l'époque où les rayons librairie des grandes surfaces dégoulinent de "Nostalgie, nostalgie" : la vie rurale ; notre province en 1900 ; les métiers d'autrefois - et parfois même la "classe ouvrière", beaucoup d'Algérie et autres possessions françaises - j'en viens à mon propos : beaucoup de cahiers d'écoliers...

ANNALES ET CORRIGES : CARNET DU CERTIFICAT D'ETUDES

RÉDACTION.

1. Au cours d'une promenade à bicyclette, vous avez perdu votre portefeuille. Écrivez à la gendarmerie ou au commissariat de police pour signaler cette perte.
II. Un petit chat s'amuse devant la porte avec un objet léger. Survient un jeune chien qui veut prendre part au jeu. Décrivez la scène et dites comment elle se termine.

DICTÉE.

Le premier feu, vu par la chatte.
Feu! Te voici revenu, plus haut que mon souvenir, plus cuisant et plus proche que le soleil ! Feu ! que tu es splendide ! Par pudeur, je cache m joie de te revoir, je ferme à demi mes yeux où la lumière amincit ma prunelle. Mon ronron discret se perd dans ton crépitement. Ne pétille pas trop, ne crache pas d'étincelles sur ma fourrure ; sois clément, feu varié, que je puisse t'adorer sans crainte ...
Je sais, puisque je suis chat, tout ce qui vient derrière toi, feu. Je prévois l'hiver que j'accueille d'une âme inquiète, mais non sans plaisir. En son honneur, déjà ma robe croît et s'embellit. Mes rayures brunes deviennent noires et le poli de mon ventre passe en beauté tout ce qui s'est vu jamais.

COLETTE.


QUESTIONS.

La chatte est-elle contente ? Quels sont les détails qui le montrent? Pourquoi les rayures brunes deviennent-elles noires?
Expliquez: clément (employez ce mot dans une phrase); pétille:
Analysez: splendide ; joie; te (revoir) ; prudent.

CALCUL

I. Un ouvrier travaille 8 heures par jour et gagne 140 F par heure. Il ne travaille ni le samedi, ni le dimanche et dépense en moyenne 650 F par jour : Au bout de combien de semaines aura-t-il économisé la somme nécessaire pour acheter une bicyclette à moteur valant 46000 F ?

2. L’indicateur me donne les renseignements suivants sur les 7 trains de voyageurs circulant entre Paris et Chaumont:
Départ Paris :
7 h 45 ;
7 h 50;
12 h 05;
18h20;
18h22;
22h 15;
22h45.

Arrivée à Chaumont :
10 h 23 ;
11h44;
15h38;
21 heures;
22 h 10;
1h34;
2h11.
Quel est le plus rapide? le moins rapide? Quelle est la vitesse moyenne du plus rapide? (Distance Paris-Chaumont: 269 km).


SCIENCES.

1. Comment se forment les vents? Quels sont les vent,; dominant,; de votre région? Quel instrument en indique la direction ? (Description).

Il. Vous avez mis des haricots à germer. Ils ne germent pas. Indiquez toutes les raisons qui peuvent empêcher ou retarder cette germination.


HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE.

1. À quelle occasion les Français découvrent-ils la Renaissance italienne? Citez deux châteaux construits en France
à l'époque de la Renaissance.

En quoi le château de la Renaissance diffère-t-il du château féodal?


II. Quels sont les mouvements de la mer ? Qu'appelle-t-on flux ou reflux?
Citez un courant chaud et un courant froid au nord de l'équateur.


CALCUL MENTAL.

1. Une voiture parcourt 125 km, puis 84 km. Distance parcourue?

II. Prix de 750 g de viande à 480 F le kg.

IV. Je pars à 7h35. J'arrive à 8h20. Durée du trajet ?

V. Combien paierai-je un objet de 950 F si j'ai 10 % de remise ?



Croyez pas que je vais vous donner les corrigés :

- Rédaction : vous avez compris s'il fallait en faire une ou deux ? Le premier m'aurait pas inspirée (j'en ai peur, des gendarmes ...) ; le 2° OK - mais j'aurais mis un happy end (???).

- Dictée et questions : eussé-je été Colette, l'année même de mon décès : je les aurais assignés en justice pour nous avoir rendus ridicules, moi et mon sujet favori.

- Sciences et histoire et géo : on aurait tous "cartonné" - surtout si on avait eu des 2ndes anciens programmes ...

- Calcul : déjà les 30 Glorieuses, mais encore le sens de l'effort : c'est bien, ça ...

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"Si l'histoire peut servir à quelque chose, c'est à ouvrir les yeux" (Pierre Vidal-Naquet).

Ou encore : "Le travail historique n'est pas l'évocation d'un passé mort, mais une expérience vivante dans laquelle l'historien engage la vocation de sa propre destinée" (H.I. Marrou, cité paraît-il souvent par P. Vidal-Naquet).

je n'ai pas eu le certo en 1954 mais en 1963 ! et c'était bien ce type de sujet. Ceux ci avaient l'avantage d'être concrets alors que maintenant on raisonne dans l'absolu, mais concrètement ......

Tiens, l'année du mien

Mais je ne me souviens plus des sujets...
Sauf de la chanson que j'avais appris, dans mon école, et devais chanter devant deux examinateurs, "Le moulin de mère Jeannette"!
Mais aussi le motif du dessin, un vase...

Il est toujours aussi beau mon diplôme

220* ri

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Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie

V. Hugo

D'abord, merci pour ceux qui se sont exprimés : C'était, en effet, dans mon esprit, un appel à témoins (avec le débat à l'arrière-plan : c'est comme ça qu'on fait de l'histoire ? - question fécétieuse, je précise ...).

J'en avais repéré, sur le forum, qui probablement en étaient titutulaires, de leur certificat d'études. Ils le diront ou ils le diront pas - la question peut leur paraître éculée. Et peut-être ils s'en sont remis, de l'obtention de leur diplôme (y en a qui se remettent difficilement de la leur ... Je ne citerai personne, surtout que parmi, y en a que vous ne connaissez pas ...).

Alors moi : j'avais effectivement, en 1954, terminé mon cursus primaire. La question du certificat d'étude ne s'était point posée pour moi. Ma mère ne l'avait pas, mon père si - et il ne s'était pas remis de n'avoir pas au-delà. Mes parents me destinaient donc aux hautes sphères - le "Lycée" (c'est comme ça qu'on disait à l'époque - et "socialement", je n'y fus guère à l'aise ...). Comme j'étais "en avance" (ça dépendait vraiment pour quoi ...) ils m'avaient fait obtenir une dispense pour passer l'examen de 6° - j'étais, bien entendu la meilleure élève de ma classe, on était 3 à se présenter. Les deux autres l'ont eu du premier coup. Pas moi : j'ai pleuré pendant toute la durée des épreuves - et je me souviens en outre qu'à la dictée, j'avais écrit "orloge". Mais, rassurez vous, j'ai travaillé toutes les vacances (d'où peut-être mes résultats "mirobolants" en 6° - ce n'était pas véritablement une question de maturité) - et je l'ai eu avec quasi le max de points en septembre - le seul problème étant que j'ai effectué ma rentrée avec 8 jours de retard (handicap relationnel supplémentaire : on était 2 dans ce cas ... - et il y avait des jeunes filles très très bien dans cette classe - et certaines ont été loin ...).
Donc, le "certificat d'études" : je ne l'ai pas eu.

A ma connaissance deux personnes que je connais - ou ai connues - en sont titulaires :
Un collègue, professeur de philosophie avec qui j'ai été amie, mais que j'ai aujourd'hui perdu de vue et qui a, je crois un an de moins que moi.
Son père était tailleur à la Bastide (Banlieue de Bordeaux - à l'époque pas chic du tout -) sa mère, mère au foyer d'un enfant unique. C'est lui qui disait "certoche". Puis il avait été reçu à l'école normale d'instituteurs de Caudéran (=Bordeaux) et avait été parmi les happy few à qui celle-ci avait permis de poursuivre des études supérieures.
Une jeune femme de 34 ans dont les parents sont agriculteurs vers chez moi (ça existe encore ...), qui a arrêté ses études à 17 ans (en 2°), qui a aussitôt travaillé en usine pendant de longues années, qui a repris des études (mémoire de maîtrise en Bouriatie) et qui est cette année candidate au CAPES d'histoire et géographie.
Quand j'y songe, je pense que j'en connais sans doute une palanquée - mais tous de la même famille : les 7 frères et soeurs d'une de mes meilleures amies dont le père était ouvrier et la mère "au foyer". Ce que je sais, c'est qu'elle même qui a été professeur dans mon Lycée "dans le technique" n'a pas le bac. Ca elle me l'a dit, mais elle a fait Cachan. Il faut que je lui demande si, comme vraisemblable, elle a eu le "certificat d'étude" (c'est ainsi qu'on devait dire, dans son milieu, comme dans le mien - et ni "certoche" comme le professeur de philosophie dont je parlais, ni "certif" comme ils ont mis sur le bouquin dont je vous ai donné l'extrait). 1954 : c'est possiblement l'année où elle l'a passé. Dans la foulée, elle me donnera peut-être son interprétation des rayures de la chatte ("brunes et qui devenaient noires") et du "poli de son ventre". "Par pudeur", je lui fais confiance pour l'analyse grammaticale : elle a l'esprit plus précis que le mien : c'est elle qui avec un infiniment dévouement dépanne mon ordinateur ...

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"Si l'histoire peut servir à quelque chose, c'est à ouvrir les yeux" (Pierre Vidal-Naquet).

Ou encore : "Le travail historique n'est pas l'évocation d'un passé mort, mais une expérience vivante dans laquelle l'historien engage la vocation de sa propre destinée" (H.I. Marrou, cité paraît-il souvent par P. Vidal-Naquet).

Je suis plus jeune que vous puisque je l'ai passé en 1980, après avoir redoublé ma 6° et ma 5° la porte s'ouvrait pour un CAP donc mes parents m'ont poussé à le passer, je me rappelle avoir acheté un bouquin pour potasser.

la dictée ét&it plus simple que la votre, le verbe le plus compliqué était conjugué à l'imparfait.
ma chanson était "colchique dans les prés"

par contre je me rappelle très bien des 1 des 3 questions d'histoire dont j'étais féru bien évidement, 1) qui a inventé la montgolfière ??

le reste pas de souvenir.

mais je je l'ai obtenu.

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"la guerre est la paix"
"la liberté est l'esclavage"
"l'ignorance est la force"

(1984 G.Orwell)

Pas d'URL dans les signatures SVP (voir la charte)

Je l'ai passé aussi pour faire plaisir à ma grand-mère (elle l'avait obtenu avec mention très bien à une époque où le certif avait de la valeur) en 5° me semble-t-il (il suffit d'être volontaire). Je ne me souviens absolument plus des sujets sauf du poème que j'ai récité : mignonne allons voir.

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Bonjour,
Amusant, Escalibure, j'ai moi aussi passe le Certif en 6eme (1964), et moi aussi pour faire plaisir a un grand-pere !

J'ai completement oublie les sujets, mais c'etait du meme genre et meme niveau que ceux postes par Felicie.

Je l'ai eu et le Pepe m'a offert a cette occasion un briquet en cuivre qu'il avait fabrique a partir de douilles de munitions dans les tranchees a Verdun. Ce fut la le debut de mes aventures d'histoire avec lui. "Pepe, racontes !". On est c** quand on est jeune, je n'ai pas pris de notes...


J'ai ensuite eu l'occasion d'aider deux fils a faire leurs devoirs au primaire. J'en ai conclu que le niveau a baisse entre temps.

Et a voir les difficultes que nous avons sur un forum DGM (Coucou, Narduccio) ou il y a beaucoup de jeunes qui tapent sur leurs claviers sans enlever leurs gants de boxe, ca ne s'arrange pas...

Encore une fois, car cette réflexion revient périodiquement, ne pourrait-on pas se dire que cette affirmation est une hypothèse, juste une hypothèse ?

La réalité (en l'occurrence, que personne n'a le droit de discuter ): vous, mon voisin, mon cousin, etc. (et même moi parfois) avez (avons) le sentiment que les devoirs de vos (nos) rejetons sont plus faciles que ne l'étaient les votres. Maintenant, pour comprendre ça, plusieiurs hypothèses :

a) le niveau aurait baissé. C'est une hypothèse. C'est la plus répandue. C'est ça qui la rend douteuse à mon esprit critique. Bêtement, je sais.

b) votre (notre) niveau intellectuel personnel s'est élevé depuis que vous aviez 10 ans. (c'est probable). Mais le souvenir de la difficulté éprouvée à l'époque ne s'est pas atténué. Donc, puisque aujourd'hui vous savez facilement résoudre le problème de votre mioche, vous en concluez que c'est plus facile qu'à l'époque.

c) une autre hypothèse, peut-être plus fine : quel est le sens de cette notion de "niveau" ? Si on se pose la question du "niveau", n'est ce pas déjà qu'on a en fait répondu (par l'hypothèse a) ? Cette idée ne contient-elle pas l'éternel mépris (ou condescendance) des vieux envers les jeunes ? du style "vous y arrivez parce que maintenant c'est facile" ? De la même façon qu'en économie, il suffit d'un minimum de jugeote pour comprendre que la croissance ne peut pas (mathématiquement) être éternelle, la même jugeote devrait faire comprendre (mathématiquement) que le prétendu niveau ne peut pas baisser éternellement (car Socrate, déjà : http://www.passion-histoire.net_ ... php?t=3402 )

Je sais, on trouve de fines analyses, de pédagogues, de chercheurs, etc. "prouvant" que etc. (à peu près autant dans un sens que dans l'autre)

PS: je savais qu'un sujet sur le certificat amènerait forcément :

(et je parie que certains savaient que je répondrais :lol: )
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Pour revenir au sujet proposé par Félicie, je pense que la question formulé "La chatte est-elle contente ?" prouve la faiblesse du style de celui qui la pose (sans doute un instituteur devenu inspecteur primaire au mérite).
On pourrait disserter sur cette phrase dans ce contexte : les élèves du certificat n'étaient-ils pas destinés à une certaine limitation culturelle ? les gosses de rupins qui allaient au lycée Henri IV devaient bien rigoler à ce genre de question.
Il est vrai que cette phrase m'interpelle car justement, la petite de 3 ans que garde ma compagne sait déjà (car sa nounou et sa maman ont une certaine culture) que les animaux n'ont pas "des bébés", mais des chatons, des veaux, de oursons ; et que "être content" est un sentiment humain.
Et elle saura un jour que confondre animaux et humains (en attribuant des sentiments aux premiers) est un signe d'abrutissement intellectuel.
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et j'ajoute que si

cette discussion sur le certificat est peut-être, et sauf votre respect, une éclaboussure de ce "dégoulinage"
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Bon voilà, à vous :wink:

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Mon fils (26 ans) qui lit derrière mon épaule me souffle : "moi, à ce genre de question, j'aurais répondu que 140 balles de l'heure, c'est pas cher payé, et que 46000 pour une mobylette, c'est cher."
Mais qui donc t'a mis ces idées en tête, mon grand ?
(Françoise, ma prof de français du collège, devenue depuis une amie très chère, reconnaitrait bien là le père et le fils, elle qui corrigeait mes "rédactions contestataires" à l'époque)

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

bof, pas plus que 8,10 euros de l'heure sur 35heures pour s'acheter un scooter à 3000 euros

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Bonjour,

J'ai passé le certif, car dans mon quartier on disait certif, en 1962, c'était un peu notre bâton de maréchal, nous qui allions rentrer dans la vie professionnelle, n'ayant pas les capacités pour poursuivre les études, ou quelques fois la situation familiale, qui nous faisait entrer plus vite dans la vie active.
Je ne me souviens pas trop des questions de l'examen, mais par contre d'avoir chanté " la Marseillaise " dans l'épreuve de chant, car je ne connaissais pas l'autre chant demandé.
Pour moi c'est surtout le souvenir de la fierté de ma mère (italienne) à l'obtention de cet examen.

Cordialement.

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)

C'est exactement ce que je voulais dire : voilà un examen fait pour contenter de bons ouvriers et les laisser fiers d'être au service des patrons, dont les gosses, eux ...

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

peut être mais il ne faut pas oublier que le secondaire n'était pas à la portée de toutes les bourses, que les titulaires du bac (ou des bacs) étaient une infime minorité. Le CEP (le certif) sanctionnait la fin de l'école obligatoire et les jeunes entraient illico dans la vie active pour des raisons économiques. Pour celà il valait mieux l'avoir ! Mon père était très fier de l'avoir eu du premier coup et quand je l'ai eu moi même (j'étais en 5ème et je l'ai passé "pour le plaisir) il a été très mortifié d'entendre le directeur de mon école déclarer que "c'était le certificar des anes"

Arf, mais que voila un poste bolcheviquo-stalinien propre a alarmer l'equipe de moderation !

Ceci etant dit, camarade Dede, je vous suis tout a fait dans cette brillante et tres realistique analyse qui n'a pas manque de me faire reflechir sur mon certif de prolo de base.

Bonjour,




Je ne sais pas si nous étions fiers d'être au services des patrons, bien souvent la majorité des ateliers comportaient entre cinq et dix ouvriers, guère plus et les anciens nous apprenaient (à la dure) le métier. Nous n'avions pas honte de nos mains sales, heureux et fiers d'apporter notre quinzaine à la maison. La honte est venue plus tard, après 68, après que certains pseudo intellectuels aient crées le " beauf " qui nous renvoyait notre image, là oui j'ai eu honte de mes mains sales, je les ai cachées derrière mon dos, honteux de n'avoir que mon certif!! Est-ce pire qu'un bac à 80% de réussite???

Cordialement.

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)